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17 juin 1944- 17 juin 2020: Il y’a 76ans venait au monde feu Serigne Mamoune Niass

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AUJOURD’HUI 17 JUIN ,MÉDINA BAYE NIASS SE SOUVIENT DE SERIGNE MAMOUNE IBRAHIM NIASSE RTA.

17 JUIN 1944 – 28 OCTOBRE 2011 : 67 Années au Service de l’Humanité !

Cheikh Mouhamadou Mamoune Niasse, surnommé « Serigne Mamoune », est le fils de l’illustre guide religieux, Cheikh Ibrahima Abdoullahi Niasse – Baye Niasse RTA. Il est né le Samedi 17 Juin 1944 à l’hôpital régional de Kaolack qui porte actuellement le nom de son père El Hadji Ibrahima Niass
Sa mère Seyda Fatou Diagne surnommé « Ya Fat Diagne » était la deuxième épouse de Cheikh Ibrahima Niasse. Une femme aux qualités vertueuses, discrète et d’une piété exemplaire. Mais malheureusement, Serigne Mamoune la perdra très tôt, créant ainsi un grand vide émotionnel durant son enfance. Il dira plus tard avec un ton morose : « Je n’ai pas connu ma mère… ». Cependant, cette perte n’affectera pas tellement l’éducation du jeune garçon qui était dés lors sous la responsabilité de sa sœur ainée Seyda Khady Fati Niasse dite YAYE qui va finalement combler le vide en assurant l’éducation de son jeune frère qui la considérait comme une mère.
A l’âge de 7 ans, son père l’envoie en Mauritanie pour apprendre le saint coran. Après 2 ans passés en pays maure, le jeune Mamoune retournera finalement dans son Sénégal natal où il parachèvera l’apprentissage du coran qu’il mémorise à l’âge de 10 ans. Il apprit les rudiments de la science islamique entre les mains de son père, avant de partir au Caire compléter sa formation. On raconte que Cheikh Ibrahima Niasse disait à ses fils : « Je peux vous apprendre tout ce que vous devez savoir sur l’Islam, mais vous devez partir à l’étranger acquérir des diplômes en phase avec votre époque ». C’est dans ce contexte que Serigne Mamoune et 9 autres de ses frères partirent étudier à la prestigieuse université AlAhzar du Caire où il suivait des cours sur la théologie, les sciences islamiques, les relations internationales de même que les sciences politiques. Après l’obtention du Bac, il a obtenu une Licence en Théologie. Serigne Mamoune mettra en pratique cette formation en effectuant très tôt des voyages à travers le monde, notamment dans les pays arabes. On peut citer à titre illustratif ses relations avec Cheikh Zaid qui dirigeait à l’époque les Emirats Arabes, ainsi que Gamal Abdou Nasser président d’Egypte parmi tant d’autres. C’est dire que, étant étudiant, l’homme était déjà ouvert d’esprit et commençait à « tisser sa toile » dans un monde en pleine mutation. Serigne Mamoune entretenait des relations privilégiées avec son père qu’il considérait plus comme un Maitre spirituel envers qui il avait une forte admiration. Il suivait ses
recommandations à la lettre et ne manquait jamais l’occasion de l’assister financièrement. Après le rappel à DIEU de son père en 1975, il perpétue ses œuvres et devient le porte parole de la famille. Il considérait ses frères comme les khoulafas (représentants) de son père qu’il devait servir pour gagner leur bénédiction car disait-il « je suis un simple disciple, les fils de mon père sont mes maîtres ». Il finançait la quasi-totalité des dépenses liées à l’organisation de manifestations religieuses dans la cité de Medina BAYE et au delà, envoyait chaque année des centaines de personnes à la Mecque, offrait des moutons de Tabaski (lors de la fête de l’Aïd El Kabir) aux familles démunies, assistait les pères de familles dans la dépense quotidienne, bref il était tout simplement animé d’une générosité légendaire. Serigne Mamoune Niasse était très généreux, il a beaucoup aidé les personnes en difficultés. Déjà étant jeune, ses frères racontent qu’à l’occasion des fêtes, il leur demandait de garder leur parts des étrennes afin de pouvoir partager la sienne avec eux. Ces proches se souviennent tous l’avoir entendu dire : « A Qui puis-je être utile aujourd’hui ? Dites le moi s’il vous plait ! ».
Son père Cheikh Ibrahima Niasse a fait plusieurs témoignages à son sujet et lui a remis bon
nombre de « idjaza » (diplômes). Mais au-delà de cette relation maître-disciple, il y avait une certaine complicité entre les deux hommes, en ce qui concerne les relations diplomatiques; de ce fait, il participait souvent aux rencontres de son père avec les grandes personnalités de l’époque. C’est d’ailleurs à la sortie d’une audience avec le président Senghor que Cheikh Ibrahima Niasse, lui donnera l’ordre explicite de faire la politique pour
améliorer les conditions de ses semblables mais aussi et surtout peindre la politique d’un visage beaucoup plus radieux, encourager les hommes de vertus à intégrer cette classe longtemps restée sous l’apanage d’individus en majorité dépourvus de moral. C’est ainsi que Serigne Mamoune pénétrera le terrain glissant de la politique, incarnant des valeurs tels que : le respect de la parole donnée, la solidarité, le sacrifice individuel
pour le mieux être COLLECTIF, le Social, etc. Il fait parti des initiateurs du Social dans la politique au Sénégal. Exécutant les directives de son père, Serigne Mamoune cheminera avec le PDS (Parti Démocratique Sénégalais), puis le PS (Parti Socialiste), avant de s’allier avec Moustapha Niasse pour créer un parti politique dénommé AFP (Alliance des forces de Progrès). Mais l’alliance ne durera pas longtemps et Serigne Mamoune Niasse se retirera finalement pour créer son propre parti, le RP (Rassemblement pour le Peuple) qui va jouer un rôle important aux élections présidentielles de 2007 notamment en s’alliant avec le PDS qui va finalement remporter le scrutin. Cette alliance lui vaudra plusieurs fonctions aux plus hauts sommets de l’Etat : Il fut effectivement nommé ministre d’Etat en 2007 et vice président du Sénat en 2009. Serigne Mamoune Niasse est le premier arabisant nommé ministre d’Etat dans l’histoire du Sénégal. Au bout de quelques années, la rupture avec le PDS se fera peu avant les élections présidentielles de 2012 où il acceptera la main tendue du leader du parti REWMI, Idrissa Seck. Serigne Mamoune Niasse rendra finalement l’âme le Vendredi 28 octobre 2011 aux environs de 15H00, mettant fin à 67 années aux combiens inestimables. Sa famille perpétue son œuvre sous la direction éclairée de son fils ainé Cheikh Ibrahima Mamoune Niasse, aidé par ses frères Mansour Mamoune Niasse qui dirige le parti RP, de Mouhamed Mountachir Mamoune Niasse dit Hamada, de Serigne Aliou Mamoune Niasse, etc.

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Absence d’infrastructures de base: Les populations de Ndramé Escale dans la rue

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La commune de Ndramé Escale manque presque de tout. Les habitants de cette localité située dans le département de Nioro(région de Kaolack) n’ont pas manqué de manifester leur ras-le-bol face à la précarité que leur localité est confrontée. Arborant des brassards rouges, les populations de Ndramé Escale sont montées en créneau en descendant dans la rue pour manifester leur colère et interpeller les autorités. Aussi ont-elle remis un mémorandum aux autorités territoriales. 

L’absence d’infrastructures de base, de structures de santé adéquat dans certains villages, de pistes de production, d’électricité dans près de 13 villages et d’infrastructures hydrauliques plombe le développement de cette commune.
Également, le renforcement de la sécurité devient une priorité pour les habitants de cette localité afin de leur permettre de lutter contre les vols de bétail.
Selon les initiateurs de cette marche pacifique, l’éducation connaît aussi des problèmes avec un nombre déficitaire d’enseignants dans les établissements scolaires de la commune.
La manifestation a rassemblé une large part de la population : jeunes, femmes, leaders communautaires, notables, responsables religieux, membres d’Associations Sportives et Culturelles (ASC), groupements de femmes, élèves, enseignants, entre autres.
JC
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Contribution/ 50 ans de la CEDEAO : Changer ou Périr pour une renaissance de l’intégration ouest-africaine ( Par Babacar Touré)

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Du 18 au 20 juin 2025 à Dakar, Afrikajom Center, en partenariat avec la société civile ouest-africaine, organise une conférence régionale placée sous le thème : « La CEDEAO à 50 ans : Changer ou Périr – Pour une Renaissance de l’Intégration Régionale ».

Cette conférence régionale majeure réunira les États membres, la société civile, les universitaires, les médias et le secteur privé autour d’un carrefour d’idées. Au cœur des discussions : l’avenir de l’intégration ouest-africaine face aux défis contemporains.

Les participants analyseront en profondeur les enjeux actuels et élaboreront une feuille de route pour une CEDEAO renouvelée, plus proche des citoyens et mieux armée face aux défis du 21e siècle.

Organisée par Afrikajom Center, cette rencontre mobilisera plus de 50 experts et acteurs régionaux de premier plan. Les travaux s’articuleront autour de quatre axes principaux :

● Gouvernance et réformes institutionnelles

● Sécurité régionale et réponse aux crises

● Intégration économique et développement durable

● Innovation numérique et transformation digitale

Créée il y a un demi-siècle pour promouvoir l’intégration économique ouest-africaine, la CEDEAO traverse aujourd’hui une période charnière. Face aux défis sécuritaires croissants, aux tensions politiques et aux mutations socio-économiques, l’organisation doit se réinventer pour rester pertinente et efficace.

Le diagnostic est sans appel : la CEDEAO doit se transformer en profondeur, faute de quoi elle risque de perdre sa légitimité. Afrikajom Center plaide pour une refondation basée sur trois piliers : la démocratie participative, la justice sociale et la souveraineté collective.

Cette initiative s’inscrit dans la mission d’ Afrikajom Center de promouvoir une gouvernance régionale inclusive et démocratique. L’objectif est de catalyser une transformation profonde de la CEDEAO pour en faire une organisation véritablement au service des peuples ouest-africains.

Un partenariat stratégique en faveur du renouveau de la CEDEAO
En s’associant pleinement à cette activité aux côtés d’Afrikajom Center, AfricTivistes, réseau panafricain, réaffirme son engagement en faveur de la démocratie, de la bonne gouvernance et des droits humains, en parfaite cohérence avec la mission de la CEDEAO.

Depuis une décennie, à travers ses actions de veille citoyenne, de renforcement des capacités des organisations de la société civile, de lutte contre la désinformation et les restrictions numériques, ou encore de promotion des technologies civiques pour une participation inclusive, AfricTivistes contribue activement à la consolidation démocratique sur le continent.

Son implication dans l’observation électorale, la prévention des conflits et la mobilisation citoyenne, notamment des jeunes, s’aligne avec les objectifs du Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance de la CEDEAO, tout en renforçant la coopération régionale à travers des initiatives transnationales portées par les citoyens eux-mêmes.

La commémoration des 50 ans de la CEDEAO est donc envisagée comme un moment de rupture, une bascule vers une nouvelle ère d’intégration, plus horizontale, plus juste et plus ancrée dans les réalités sociales, politiques et économiques de l’Afrique de l’Ouest.

Parce que changer, c’est survivre. Et refonder, c’est construire ensemble l’avenir de la région.

Par Babacar Touré, journaliste

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Kaolack: 9 435 candidats aux examens du Cfee, Bfem et Bac sont sans extraits de naissance

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Un comité régional de développement axé sur la préparation des examens de la sessions 2025 a été organisé ce mardi, à la salle de conférence de la gouvernance de Kaolack. L’objectif de cette rencontre était de faire le point sur le déroulement des examens, sur la situation des centres d’examen et celle des élèves sans extraits de naissance. La réunion présidée par le gouverneur de la région, a réuni les acteurs de l’éducation, les parents d’élèves, les élus locaux entre autres autorités locales.
La région de Kaolack enregistre 20 544 candidats au Certificat de Fin d’Etudes Élémentaire (CFEE), 13 308 candidats pour le Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM).  273 sont inscrits pour le Bac technique (STEG) et 12 045 candidats pour le baccalauréat général. Selon l’inspecteur d’académie de Kaolack, il y’a 9 435 potaches qui risquent de ne pas être officiellement enregistrés aux examens pour manque d’extraits de naissance. « À Kaolack, 9. 435 candidats au Brevet de Fin d’étude Moyenne (BFEM) et au Baccalauréat, n’ont pas d’extraits de naissance. Nous avons 8.880 candidats sans extrait au CFEE sur un total de 20.544 et 555 candidats sans extraits de naissance pour le BFEM sur un total de 13.304. Les candidats sans extraits de naissance risquent d’être exclus des examens car l’extrait de naissance est exigé pour l’inscription officielle », a-t-il indiqué.
Au cours de cette rencontre des instructions ont été données par le chef de l’exécutif régional qui devraient permettre de poursuivre des démarches concernant la sécurisation des centres mais surtout la mise en place d’un dispositif de prévention des inondations.
JC
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Élections municipales 2027 à Kaolack: Ansoumana Dione investit Moussa Fall de l’Aprodel

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C’est au cours de la troisième édition de la journée dédiée en la mémoire du prophète Mohamed (PSL) que le président de l’association sénégalaise des malades mentaux errants (ASSAM), Ansoumana Dione a invité les kaolackois à faire de Moussa Fall, le président du parti Aprodel, le prochain maire de la commune de Kaolack. Selon lui, Moussa Fall est le profil qu’il faut pour mener la ville de Kaolack sur les rampe de l’émergence

Ansoumana Dione n’a pas manqué de manifester son soutien et son accompagnement à l’endroit du leader du parti Aprodel. « Nous avons demandé le bon Dieu, en cette journée de prière  de faire le président Moussa Fall le prochain maire de Kaolack. Il est un personne dynamique un patriote qui aime son terroir et la ville de Mbossé a besoin de ses fils qui se sont toujours battu pour l’intérêt de tout Kaolack », a t’il dit.

« Nous avons initié cet après-midi une séance de prière pour rappeler des enseignements du prophète Mohamed PSL. Dans des situations pareilles il faut préconiser la solidarité. Chaque individu doit considérer son voisin comme sa propre personne. Nous avons prié pour la paix et la stabilité du pays. Nous ne pouvons pas parler de stabilité sans l’unité des cœurs et des esprits. Dans une situation économique très désastreuse, il faut s’en remettre à Dieu et prier. Nous devons arrêter de nous lamenter et s’en remettre à Dieu. Il appartient aux sénégalais d’œuvrer pour la paix et le développement du pays », a-t-il souligné.

Venu assister à cette séance de prières, le président Moussa Fall a rappelé les enseignements du prophète Mohamed PSL avant de féliciter et remercier monsieur Dione pour l’espoir qu’il porte sur sa personne.

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