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Un jour Macky Sall va activer le même Conseil constitutionnel qui avait permis à Wade de se présenter pour un 3e mandat

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Y’en a marre soupçonne Macky Sall de vouloir tenter un passage en force en se présentant pour un 3e mandat. Le mouvement met en garde le chef de l’Etat et appelle les Sénégalais à observer une expectative prudente. Toutefois, Thiat est d’avis que ce pays a besoin de sérénité pour transcender cette contradiction par un sursaut patriotique.

Invité de l’émission « Soir d’info » de la Tfm, Thiat du mouvement Y’en a marre a dit ses quatre vérités au sujet de la polémique consécutive à la sortie de Sory Kaba sur la volonté prêtée à Macky Sall de vouloir briguer un 3e mandat. « Cette question-là, il faut que les Sénégalais en parlent pour faire de la prévention et le régler alors qu’il est encore temps », propose le rappeur interrogé par Papis Diaw.

« Un beau jour Macky Sall va se lever pour activer le même Conseil constitutionnel qui avait permis à Wade de se présenter pour un 3e mandat. Le Conseil va accepter sa candidature. Thiat, Guy Marius ou Fadel sortent dans la rue pour manifester, on les arrête. Les chefs religieux appellent au dialogue. Macky Sall est réélu et tout s’arrête là », suspecte-t-il.

A la question de savoir si Sory Kaba n’a pas été activé par des pontes de l’Apr tapis dans l’ombre, Thiat répond de but en blanc : « Macky Sall, il ne faut pas qu’on lui cherche d’excuse. Ismaila Madiar Fall a dit « en principe» tout s’arrête en 2024, en se prononçant sur la limitation des mandats. Cela veut dire que ce n’est pas clair puisque c’est lui qui avait travaillé sur le texte avant le référendum. Je ne peux pas accorder du crédit aux paroles de quelqu’un qui fait du wakh wakhète. Il faut que les Sénégalais se mobilisent d’ores et déjà. Il y a des signes. En 21 jours de campagne, il n‘a pas dit qu’il allait supprimer la Primature, pourtant il l’a fait. Un chef doit respecter sa parole ».

Ce dirigeant de Y’en a marre de souligner qu’ils ne vont pas attendre les élections pour poser ce débat. « En 2013, si on avait écouté Moustapha Cissé Lô, on saurait que Macky Sall  n’allait pas respecter sa promesse de réduire son mandat de 7 à 5 ans », illustre-t-il.

Donnant son point de vue sur la vague de limogeages intervenus ce lundi et concernant, outre Sory Kaba, de hauts fonctionnaires du ministère de la Justice, il mentionne : « Y a la cacophonie au sein du pouvoir, le pouvoir a perdu le contrôle. Depuis le limogeage de El Hadj Kassé, c’est une série d’actions qui prouvent qu’il y a le feu », fait-il remarquer. « Qui se positionne aujourd’hui pour prendre le flambeau ? », dixit Thiat, qui pense que l’absence supposée d’un successeur potentiel au sein de l’Apr exacerbe le problème.

Cependant, il n’en pense pas moins qu’il faut aborder cette question « avec sérénité ». « Le Sénégal est le seul pays où le peuple est en avance sur la classe politique », déplore-t-il le comportement des acteurs. Pour lui, ces derniers ne cherchent qu’à se maintenir au pouvoir une fois élus.

« On sait tout ce qui s’est passé avec le fichier. Même des nouveau-nés ont voté. Tant qu’on va aux élections  avec ce fichier Macky règnera à vie. C’est aujourd’hui qu’il faut se battre », termine-t-il son propos.

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Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

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La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

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Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

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À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

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Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

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C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

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Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

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Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.

La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.

Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.

Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.

Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.

Ndeye Maty Gueye

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