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Kaolack Actu

Région de Kaffrine: 7000 écoliers sans état civil à Mbirkilane

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Quelque sept mille écoliers inscrits dans différents établissements du département de Mbirkelane, dans la région de Kaffrine (centre), ne disposent pas cette année de pièce d’état civil, compte non tenu des enfants pas encore enrôlés dans le système éducatif, a-t-on appris d’un membre du comité départemental de protection de l’enfant (CDPE).
« Pour cette année, dans le département » de Mbirkelane, « 7000 élèves n’ont pas de pièce d’état civil sans compter ceux qui ne sont pas encore dans le système éducatif », a indiqué Babacar Senghor, expert en droit et protection de l’enfant.
Il s’exprimait jeudi en marge d’un atelier d’orientation sur les procédures de déclaration des naissances, à l’intention des médias, journalistes, animateurs, communicateurs traditionnels et des imams.
Selon lui, cette situation s’explique par plusieurs facteurs dont « la négligence et l’ignorance » des procédures de déclaration à l’état civil et leurs avantages.
« Il y a également les facteurs liés à l’éloignement et l’enclavement de certains centres d’état civil mais aussi la non implication des acteurs communautaires qui peuvent faciliter l’enregistrement à la naissance », a souligné M. Senghor.
D’où selon lui tout l’intérêt de cet atelier de formation et de sensibilisation, à la faveur de laquelle l’ensemble des communes de Mbirkelane ont été dotées de registres et les villages de cahiers pour les déclarations de naissance au sein des domiciles des chefs de village.
De même « tous les délégués de quartier sont dotés de cahiers de quartier, donc les gens peuvent déclarer leurs enfants directement au niveau de ces délégués de quartier », a signalé le préfet Abdoul Wahab Talla.
« Il n’y aura ni alibi ni arguments relatifs à la distance éloignée des mairies pour ne pas déclarer son enfant », a ajouté le préfet.
APS.SN
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Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

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La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

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ACTUALITES

Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

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À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

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ACTUALITES

Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

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C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

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ACTUALITES

Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

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Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.

La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.

Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.

Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.

Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.

Ndeye Maty Gueye

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