ÉDUCATION
Journée mondiale de l’enfant / Kaolack: Un mémorandum pour mieux prendre en compte les priorités des enfants

Le 33e anniversaire de l’adoption de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant a été célébré ce 20 novembre. A Kaolack, le village d’enfants SOS avec ses projet JOFA et PACOPE et en partenariat avec la mairie de la commune de Kaolack a célébrée cette journée sous le thème : « Droits de l’enfant avec des communautés plus inclusives pour chaque enfants ».
La journée était une occasion pour les enfants de remettre un mémorandum plein de doléances aux autorités. « C’est la seule journée qu’on a pour faire part aux autorités et à la communauté, les abus, les violences, les exploitations que subissent les enfants. C’est l’occasion de lancer un appel aux autorités pour plus de protection », a lancé Amina Diop, secrétaire générale du club d’autoprotection et de promotion des droits de l’enfant.
Selon le directeur de programme du Village d’enfants SOS Kaolack, Saliou Dramé, malgré les efforts consentis par les autorités pour la protection des enfants, beaucoup restent à faire. « Aujourd’hui, nous avons tenu à magnifier cette journée de l’enfant devant les conseillers municipaux et devant le maire pour qu’ils puissent prendre en charge les problèmes que sont confrontés les enfants dans la commune de Kaolack ».
« On manque d’un centre d’accueil digne de ce nom, mais aussi il n’y a pas de subvention et il y’a un maillon très important dans la chaine qui n’a pas encore été mis en place, c’est le comité communal de protection de l’enfant. Il faut que le maire nous aide à installer ce comité là pour que tous les maillons de la chaine puissent fonctionner et que les enfants soient mieux protéger dans la commune », a ajouté Monsieur Dramé.
Pour le représentant du préfet du département, Birahim Fall, par ailleurs point focal du comité départemental de la protection de l’enfance, « si l’Etat prend des engagements, la mairie a l’obligation de les respecter et les traduire au niveau communautaire. La protection des enfants de cette commune incombe en premier lieu le maire parce que c’est lui qui a pris l’engagement devant les hommes et devant Dieu qu’il va protéger tous les enfants de son territoire alors que malheureusement jusqu’à présent ses enfants sont victimes de violences, d’inceste, de maltraitance psychologique, physique et mental », a t-il regretté.
Toutefois, l’adjointe au maire chargée de l’éducation et de la petite enfance, Sarata Sonko, a indiqué que la municipalité de Kaolack va s’engager davantage à relever le défi de protection des enfants.
« Le maire Serigne Mboup nous a demandé de faire le maximum pour inclure tous les enfants dans le prochain programme de la mairie qui sera d’accompagner les enfants handicapés et éventuellement les enfants talibés. Le travail a été fait et il fera le plaidoyer au moment de la vote du budget. On fera le maximum pour que cela passe s’il plait à Dieu comme il l’a voulu » a dit la représentante du maire de la commune.
Rappelons que la Journée mondiale de l’enfance célèbre cette année le 33ème anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et le Sénégal a été un des premiers pays au monde à le ratifier en 1990.
ACTUALITES
Kaolack: 9 435 candidats aux examens du Cfee, Bfem et Bac sont sans extraits de naissance

ACTUALITES
Kaolack : Les anciens élèves du CEM Parcelles Assainies s’engagent pour leur ancienne école

Le Collectif des anciens élèves du CEM Parcelles Assainies de Kaolack, en partenariat avec le mouvement citoyen And Soukali Sounou Gokh, a organisé une journée de nettoyage et de reboisement au sein de l’établissement.
Une initiative saluée par le principal Malick Thiaré, qui y voit un véritable acte de patriotisme. « Je suis comblé de voir d’anciens élèves contribuer à l’amélioration de la qualité de cette école. Ces anciens font notre fierté, a dit le censeur qui, selon lui, ce n’est pas la première initiative du Collectif des anciens élèves du CEM Parcelles Assainies de Kaolack.
À l’en croire, ils se sont toujours organisés. D’ailleurs, en début d’année, ils ont remplacé toutes les portes de l’école, qui étaient complètement délabrées. C’est un exemple de patriotisme. Cette mobilisation citoyenne a permis de mettre en lumière plusieurs urgences un manque criant de tables-bancs, des murs de clôture en ruine, ainsi qu’une toiture fortement dégradée, compromettant la sécurité des élèves et le bon déroulement des cours.
Le censeur en a profité pour lancer un appel aux autorités, les invitant à une collaboration saine.
Selon le docteur Abdou Padane, membre du collectif, un plan d’action a déjà été élaboré pour répondre de manière progressive aux besoins identifiés. « C’est une initiative des anciens, et nous voulons traiter ces urgences une à une. Le développement, c’est se regrouper et poser des actions efficaces », dit-il.
Dans le cadre du reboisement, chaque classe a reçu un arbre à entretenir, instaurant ainsi une dynamique de responsabilité collective autour de la préservation de l’environnement scolaire, selon Fatou Kiné Padane, cheffe du service de la promotion du développement territorial.
Le collectif prévoit de poursuivre ses actions dans les semaines à venir et lance un appel aux autorités, aux anciens élèves et à toutes les bonnes volontés pour soutenir cette démarche solidaire en faveur du développement du CEM Parcelles Assainies de Kaolack.
Ndeye Maty Gueye
ACTUALITES
Kaolack/ Fête du 1er mai: Les enseignants affiliés à l’UDEN listent les problèmes et défis pour une éducation plus juste

Les membres de l’Union Démocratique des Enseignants du Sénégal (UDEN), section département Kaolack, se sont rassemblés pour célébrer la fête du 1er mai au cœur de la ville de Kaolack. Une occasion pour ces travailleurs d’affirmer haut et fort leur détermination à défendre les droits des enseignants et à œuvrer pour une éducation pour tous.
Selon Abdoulaye Dia, secrétaire général départemental de l’UDEN le droit des travailleurs surtout ceux des enseignants doivent être respectés. « Aujourd’hui, nous ne célébrons pas seulement le travail, mais la dignité des travailleurs, en particulier celle des enseignants, qui sont les architectes de l’éducation, ceux qui forment les citoyens de demain. Le 1er mai est une journée de lutte. Il nous rappelle le combat de ceux qui ont payé le prix à travers leur engagement, afin que nous puissions être dans de meilleures conditions.
Nous devons nous lever ensemble pour un système éducatif plus juste, plus équitable et respectueux de ceux qui œuvrent pour sa réussite », a-t-il expliqué.
À l’en croire, aujourd’hui au Sénégal, les enseignants et enseignantes sont confrontés à de nombreux défis. Il s’agit entre autres, la sous-rémunération, le manque de moyens pour travailler dans de bonnes conditions, le surcharge des programmes, l’absence de formation continue, et surtout une reconnaissance institutionnelle souvent insuffisante de la part des autorités. Ces défis ne sont pas nouveaux, mais ils sont de plus en plus présents.
« Cette situation nécessite une réponse urgente et concrète. Il est temps de prendre en charge les revendications légitimes pour garantir un avenir plus serein. Défendre nos droits et améliorer nos salaires. Nous continuerons à nous battre pour la reconnaissance de nos actions. Cela doit être soutenu par une politique éducative sérieuse et ambitieuse. Il est de notre devoir de bâtir un avenir dans lequel chaque enfant sénégalais, peu importe son origine, ait accès à une éducation de qualité. Nous réaffirmons notre engagement pour un enseignement de qualité et pour le respect des droits des enseignants », a conclu Abdoulaye Dia, secrétaire général départemental de l’UDEN.
Ndeye Maty Gueye
ACTUALITES
Mardi Gras à Sibassor/ Entre traditions, festivités et rêves d’avenir: Un enfant imite le gouverneur de Kaolack

L’Institution préscolaire Thérèse Agnès Ndiaye de Sibassor a célébré le Mardi Gras ce 4 mars dans une ambiance festive, marquée par des danses, des chants et des déguisements annonçant la fin du temps ordinaire du calendrier liturgique.
Si la majorité des élèves ont opté pour des costumes traditionnels wolof, lébou ou autres, Samba Ndiaye s’est démarqué en incarnant le gouverneur de Kaolack, Mamadou Moctar Watt. Vêtu comme une autorité, il est arrivé sur une moto Jakarta ornée d’étiquettes de la gendarmerie et de la police, traduisant son rêve de devenir gouverneur. Samba promet à ses parents de bien travailler pour atteindre son objectif.
Cette journée haute en couleurs a permis aux enfants de s’exprimer librement avant d’accueillir le temps de carême.
Ndeye Maty Gueye
-
ACTUALITESil y a 8 ans
« Le Gouvernement manque de considération à l’égard du corps enseignant ».
-
RELIGIONil y a 3 ans
Magal Porokhane 2023: La date de la célébration connue
-
ACTUALITESil y a 2 ans
Officiel: La date du Magal de Porokhane 2024 connue…
-
Buzzil y a 3 ans
(Photos): La tenue très osée et sexy de l’actrice Myriam de la Série Emprises
-
ACTUALITESil y a 3 ans
Lancement de l’Agropole Centre à Mbellacadiao: Au moins 3,4 millions de tonnes d’arachide, 267.7 tonnes de céréales et 191.5 tonnes de sel attendues
-
ACTUALITESil y a 8 mois
Officiel: Serigne Mountakha Mbacké fixe la date du Magal Porokhane 2025
-
ACTUALITESil y a 8 ans
Affaire Kemi SEBA : Relaxé, le procureur fait appel
-
ACTUALITESil y a 4 ans
Magal Kazu Rajab: Vie et l’œuvre de Serigne Fallou Mbacké