Mali: Les démons du putsch ressurgissent

Comme en 1968 et en 2012, l’histoire bégaie une fois de plus à bamako où des miltaires ont  investi les rues, après avoir pris d’assaut le fameux camp de kati et pris le contrôle d’une garnison de Bamako, le ministère de la défense entre autres.

On parle là-bas de mutinerie, mais tout laisse à croire qu’il s’agit bien d’un coup d’État  à l’image de celui qui a été perpétré sous nos yeux en 1968 au Mali.

Ce jour là, Bamako a été réveillé par des coups de feu de militaires dirigés par un lieutenant du nom de Moussa Traoré à la tête  d’un comité militaire de libération Nationale qui comprenait entre autre, le capitaine Yoro Diakite, les lieutenants Doukeré, Tiékoro Bakayokho, Filifin cissokho etc

L’objectif au première heure de cette matinée de l’année 1968, était de démanteler la milice du président Modibo Keïta, dont des éléments, avaient la veille, sévèrement corrigé  un capitaine de l’armée nationale qui a été blessé nuitamment et abandonné dans le gravins, sur la route de Kati.

Ce fut la version donnée, jusqu’à la fin de l’arrestation du président Modibo Keïta qui revenait précipitamment d’un voyage officiel.

L’histoire  retiendra que ce fut le premier coup d’État au Mali qui en a connu d’autres avec celui qui a placé ATT à la tête de l’Etat. Celui-ci organise rapidement des élections qui ont conduit Alpha Oumar Konaré à la présidence de la République. Après deux mandats Konaré organise des élections qui singularisent le tour de ATT qui, cette fois ci, a été obligé de cohabiter avec une rébellion farouche et puissante, née de la dislocation de l’Etat lybien.

Tout le monde se rappelle aujourd’hui du pourrissement de la situation sécuritaire au Mali. Cependant plus ou moins maîtrisée par ATT. Mais un peu plus d’un mois avant les élections présidentielles, un fameux capitaine du nom de Aya Sanogo, à la tête d’un comité bidon, se saisit du pouvoir de la même manière que les maliens sont entrain de le faire ce matin.

Mutinerie ou coup d’État, les prochaines heures sont là pour nous édifier.