ACTUALITES
Recrudescence des meurtres et mort tragique de Aziz Davala: Des Kaolackois veulent le retour de la peine de mort

Le décès tragique d’Abdou Aziz Dabala, un danseur reconnu et apprécié de la communauté, a suscité l’indigation. A Kaolack, cette perte brutale a suscité une réaction en chaîne parmi la population, qui réclame maintenant des mesures drastiques, notamment le rétablissement de la peine de mort.
Abdou Aziz Dabala et son colocataire ont été retrouvé morts dans leur appartement à Pikine Technopole. D’après les informations, le célèbre danseur aurait été égorgé dans sa chambre et que son corps présenterait des signes de traumatismes. Cet acte de violence a choqué non seulement sa famille et ses proches, mais aussi toute la communauté artistique et les habitants de Kaolack.
Reportage: Fatou Kiné Sow:
La population de Kaolack n’a pas tardé à réagir à cette tragédie. En proie à une colère profonde, de nombreux habitants ont exprimé leur douleur et leurs opinions sur la question. Babacar Diop, une figure influente dans le domaine culturel, déclare : « La mort d’Abdou Aziz est une perte immense pour toute la communauté. Il est temps que nous nous mobilisions pour que justice soit faite, mais nous devons aussi réfléchir aux conséquences d’un retour de la peine de mort ».
« Il y’a trop de meurtres au Sénégal. Nous ne sommes plus en sécurité meme chez soit. C’est vraiment regréttable. Je pense que seule la peine de mort peut diminuer ces cas de meurtres », soutient Mor Diaw.
Natou, une passionnée de la danse ajoute: « Aziz était un idole pour moi. Sa mort est un coup dur pour nous tous. Je comprends la colère de la population, mais je crois fermement que la violence ne doit pas être combattue par la violence ».
Souleymane demande que les responsables de ce crime soient sévèrement punis : « Nous devons rester unis dans ce moment difficile et exiger que les coupables soient traduits en justice ». Cependant, il pense que « la peine de mort n’est pas la solution ».
Le décès d’Abdou Aziz Dabala a ravivé le débat sur la peine de mort au Sénégal, un sujet qui divise profondément la société. Si une partie de la population de Kaolack et d’autres régions du pays voient en la peine capitale une réponse nécessaire face à la montée de la violence, d’autres plaident pour des alternatives plus respectueuses des droits humains.
Pour rappel, la peine de mort a été ppliquée deux fois au Sénégal, le texte était tombé en désuétude avant son abolition sous le règne d’Abdoulaye Wade. La Loi n° 2004-38 portant abolition de la peine de mort a été adoptée par l’Assemblée nationale en sa séance du vendredi 10 décembre 2004 avant que le président de la République ne la promulgue le 28 décembre 2004.
F.K.SOW/FGS/KAOLACKINFOS
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Absence d’infrastructures de base: Les populations de Ndramé Escale dans la rue

La commune de Ndramé Escale manque presque de tout. Les habitants de cette localité située dans le département de Nioro(région de Kaolack) n’ont pas manqué de manifester leur ras-le-bol face à la précarité que leur localité est confrontée. Arborant des brassards rouges, les populations de Ndramé Escale sont montées en créneau en descendant dans la rue pour manifester leur colère et interpeller les autorités. Aussi ont-elle remis un mémorandum aux autorités territoriales.
JC
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Contribution/ 50 ans de la CEDEAO : Changer ou Périr pour une renaissance de l’intégration ouest-africaine ( Par Babacar Touré)

Du 18 au 20 juin 2025 à Dakar, Afrikajom Center, en partenariat avec la société civile ouest-africaine, organise une conférence régionale placée sous le thème : « La CEDEAO à 50 ans : Changer ou Périr – Pour une Renaissance de l’Intégration Régionale ».
Cette conférence régionale majeure réunira les États membres, la société civile, les universitaires, les médias et le secteur privé autour d’un carrefour d’idées. Au cœur des discussions : l’avenir de l’intégration ouest-africaine face aux défis contemporains.
Les participants analyseront en profondeur les enjeux actuels et élaboreront une feuille de route pour une CEDEAO renouvelée, plus proche des citoyens et mieux armée face aux défis du 21e siècle.
Organisée par Afrikajom Center, cette rencontre mobilisera plus de 50 experts et acteurs régionaux de premier plan. Les travaux s’articuleront autour de quatre axes principaux :
● Gouvernance et réformes institutionnelles
● Sécurité régionale et réponse aux crises
● Intégration économique et développement durable
● Innovation numérique et transformation digitale
Créée il y a un demi-siècle pour promouvoir l’intégration économique ouest-africaine, la CEDEAO traverse aujourd’hui une période charnière. Face aux défis sécuritaires croissants, aux tensions politiques et aux mutations socio-économiques, l’organisation doit se réinventer pour rester pertinente et efficace.
Le diagnostic est sans appel : la CEDEAO doit se transformer en profondeur, faute de quoi elle risque de perdre sa légitimité. Afrikajom Center plaide pour une refondation basée sur trois piliers : la démocratie participative, la justice sociale et la souveraineté collective.
Cette initiative s’inscrit dans la mission d’ Afrikajom Center de promouvoir une gouvernance régionale inclusive et démocratique. L’objectif est de catalyser une transformation profonde de la CEDEAO pour en faire une organisation véritablement au service des peuples ouest-africains.
Un partenariat stratégique en faveur du renouveau de la CEDEAO
En s’associant pleinement à cette activité aux côtés d’Afrikajom Center, AfricTivistes, réseau panafricain, réaffirme son engagement en faveur de la démocratie, de la bonne gouvernance et des droits humains, en parfaite cohérence avec la mission de la CEDEAO.
Depuis une décennie, à travers ses actions de veille citoyenne, de renforcement des capacités des organisations de la société civile, de lutte contre la désinformation et les restrictions numériques, ou encore de promotion des technologies civiques pour une participation inclusive, AfricTivistes contribue activement à la consolidation démocratique sur le continent.
Son implication dans l’observation électorale, la prévention des conflits et la mobilisation citoyenne, notamment des jeunes, s’aligne avec les objectifs du Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance de la CEDEAO, tout en renforçant la coopération régionale à travers des initiatives transnationales portées par les citoyens eux-mêmes.
La commémoration des 50 ans de la CEDEAO est donc envisagée comme un moment de rupture, une bascule vers une nouvelle ère d’intégration, plus horizontale, plus juste et plus ancrée dans les réalités sociales, politiques et économiques de l’Afrique de l’Ouest.
Parce que changer, c’est survivre. Et refonder, c’est construire ensemble l’avenir de la région.
Par Babacar Touré, journaliste
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Kaolack: 9 435 candidats aux examens du Cfee, Bfem et Bac sont sans extraits de naissance

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Élections municipales 2027 à Kaolack: Ansoumana Dione investit Moussa Fall de l’Aprodel

C’est au cours de la troisième édition de la journée dédiée en la mémoire du prophète Mohamed (PSL) que le président de l’association sénégalaise des malades mentaux errants (ASSAM), Ansoumana Dione a invité les kaolackois à faire de Moussa Fall, le président du parti Aprodel, le prochain maire de la commune de Kaolack. Selon lui, Moussa Fall est le profil qu’il faut pour mener la ville de Kaolack sur les rampe de l’émergence
Ansoumana Dione n’a pas manqué de manifester son soutien et son accompagnement à l’endroit du leader du parti Aprodel. « Nous avons demandé le bon Dieu, en cette journée de prière de faire le président Moussa Fall le prochain maire de Kaolack. Il est un personne dynamique un patriote qui aime son terroir et la ville de Mbossé a besoin de ses fils qui se sont toujours battu pour l’intérêt de tout Kaolack », a t’il dit.
« Nous avons initié cet après-midi une séance de prière pour rappeler des enseignements du prophète Mohamed PSL. Dans des situations pareilles il faut préconiser la solidarité. Chaque individu doit considérer son voisin comme sa propre personne. Nous avons prié pour la paix et la stabilité du pays. Nous ne pouvons pas parler de stabilité sans l’unité des cœurs et des esprits. Dans une situation économique très désastreuse, il faut s’en remettre à Dieu et prier. Nous devons arrêter de nous lamenter et s’en remettre à Dieu. Il appartient aux sénégalais d’œuvrer pour la paix et le développement du pays », a-t-il souligné.
Venu assister à cette séance de prières, le président Moussa Fall a rappelé les enseignements du prophète Mohamed PSL avant de féliciter et remercier monsieur Dione pour l’espoir qu’il porte sur sa personne.
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