ACTUALITES
CAMPAGNE ARACHIDIERE : LA CHINE CLOUE AU PILORI LE CNIA ET EBRANLE LES FONDEMENTS DE LA SONACOS

En dépit des tentatives et formules de redressement entreprises en particulier par l’Etat du Sénégal, la première usine de traitement des produits oléagineux du Sénégal ( SONACOS ) qui a vu le jour depuis l’époque coloniale ( en 1937 ) se trouve aujourd’hui dans une zone de turbulences.
Il est vrai comme l’ont souligné des hommes du sérail de la trempe du Coordonnateur national du syndicat des huiliers du Sénégal Boubacar Aw, que l’avènement depuis avril 2018 de l’ancien ministre Modou Diagne Fada à la tête de la SONACOS a eu à faire naître de l’espoir. Ce dernier plein d’engagement et soucieux de résultats probants, a initié des actes pour relancer l’industrie agro- alimentaire. Modou Diagne Fada a ainsi posé des actes concrets, comme par exemple la mobilisation de fonds colossaux ( une trentaine de milliards de francs cfa ) pour faire face à la campagne arachidière.
Cependant, la complexité des paramètres d’un environnement soumis à la loi du marché et des impondérables difficilement maitrisables, ont fait que la SONACOS, engagée, dans une de ses principales et traditionnelles missions de campagne de commercialisation de l’arachide, connait quelques convulsions.
Si le CNIA a eu à fixer le prix du kilogramme d’arachide au producteur à 210 frs cfa, les paysans, principaux acteurs de la filière, ont tout simplement boudé le marché officiel, au profit du marché parallèle, où les opérateurs chinois règnent en maître. Ces derniers, au comptant, proposant à des paysans dans le besoin des prix qui varient entre 230 et 3OO frs.
Cette réalité du terrain et du marché a été pour compromettre les objectifs de collecte de l’Etat et de la SONACOS fixés à 150.000 tonnes d’une campagne démarrée depuis le 3 décembre dernier. Avec les derniers chiffres qui établissent qu’en 24 jours de collecte, il n’est relevé que 1000 tonnes dans les seccos de la SONACOS, représentant 1% de la quantité escomptée.
Cette situation a été aussi le fait de la rareté des graines d’arachide sur le marché. Ce qui, selon le Coordonnateur national du syndicat des corps gras du Sénégal, contredit de manière flagrante, ce qu’il a appelé « les élucubrations dangereuses du ministre de l’Agriculture qui fait état d’une production de plus d’1 million de tonnes d’arachide cette saison. Alors que la production réelle gravite de 600.000 tonnes à 700.000 tonnes d’arachide. Comme si le chef du département ministériel de tutelle était loin de savoir que la seule consommation locale des sénégalais ( pour leurs mets et nourriture ) est chiffrée à 600.000 tonnes.
La résultante d’une telle situation est préjudiciable dit-on à la SONACOS qui fait face comme on le sait, aux multiples charges de l’usine (fonctionnement, personnel, entretien, etc ). Et dans pareil cas, les 347 saisonniers pour renforcer l’équipe de la campagne se tournent encore les pouces. Les autres travailleurs recrutés de l’usine qui sentent le roussi et l’éventualité d’un licenciement disent-ils, prennent les devants. A l’usine de Lyndiane de Kaolack ils font un sit-in contenu, ils promettent de manifester aux usines de Diourbel et de Ziguinchor. Afin que l’Etat procède à l’urgence d’une solution radicale, pour redresser la situation non encore pourrie, aussi bien pour la campagne arachidière que pour la SONACOS. ( A suivre )
Mohamed El Amine THIOUNE et Mamadou Cissé
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Kaolack/ Fête du 1er mai: Les enseignants affiliés à l’UDEN listent les problèmes et défis pour une éducation plus juste

Les membres de l’Union Démocratique des Enseignants du Sénégal (UDEN), section département Kaolack, se sont rassemblés pour célébrer la fête du 1er mai au cœur de la ville de Kaolack. Une occasion pour ces travailleurs d’affirmer haut et fort leur détermination à défendre les droits des enseignants et à œuvrer pour une éducation pour tous.
Selon Abdoulaye Dia, secrétaire général départemental de l’UDEN le droit des travailleurs surtout ceux des enseignants doivent être respectés. « Aujourd’hui, nous ne célébrons pas seulement le travail, mais la dignité des travailleurs, en particulier celle des enseignants, qui sont les architectes de l’éducation, ceux qui forment les citoyens de demain. Le 1er mai est une journée de lutte. Il nous rappelle le combat de ceux qui ont payé le prix à travers leur engagement, afin que nous puissions être dans de meilleures conditions.
Nous devons nous lever ensemble pour un système éducatif plus juste, plus équitable et respectueux de ceux qui œuvrent pour sa réussite », a-t-il expliqué.
À l’en croire, aujourd’hui au Sénégal, les enseignants et enseignantes sont confrontés à de nombreux défis. Il s’agit entre autres, la sous-rémunération, le manque de moyens pour travailler dans de bonnes conditions, le surcharge des programmes, l’absence de formation continue, et surtout une reconnaissance institutionnelle souvent insuffisante de la part des autorités. Ces défis ne sont pas nouveaux, mais ils sont de plus en plus présents.
« Cette situation nécessite une réponse urgente et concrète. Il est temps de prendre en charge les revendications légitimes pour garantir un avenir plus serein. Défendre nos droits et améliorer nos salaires. Nous continuerons à nous battre pour la reconnaissance de nos actions. Cela doit être soutenu par une politique éducative sérieuse et ambitieuse. Il est de notre devoir de bâtir un avenir dans lequel chaque enfant sénégalais, peu importe son origine, ait accès à une éducation de qualité. Nous réaffirmons notre engagement pour un enseignement de qualité et pour le respect des droits des enseignants », a conclu Abdoulaye Dia, secrétaire général départemental de l’UDEN.
Ndeye Maty Gueye
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Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.
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Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.
Ils rappellent « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.
Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.
Ndeye Maty Gueye
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Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.
Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.
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