Connect with us

ACTUALITES

Cet homme mérite notre respect !

Publié

on

Une étoile est née. Il se nomme Ousmane Sonko. Il est, sans conteste, la révélation de cette 11eprésidentielle de l’histoire du Sénégal. Qu’on l’aime où qu’on le déteste, il a réussi à acquérir ses galons. Il mérite tout le respect du peuple Sénégalais.

Il est incontestablement l’une des vedettes montantes du Landerneau politique Sénégalais. Il a osé. Il s’est battu. Et il a gagné. Il a certes perdu le combat de cette présidentielle, mais il a gagné le cœur de beaucoup de Sénégalais et peut bien espérer gagner la bataille un jour, en accédant au Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor.

Anonyme inspecteur des Impôts et Domaines, il y a peu de temps, il est subitement devenu l’empêcheur de tourner en rond du régime de Macky Sall, au point de faire sortir le chef de l’Etat de ses gonds. Une procédure expéditive enclenchée et le voilà radié de la fonction publique, malgré l’excellente défense assurée par Me Bamba Cissé.

Dépouillé de sa fonction et de son gagne-pain, Sonko n’en pleure pas pour autant. Il en rigole même. Armé de courage et d’abnégation, il croit en ses chances de pouvoir changer les choses. Il muscle son discours, commet des abus de langage par moments, indispose certains, mais embarque beaucoup de monde dans sa manière de faire et d’être. Son discours sort de l’ordinaire, ses méthodes sont révolutionnaires. Il est un homme de son monde et sait comment contourner les médias classiques. Rien de tels que les réseaux sociaux pour atteindre ses cibles. Il s’en donnera à cœur joie, au point d’être surnommé «le candidat des réseaux sociaux».

Sa traversée du désert ne durera que le temps d’une rose. Lors de sa première participation à une élection législative, il devient député.  Qu’importe que ce soit grâce au plus fort reste. Le gouvernement de Macky Sall lui a fait perdre une fonction. Les populations l’ont réhabilité.

A l’Assemblée nationale, il éclipse les «politiciens de métier». Il se montre digne de sa mission de représentant du peuple. Eloquent,  parfois excessif, parfois posé, il séduit et indispose à la fois par un discours jugé très populiste par ses détracteurs. Mais c’est sa méthode, sa manière de faire. Et il s’en tient à cela. Lorsqu’on l’accuse d’être un salafiste, il n’en a cure. Il a une claire conscience de ce qu’il veut et ne va pas s’en départir.

Son parti Pastef grossit de jour en jour. Ses militants augmentent. Ses sympathisants n’ont d’œil que pour lui. La Diaspora lui déroule le tapis rouge. De quoi le requinquer. De quoi lui donner des ailes. Conscient de son aura, il prône une nouvelle forme de gouvernance et voue les politiciens professionnels aux gémonies.

Lorsque le code électoral est révisé pour y intégrer le parrainage, Sonko ne se laisse pas démonter. Il franchit ce filtre avec brio, là où de «grands partis» sont recalés. Le voilà qui fait partie des 5 candidats dont la candidature à la Présidentielle de 2019 a été validée par le Conseil constitutionnel.

Après une campagne épuisante, parsemé d’embuches, il finit 3e derrière le président sortant, Macky Sall, et l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, tous les deux anciens membres du Parti démocratique Sénégalais, tous les deux ayant capitalisé des années et des années de militantisme. Ousmane Sonko réussit à engranger 687.065 voix soit 15,67% des suffrages valablement exprimés.   Pour un «novice» de la présidentielle (c’est son baptême du feu), son score est honorable. La satisfaction de Sonko doit être d’autant plus grande qu’à Ziguinchor il a surclassé des « mammouths » comme Abdoulaye Baldé, devenant ainsi le nouveau roi de la Casamance. Mais sa grande réussite est d’avoir redonné goût à la politique à des gens qui s’en étaient détournés.

Finira-t-il un jour au palais ? L’avenir nous le dira.

Pour l’heure, il jouit d’une popularité phénoménale et d’un préjugé favorable à travers le pays. Sonko compte et il faudra désormais compter avec lui.

IGFM

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

ACTUALITES

Médina Baye: Les maitres coraniques listent leurs préoccupations et réclament plus de considération

Publié

on

Les maitres coraniques de médina Baye ont organisé, dimanche, un rencontre à la maison de hôtes de la cité religieuse pour revenir sur le rôle et la mission de leur association dénommée « Ligue des maitres coraniques de Médina Baye ». Ils ont profité de l’occasion pour rappeler à l’Etat du Sénégal leurs préoccupations et réclamer plus de considération.

Continuer la lecture

ACTUALITES

ASC Saloum de Kaolack: Le coach, Mame Cor Faye, a démissionné…

Publié

on

Mame Cor Faye n’est plus de coach principal de l’ASC Saloum de Kaolack (N1). Le technicien kaolackois a rendu le tablier juste avant la rencontre de la 19eme journal entre l’ASC Bambey et l’ASC Saloum, a appris Kaolack Infos.

Les raisons de la démission de Mame Cor Faye reste inconnu. Ces adjoints vont assurer l’intérim.

A trois journées de la fin du championnat National 1, Saloum occupe la 4ème place du groupe B avec 29 points à 6 points du leader, Etoile Lusitana.

 

Continuer la lecture

ACTUALITES

Vieux Guédél Mbodji sur le problème du football kaolackois: « c’est les mêmes dirigeants depuis 30 ans… »

Publié

on

Le football kaolackois est à l’agonie et ce, depuis plusieurs années. En effet depuis plus de 10 ans, aucune équipe kaolackoise n’a pu accéder à l’élite (D1 ou D2). Cela est causé par plusieurs facteurs, selon l’ancien sportif, Vieux Guédél Mbodji.

« Les problèmes sont d’abord un niveau infrastructurel. Actuellement Kaolack n’a pas de terrains, ca c’est une aberration. On ne peut pas développer le football sans terrain de football ça c’est le premier niveau. Le second niveau, c’est un problème de leaders, c’est les mêmes dirigeants depuis 30 ans. Aujourd’hui il y a d’autres qui ont la possibilité parce qu’ils ont des relations avec d’autres partenaires extérieurs qui étant des anciens sportifs peuvent aider le football kaolackois. Au niveau des dirigeants, il y’a un changement à faire. Le quatrième niveau c’est un problème de politique générale, une politique régionale pour le football pour Kaolack. En tout cas, il y a beaucoup de choses à réfléchir », a t-il martelé.

« Depuis quelques années, on a constaté que le football Sénégalais particulièrement le football kaolackois a des problèmes. Le football est devenu une industrie mais c’est malheureux, au niveau de Kaolack on a une perception classique qui est dépasse. Maintenant il s’agira à notre côté, en tant que sportif d’aider la petite catégorie pour tant soit peu donner notre modeste participation pour développer le football local », a ajouté Vieux Guédél Mbodji.

Il s’exprimait à l’occasion de la finale du tournoi de football de petite catégorie, un mémorial pour rendre hommage à leur partenaire financier Helmut Buschmeyer, organisé par l’association Jokoo Sénégal Deutschland dont il est le président.

« Cette édition est particulière parce qu’on vient de perdre le président d’honneur, notre grand collaborateur, Helmut Buschmeyer, que Dieu l’ accueil dans son paradis céleste. Cette manifestation est très importante parce que nous tenons à participer modestement dans le développement du football kaolackois. Cette première édition est une étape dans notre projet stratégique pour aider le football kaolackois. A travers ce tournoi, nous avons offert des jeux d’équipement, du matériel sportif aux 8 écoles de football participatives. Parce que au – delà de ce tournoi, nous entamons une seconde phase qui sera la phase de formation pour aider comment manager les écoles de football ».

A noter que l’école de football Racine a remporté la finale devant l’école de football Bongré FC à l’épreuve fatidique des tires au but (12 – 11) après une score nul et vierge au terme du temps réglementaire.

FGS/Kaolack Infos

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack: Décès de Bocar Kanta Diallo, ancien maire de Ndiédieng

Publié

on

Bocar Kanta Diallo, membre du HCCT et ancien maire de la commune de Ndiédieng dans le département de Kaolack, est décédé ce samedi vers 17h, à l’âge de 70 ans, a appris Kaolack Infos

Maire de Ndiédieng de 2014 à 2021, Bocar Kanta Diallo est décédé à Saré Bocar, un hameaux situé à 3 km de Ndiédieng.

Le défunt a été président commission domaniales et adjoint du président conseil rural de Ndiédieng pendant plusieurs années.

Kaolack Infos présente ses condoléances à toute sa famille et à la population de Ndiédieng.

Continuer la lecture

Tendance