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Sénégal/Éducation: La reprise des désaccords( Par Pa Ibou Thiam)

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Ce jeudi 25 juin 2020 marque la énième reprise des cours pour les classes d’examen après  moultes tentatives avortées, liées au Covid 19.
Cela va s’en dire que celle ci ne déroge guère  aux autres tentatives, assorties d’angoisse,de peur et de grognement à tous les niveaux car rien ne rassure avec la pandémie, toujours là imprévisible,surprenante déjouant  toutes les prévisions.
Le fait nouveau qui inquiète surtout cette fois-ci, est le désaccord entre les enseignants et leur ministère de tutelle.
 Au moment où le gouvernement annonçait la date de la reprise par communiqué du conseil des ministres du mercredi 17 juin 2020, les syndicats les plus représentatifs du G7 devaient se rencontrer le lendemain pour peaufiner un plan de reprise et proposer une date.
Foulant du pied aussi la proposition de reprendre le 15 septembre du collectif des chefs d’établissements
Ce manque de considération notoire qui a pris au dépourvu les professionnels de la craie  risque de réveiller les vieux démons d’une crise qui gangrène depuis des années le milieu scolaire et universitaire.
Cette attitude solitaire va déteindre sans aucun doute sur la motivation des acteurs et sur le gain pédagogique. Si les garants de la transmission du savoir se sentent exclus du processus et se résignent à dire »  finissons en, de toute façon nous sommes obligés, mais nous les attendons au tournant ». Cela devient inquiétant.
Très certainement, ils attendent les autorités de pied ferme sur le respect sans concession du protocole sanitaire et éventuellement sur les vieilles revendications,accords non respectés,lenteurs…
Sans oublier les différends liés aux payements entre écoles privées et parents d’élèves.
Lesquelles associations de parents et partenaires de l’école qui varient leurs positions selon les circonstances et les interlocuteurs  peinent également à jouer leur rôle de médiateur.
Nous savons tous que l’Etat est employeur et garant de l’éducation. L’enseignant, employé et tenu d’être à son poste mais il est beaucoup plus sage de fédérer toutes les composantes,installer un climat de confiance afin de mobiliser l’énergie nécessaire pour venir à bout de cette année scolaire exceptionnelle et mettre les apprenants dans des conditions optimales de réussite.
D’accord pour des mesures courageuses mais dans la concertation et l’adhésion de tous.
Et arrêter les entreprises sataniques des pyromanes qui torpillent le processus.
A l’image de ce journaliste  »temoin » de rien du tout taxant les enseignants de bataillon de la peur,   du bureaucrate effronté qui snobe son ancien maître venu réclamer son acte et du syndicaliste impopulaire en quête de notoriété.
Il faut changer de paradigme et faire de l’école sénégalaise une priorité pour atteindre l’émergence.
Cela passera fondamentalement par la valorisation de l’enseignant.
Maintenant si vous pensez que les enseignants sont nombreux et cupides et que l’éducation coûte chère à l’Etat essayez l’ignorance.
Pa ibou Thiam
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Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

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La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

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Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

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À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

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Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

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C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

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Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

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Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.

La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.

Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.

Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.

Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.

Ndeye Maty Gueye

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