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POLITIQUE

LE POUVOIR DECLENCHE LA CAMPAGNE

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Alors que la nouvelle Assemblée nationale n’a pas encore été installée, le président de la République et ses partisans semblent engager la campagne pour la présidentielle de 2019. Le chef de l’Etat s’est rendu à Touba le week-end dernier alors que plusieurs de ses partisans ont annoncé des campagnes pour sa réélection dès le 1er tour en 2019.

Pas de répit pour le pour les partisans du régime en place. À peine la page des élections législatives du 30 juillet qu’ils ont largement remporté, tournée, le président de la République et ses partisans engagent la campagne électorale pour la réélection de Macky Sall «dès le 1er tour» de la présidentielle de 2019. De retour de ses vacances d’été de 10 jours à l’extérieur du territoire national, le chef de l’Etat, a repris son bâton de pèlerin à l’intérieur du pays.

A la tête d’une délégation composée de ses principaux collaborateurs politiques, Macky Sall a consacré cette première sortie post législatives du 30 juillet dernier à la ville Touba où sa coalition, Benno bokk yakaar (Bby) avait subi un échec devant la coalition dirigée par son prédécesseur au Palais de la République, Me Abdoulaye Wade. Dans la capitale du mouridisme, Macky Sall qui se prononçait sur la débâcle de sa liste le 30 juillet dernier, a profité pour siffler la fin du débat sur le choix de Cheikh Abdou Bali Mbacké, comme tête de liste de la coalition Bby en précisant que «Serigne Abdou Bali n’a été demandeur de quoi que cela soit» et que c’est lui qui lui avait «demandé de diriger la liste départementale de Bby à Touba». Mais aussi que «l’essentiel est d’avoir gagné les élections, la page est tournée».

Parmi les membres de la délégation présidentielle, il y’avait, entre autres, la présidente du Cese, Aminata Tall, le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye, le conseil politique du chef de l’Etat, Mahmout Saleh, Mor Ngom, Cheikh Mbacké Sakho, pour ne citer que ceux-là. Cette visite du chef de l’Etat à Touba fait suite à la sortie de plusieurs responsables du parti du président de la République, l’Alliance pour la République (Apr) en faveur de la mobilisation pour la réélection de Macky Sall «dès le 1er tour» de la présidentielle de 2019.

Dernière en date, les jeunes de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer), réunies en assemblée générale le samedi 26 août dernier à Dakar, Thérése Faye et ses camarades venus des 45 départements du Sénégal et de la diaspora ont annoncé une campagne de vulgarisation des réalisations du chef de l’Etat Macky Sall en perspective de 2019. Auparavant, c’est l’honorable député-maire de la commune d’Agnam, Farba Ngom qui est monté au créneau pour sonner la remobilisation de ses troupes en faveur de la réélection de Macky Sall lors d’une rencontre de remerciement avec ses militants résidant à Dakar au Cices.

Pendant ce temps, à Diourbel, un comité électoral chargé de préparer la prochaine joute présidentielle de 2019 a été déjà installé par les partisans de la présidente du Conseil économique social et environnemental. Alors qu’à Touba, El Hadj Dia, responsable politique de l’Apr dans le département de Bambey a annoncé une tournée départementale dans les 12 communes pour préparer la bataille de 2019. Pour cela, El Hadj Dia a même invité l’ensemble des responsables politiques de la région de Diourbel à s’impliquer politiquement à Touba et aller prêter main forte aux responsables politiques au niveau local.

Toujours dans ce même ordre de bataille pour la présidentielle 2019, Abdoulaye Sally Sall, ministre conseiller du Président de la République et maire de Nabadji Civol est monté au créneau, il y’a quelques jours pour sonner la mobilisation de ses troupes dans la région de Matam pour la réélection de Macky.

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Plainte de la mairie contre Cheikh Niass: Des jeunes de Léona Niassène s’érigent en bouclier contre Serigne Mboup

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Suite à la plainte déposée par la mairie de Kaolack contre le responsable politique de Pastef et guide religieux, Cheikh Niass, des jeunes de Léona Niassène ont tenu un point de presse pour manifester leur soutien et solidarité à leur frère qui selon eux a été ciblé par les autorités municipales.

Selon le porte-parole du jour Cheikh Fata Niass, les autorités municipales ont déploré cette agitation faite à l’endroit de leur frère. « À seulement trois jours de la Ziarra annuelle de Léona Niassène, un incident survenu devant la maison du Khalife général a suscité l’indignation de nombreux fidèles et mis en lumière des tensions entre la population et les autorités municipales. Un camion chargé de sable devait être déversé devant le domicile du Khalife. Une initiative mal perçue par les fidèles présents sur les lieux qui ont aussitôt exprimé leur mécontentement. Ils estiment que la poussière dégagée par ce sable risque de nuire à l’accueil des milliers de pèlerins attendus lors de cette grande cérémonie religieuse.  C’est ce qui est à l’origine du problème entre les jeune de Léona Niassène et les autorités municipales », a-t-il ajouté.

Ce dernier annonce qu’ils vont pas rester les bras croisés. « Nous allons soutenir notre frère et l’accompagner au commissariat. Il n’a rien fait. La mairie doit arrêter. Serigne Mboup nous a déçu. Nous avons placé notre espoir en lui mais malheureusement, cette équipe municipale n’a rien fait pour la cité religieuse », a-t-il conclu.

Ndeye Maty Gueye 

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Dialogue national au Sénégal : Cheikh Ibrahima Diallo dénonce l’exclusion de son parti PJD

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Dans le cadre de l’ouverture d’un dialogue national, les autorités politiques ont lancé une initiative visant à rassembler les partis politiques du Sénégal. De nombreux partis et coalitions ont été conviés, toutefois, certaines formations politiques comme le Parti pour la Justice et le Développement (PJD), n’ont pas été invités. Son président, Cheikh Ibrahima Diallo, a exprimé son indignation face à cette exclusion lors d’un point de presse.

« C’est une erreur d’entamer un dialogue sans inviter tous les partis politiques. Sans invitation nous ne pouvons pas y participer », a-t-il dénoncé.

Et d’ajouter « Si l’absence de certains partis légalement reconnus résulte d’un oubli, il faut corriger cela immédiatement. Je réclame notre droit, et cela doit être respecté. Il est inadmissible que le gouvernement appelle à un dialogue sans que tous les partis politiques soient convoqués. Je n’ai reçu aucune invitation. »

Le leader du PJD rappelle que les partis politiques doivent bénéficier d’un soutien financier pour pouvoir mener à bien leurs missions auprès des populations.

« Notre parti est légalement constitué et a reçu son récépissé en 2014. Comment peut-on inviter des coalitions sans convier certains partis alors que ce sont ces derniers qui les composent ? Les coalitions sont souvent éphémères, contrairement aux partis qui en sont la base. »

Selon lui, cette mise à l’écart traduit une volonté dissimulée « S’ils cherchent à éliminer certains partis qu’ils sachent que cela est anormal. Nous réclamons notre droit. »

Cheikh Ibrahima Diallo insiste sur la nécessité d’une transparence totale dans ce processus,
« Lorsqu’on lance un dialogue national, tous les partis politiques doivent être invités. Ce n’est pas normal que le gouvernement organise une telle rencontre sans convier l’ensemble des formations. Il semble qu’on cherche à faire disparaître les partis politiques. »

En conclusion, le président du PJD appelle à l’unité et à la justice.
« Réduire le nombre de partis politiques est une erreur à ne pas commettre. Je demande que ces fautes soient corrigées », a-t-il conclu.
Ndeye Maty Gueye 

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Contribution/ L’an un du régime « Patriotes » : Son Excellence le Président de la République Bassirou Diomaye Faye sur les rampes de la réussite du « Projet »

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Les tonneaux vides font beaucoup de bruits comme dit l’adage. Le clan de l’opposition doit pouvoir se taire au moins une fois pour laisser travailler cette troisième alternance élu démocratiquement avec plus de 54%. Reconnaissons que depuis que son Excellence le Président de la république Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont pris les rênes du pouvoir pour la première fois l’espoir est permis.
La situation du pays était catastrophique et le foncier national a été dilapidé. La vie était excessivement chère. Heureusement, grâce au duo « Patriotes » Diomaye-Sonko une lueur d »espoir illumine le visage de beaucoup de Sénégalais d’ici et d’ailleurs. Aujourd’hui, le Président de la république Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont pu en seulement 12 mois inscrire le pays sur les rails de la stabilité. Dès leur accession au pouvoir, ils ont épongé les arriérées que l’Etat du Sénégal trainait depuis des années à payer aux opérateurs économiques qui gèrent la distribution de semences agricoles. Le prix de l’engrais a été diminué de 20% sans oublier l’engagement de la SONACOS à valoriser les ressources locales et à répondre aux besoins de ses clients. Ils ont mis fin aux accords de pêche avec l’UE et des pays de la sous-région. La publication du rapport de la cour des comptes est la preuve palpable d’une gouvernance sobre et vertueuse sous l’ère des « Patriotes » comme promis et tel que beaucoup de nos concitoyens l’attendaient. Plus que jamais, nous devons unir nos forces pour défendre et soutenir son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye et son PM Ousmane Sonko pour la réussite du « Projet » dans le Jub, Jubbal, Jubbaneti en phase avec le « Référentiel Sénégal 2050 ».

Andel Kitane, président du mouvement KEP, président des adjoints aux maires du département de Kaolack, responsable politique à Latmingué, porte-parole de l’association des adjoints aux maires du Sénégal et allié de Pastef

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1 an du président Diomaye Faye à la tête du pays: Babacar Chadiya Sokhna « L’espoir s’est transformé en désespoir »

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24 mars 2024, 24 mars 2025 voilà, un an jour pour jour que le président Bachir Diomaye Diakhar Faye est à la tête du pays. Une occasion pour Babacar Chadiya Sokhna, membre du parti Alliance pour les Forces de Progrès (AFP), par ailleurs président de l’association Sam Sa Makaane Sénégal de faire une analyse « objective » sur la première année du tandem Diomaye-Sonko. 
Selon monsieur Sokhna, « l’espoir s’est transformé en désespoir ». « La population est inquiète vue la situation que traverse le pays. Nous avons besoin de résultats qui seront ressentis par la population dans la vie quotidienne. Le président Diomaye nous avait demandé que deux mois pour mettre le pays sur les raille de l’émergence. Nous en sommes à 12 mois et nous avons constaté que les promesses sont plus importantes que les actions. La vie est chère, les difficultés sont nombreuses. Certes, il y’a des efforts mais les populations doivent ressentir cette amélioration », a-t-il expliqué.

A en croire, Babacar Sadiya Sokhna, il faut que les autorités pensent au développement de l’agriculture, à l’industrialisation du pays pour espérer un développement durable. Les paysans sont très fatigués. Les récoltes ne sont pas bonne cette année. Ils ont besoin d’aide. Et là, il faut que les autorités notamment celles municipales et départementales assistent les personnes vulnérables.
Il faut noter que monsieur Sokhna s’est prononcé sur la situation du pays à l’occasion d’une journée de distribution de ndogou et de soutien au profit des malades du centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass. « C’est pas notre première édition. Nous avons débuté cette action depuis 2013. Chaque année on se regroupe ici au niveau de l’hôpital pour une séance de distribution de Ndogou. J’invite les politiques à orienter leurs actions dans le domaine social. Il faut penser à la couche sociale diminuée », a-t-il conclu.

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