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LA POLITIQUE SOCIALE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Parlons social non sans rappeler, en préambule, qu’il y a deux façons de se tromper, comme disait l’autre : l’une est de croire ce qui n’est pas, l’autre de refuser de croire ce qui est. Chacun peut avoir son opinion, l’essentiel est de la défendre objectivement, quitte à se tromper de bonne foi. Cela dit, même si rien ne nous trompe autant que notre jugement selon Léonard de Vinci, cela ne va pas nous empêcher de partager le nôtre dans un domaine qui n’est pas celui de la politique dite politicienne : le social. Pour qui sait lire entre les lignes, la politique sociale du Président de la République consiste à repenser la solidarité si ce n’est la réinventer. En effet, on peut voir dans ses actes la volonté de repenser et reconstruire la solidarité, ce qui l’honore.
Avec le Président Macky SALL, l’Etat du Sénégal s’est donné pour mission de repenser la solidarité par une intervention à travers des politiques et mesures sociales, contre les risques financiers et économiques, mais aussi contre l’exclusion.Le prince ne doit pas craindre de n’avoir pas une population nombreuse, mais de ne pas avoir une juste répartition des biens selon un grand penseur asiatique. A notre avis, la politique sociale du Président de la République pourrait donc être résumée en trois mots : repenser la solidarité. Celle-ci est différente de l’entraide par le caractère non réciproque de l’action. En Afrique, au Sénégal en particulier, la solidarité était jadis au cœur de la vie. Face à l’urbanisation et à la modernité, elle avait commencé à céder du terrain pour laisser beaucoup plus de place à un individualisme exacerbé. A cause du galop effréné du libéralisme,on avait fini par ne plus parler d’égalité, de fraternité, de justice sociale.A chacun son slogan : communisme, socialisme ou libéralisme. Cependant, dans une Afrique démunie financièrement, on ne pouvait survivre que par la solidarité, l’assistance que nous nous devons tous en attendant de trouver une solution structurelle.
« Remue le destin, le destin remuera » a dit le penseur. Le Président a remué le destin de plusieurs individus, nos compatriotes, qui s’étaient résolus à la fatalité, subissant, stoïques, le poids du manque de revenus pour certains, de la maladie ou du handicap pour d’autres. La valeur d’une personne, dit-on, se mesure au bonheur qu’elle fait aux autres dans la vie et, c’est connu, qui donne au pauvre prête à Dieu. Le Président a donné aux pauvres.
Animé par le principe de justice sociale et d’équité, il a pensé opérer une redistribution plus équitable des richesses du pays. Ceux qui sont les oubliés du système politique dans plusieurs pays du monde sont, au Sénégal, pris en compte. Ce procédé a un nom : l’inclusion sociale. Comment rester de marbre et ne pas applaudir si tant est qu’en politique on cherche d’abord l’amélioration du vécu des citoyens ?
Avec le programme national de bourses de sécurité familiale, il a permis à des milliers de familles, soit plus d’un million de personnes, de bénéficier d’un minimum de revenus tous les trois mois. Ces personnes sont ensuite enrôlées dans les mutuelles de santé pour bénéficier d’une couverture contre le risque maladie. C’est peu, diront ceux qui ont la critique facile mais s’ils se mettaient à la place des bénéficiaires, ils apprécieraient l’adage selon lequel il vaut mieux très peu que rien du tout. A travers ce geste, l’Etat du Sénégal subordonne le soutienà ces familles à une douce, utile et agréable conditionnalité : envoyer leurs enfants à l’école. Il vient au secours de bénéficiaires de cartes d’égalité des chances, des handicapés enrôlés dans le cadre de la Couverture Maladie Universelle (CMU).
A travers la CMU, il a répondu à un principe universellement connu mais pas universellement appliqué : le droit à la santé, un droit fondamental. Il a encouragé la création de mutuelles de santé, au moins une par commune, renforçant un système communautaire de facilitation de l’accès aux soins qu’il met à la disposition des populations du secteur informel et du monde rural. La justesse de cette justice ne souffre d’aucune contestation car l’assurance maladie obligatoire ne concerne qu’une minorité d’africains. Au Sénégal, ce sont les fonctionnaires, les agents non fonctionnaires de l’Etat et les salariés du secteur privé. Une infime proportion de ceux qui en sont exclus est assurée par les compagnies d’assurances et les mutuelles de santé. Quid de tous les autres qui constituaient la majorité ? Le Président a pensé à eux et s’en occupe. En effet, jusqu’en 2012, seuls 20% de sénégalais bénéficiaient de la protection sociale lato sensu. La volonté du Président SALL d’inverser la tendance est en train de changer radicalement la situation. Il a renforcé l’assistance médicale à travers les initiatives de gratuité, ce qui permet la mise en œuvre de la prise en charge de pathologies (dialyse pour les personnes souffrant d’insuffisance rénale) et de groupes de personnes (enfants de moins de 5 ans, femmes accouchant par césarienne, personnes âgées de 60 ans et plus).
L’on constate, dès lors, qu’il accorde une subvention totale à des couches importantes de la population et une subvention de la moitié de la cotisation à d’autres pour leur permettre de se soigner dans un poste de santé, un centre de santé ou à l’hôpital et de s’offrir des médicaments. Ce n’est pas rien.
Qui a opéré une baisse de l’impôt sur les salaires au Sénégal, augmentant ainsi les revenus et la capacité d’épargner? Sûrement pas un martien. Qui a augmenté les pensions de retraite et procédé à leur mensualisation ? Qui a pu réussir à maîtriser l’inflation quand on sait qu’il n’y guère longtemps elle prenait l’ascenseur au moment où les salaires montaient péniblement les escaliers ?
S’il est indéniable que le prix de l’électricité a baissé, il l’a été pour chacun d’entre nous. C’est encore lui, le Président, qui en a décidé. Qui a voulu et obtenu la baisse du loyer et du prix du carburant?
En bon et fier paysan du Sine Saloum, il a, avec le PUDC, soulagé des zones rurales vulnérables dans les domaines de l’électricité, de l’hydraulique, de l’aménagement de pistes de désenclavement et de la distribution d’équipements aux fins d’alléger les femmes de la pénibilité des travaux.
Qui a pensé à la correction de factures sociales et de distorsions géographiques notoires, gros handicaps à notre marche vers Le développement ? Le Président, bien sûr. Il a osé réformer et, en un mandat, il y a de quoi être agréablement surpris par cette hardiesse et cette générosité dans le social.
Qui a voulu et obtenu la simplification des démarches et le raccourcissement des délais dans la création d’entreprises et d’activités rentables ? La liste des réalisations est loin d’être exhaustive.
L’on peut admettre que face à un projet, on puisse accepter, discuter ou refuser mais de telles réalisations ne peuvent que recueillir une adhésion, surtout des bienheureux bénéficiaires.
Même si certains pourraient être tentés de les qualifier de détails, « les détails font la perfection, et la perfection n’est pas un détail ». N’est-ce pas Confucius qui disait que « plutôt que de maudire les ténèbres, allumons une chandelle, si petite soit-elle » ? Vous en avez allumé une de grosse pour des milliers de personnes démunies et vulnérables, Monsieur le Président. C’est un grand pas d’accompli dans un contexte pas toujours favorable, mais pensons à W. Churchill qui disait : « un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté ».Vouloir arriver, Monsieur le Président c’est avoir fait la moitié du chemin et vous avez franchi un grand pas dans le social. Nous vous encourageons. C’est celui qui a du lait qui peut faire la crème, dit le proverbe africain et vous avez pensé distribuer de cette crème aux plus démunis d’entre nous alors que vous auriez pu feindre de ne pas les voir. C’est du concret mais, hélas, « la vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder », n’est-ce pas Hugo ?
Méditons cette réflexion de Raymond Aron : « Le choix en politique n’est pas entre le bien et le mal mais entre le préférable et le détestable ». Cela aurait été détestable de ne penser qu’aux riches.
Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu as contre toi ceux qui veulent faire la même chose, ceux qui veulent faire le contraire et l’immense majorité de ceux qui ne veulent rien faire constate Confuciuset nous avec lui. Mais Le suicide de l’âme, c’est de penser mal selon Hugo et nous pouvons ajouter que « tout semble jaune à celui qui a la jaunisse ».
C’est une erreur de croire nécessairement faux ce qu’on ne comprend pas, rappelait Gandhi mais face à l’incompréhension et au refus d’admettre l’évidence, « ne cherche pas à être remarqué, cherche plutôt à faire quelque chose de remarquable », avertissait Confucius. Cela semble plus positif que de suivre à la lettre Aristote qui ironisait ainsi : Il n’y a qu’une façon d’éviter les critiques : ne dis rien, ne fais rien, ne sois rien. Réfléchis longuement avant de te faire applaudir par tes ennemis. Comment ne pas être d’accord avec cette pensée de Victor Hugo ?
Aux nihilistes et autres extrémistes de méditer ce proverbe africain : si tu incendies et la brousse et la plaine où iras-tu habiter ?
Les lecteurs voudront bien excuser la pléthore de citations mais on peut appeler Pythagore à la rescousse pour le justifier : ne dis pas peu de choses en beaucoup de mots, mais dis beaucoup de choses en peu de mots.
Pour finir, empruntons ceci à Aristote : l’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit. Réfléchissons avant d’affirmer ou de douter.
Chaque sénégalais qui a des compétences dans un domaine précis doit se faire un devoir de se poser les bonnes questions, de les exposer aux autres pour une réponse collective. C’est cela la liberté et la responsabilité mais « qui n’est pas capable d’être pauvre, n’est pas capable d’être libre ».
En attendant, laissons parler les actes: pour déplacer une montagne, il faut commencer par casser de petites pierres. Au plan social, un grand pas est franchi, le chemin balisé même si l’on sait qu’en la matière un acquis en appelle toujours d’autres. L’engagement, ce n’est pas le fait de s’opposer à tout, c’est aussi encourager et soutenir les bonnes actions, d’où qu’elles viennent. Pour un croyant, le social c’est, en définitive, donner du yëmande et recevoir du tiyaabo en retour. Nous avons pu constater que beaucoup de nos compatriotes se sont sentis soulagés, cela compte dans une vie et est à encourager. Il n’est pas interdit de faire plus et mieux, même au plan individuel, si on en a la capacité et la générosité. Rien n’empêche celui qui conteste une bonne action de faire un geste à l’endroit de ses compatriotes. Ku mënte yeene ko, na def ! Nous avons le devoir d’aider Etat, quels que soient le régime et la personne qui sont à sa tête, à améliorer la situation sociale de nos compatriotes.
BiramNdeck NDIAYE, auteur
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Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.
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Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.
Ils rappellent « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.
Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.
Ndeye Maty Gueye
ACTUALITES
Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.
Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.
ACTUALITES
Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.
La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.
Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.
Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.
Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.
Ndeye Maty Gueye
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