POLITIQUE
Sénégal: Les 22 mesures engagées par le gouvernement pour lutte contre l’insécurité routière

Dans la nuit du samedi 07 au dimanche 08 janvier 2023, un accident de la circulation
d’une rare violence s’est produit sur la route nationale n°1, à hauteur du village de
Sikilo (département de Kaffrine, arrondissement de Gniby). Un choc tragique,
impliquant deux bus de transport en commun, qui a engendré un lourd bilan de 39
morts et une centaine de blessés dont plusieurs cas graves.
Aussitôt après la survenue des évènements, le Président de la République, Son
Excellence Monsieur Macky SALL, a publié un message sur ses réseaux sociaux pour
présenter les condoléances de la Nation aux familles éplorées et affirmer son soutien
à l’endroit des blessés.
Le Chef de l’Etat ne s’est pas limité là. Après avoir annoncé un deuil national de trois
(03) jours, il s’est déplacé sur les lieux du drame. Le Premier Ministre et plusieurs
membres du Gouvernement dont les Ministres en charge des départements des
transports, de la santé, du développement communautaire ont été également été sur
place pour apporter tout le soutien de l’Etat.
Ainsi, afin de prendre toutes les mesures que requiert cette tragédie qui se produit
pour la première fois dans l’histoire de notre pays, le Président Macky SALL a décidé
de la tenue d’un Conseil interministériel sur la sécurité routière, qui sera présidé ce
lundi 09 janvier 2023 par le Premier Ministre, Monsieur Amadou BA.
Au Sénégal, ce sont des centaines de personnes qui perdent la vie chaque année sur
les routes.
Environ 43% de ces accidents concernent des conflits entre voiture et piéton ;
92% sont liés au facteur humain ;
5% procèdent de l’état du véhicule ;
Un peu plus de 2% à l’état de la route
Les accidents les plus mortels sont nocturnes
En 2017, l’insécurité routière coûtait au moins 163 milliards FCFA par an au
Sénégal soit 2% du Produit intérieur brut (Pib).
Des données inquiétantes, qui ont notamment poussé les autorités à initier plusieurs
réformes dans le secteur des transports terrestres. Pas plus tard que le 10 mai 2022,
six ((06) mesures importantes ont été prises dans ce sens, après de larges
concertations avec les acteurs du secteur. Il s’agit de :
La mise en place d’un comité de sensibilisation sur la sécurité routière qui sera
constitué de plusieurs parties dont les forces de l’ordre ;
Le renforcement immédiat des contrôles routiers avec notamment des
brigades mobiles sur le long des routes ;
Le port obligatoire du masque pour les usagers de la route empruntant les
véhicules à deux roues ;
Renforcement des contrôles routiers s’effectuant la nuit ;
Des concertations seront menées par le ministère des transports terrestres
dans un délai de six mois pour réorganiser le secteur, aller vers des élections
de représentativité des syndicats et identifier des interlocuteurs ;
L’élaboration de la loi d’orientation des transports terrestres.
DIX (10) RECOMMANDATIONS DU CONSEIL INTERMINISTÉRIEL DU 09 FÉVRIER 2017
1. Immobilisation et mise en fourrière de tout véhicule en circulation dont :
a. Le propriétaire n’a pas présenté son véhicule à la visite, sans motif
valable, à l’expiration du délai de visite technique;
b. L’état de vétusté est tel que la circulation du véhicule compromettrait
gravement la sécurité des personnes ou des biens.
Les réparations à effectuer sur le véhicule seront constatées par l’expert chargé des
visites de la zone géographique où l’infraction a été commise. Une mise en demeure
d’effectuer les réparations dans un délai d’un mois, sous peine de retrait définitif dudit
véhicule de la circulation, sera envoyée au propriétaire.
2. Les opérations de mutation de Dakar vers les régions pour les véhicules de
transport public interurbain de voyageurs et de marchandises sont suspendus à titre
provisoire sur tout le territoire national ;
3. Il est formellement interdit toute transformation de véhicule destiné au
transport de marchandises (fourgons, fourgonnettes, camions, etc.) en véhicule
de transports de passagers ;
4.Les transformations des véhicules d’origine destinées à augmenter les places
assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires sont
interdites ;
5. Une « tolérance zéro » est appliquée contre les surcharges de personnes et de
bagages pour l’ensemble des véhicules
6. L’âge des conducteurs de véhicules de transport urbain de passagers taxis
urbain est fixé à 25 ans au minimum;
7. L’âge minimum requis pour l’obtention du permis de conduire pour les
conducteurs de véhicules de transport public interurbain de passagers et de
marchandises est fixé à 30 ans ;
8. Tous les véhicules motorisés à deux roues doivent se faire immatriculer
gratuitement auprès des services compétents du Ministère chargé des Transports
terrestres pendant 06 mois, à partir du jeudi 16 mars2017. Passé ce délai, aucun
véhicule motorisé deux roues ne sera admis à circuler ;
9. Tout conducteur de véhicule à deux roues qui circule sur la voie publique,
avec ou sans passager, sans porter un casque homologué verra son
véhicule immédiatement immobilisé sans préjudices de l’amende forfaitaire prévue
à son encontre par les dispositions réglementaires du Code de la route ;
10. Les dispositions du Code de la route relatives à l’usage du téléphone au
volant, au port de la ceinture de sécurité, à l’excès de vitesse, au respect de la
signalisation horizontale et verticale seront rigoureusement appliquées.
LES REALISATIONS RECENTES ET LES PERSPECTIVES EN MATIERE DE
PROMOTION DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES
1. Les efforts consentis dans le domaine des infrastructures routières et autoroutières
Depuis 2012, le Gouvernement a consenti des investissements importants pour la
réalisation de projets d’infrastructures routières. Ces efforts ont permis de financer
la réalisation de :
2526 Km de routes revêtues ;
6673 Km de pistes aménagées ;
189 Km d’autoroutes ;
20 ponts.
De fortes réalisations qui, en plus de favoriser le désenclavement intérieur du pays,
ont fortement amélioré la mobilité urbaine à Dakar et partout dans les régions.
En 2022, malgré la crise qui a affecté nombre de secteurs de l’économie mondiale,
notre pays, sous le leadership de Son Excellence le Président Macky SALL, a
résolument poursuivi ses gigantesques chantiers en termes d’infrastructures routières
et autoroutières. Plus d’une dizaine de projets sont ainsi achevés ou en cours
d’achèvement pour un linéaire de 586 Km, engendrant un coût total de 283,4
milliards FCFA.
En effet, comme l’a rappelé le Chef de l’Etat dans son Message à la Nation à
l’occasion du nouvel an, nous avons achevé des projets emblématiques, comme la
première phase du TER, le pont Nelson Mandela Foundiougne et celui de
Marsassoum, l’autopont de Keur Massar, les axes routiers Tambacounda-GoudiryKidira, et Louga-Dahra, entre autres.
Au total, 60 chantiers d’infrastructures sont actuellement en cours d’exécution, mettant
à contribution le secteur privé national et une main d’œuvre intensive. Parmi les
projets phares, nous pouvons énumérer :
La ligne du BRT entre Guédiawaye et Dakar ;
La 2e phase du TER, entre Diamniadio et AIBD ;
La route du Daandé Maayo ;
L’axe Kidira-Bakel ;
L’autoroute du Nord Dakar-Tivaouane-Saint-Louis, dont les travaux
démarrent en 2023 en cohérence avec le regain de trafic lié à l’exploitation
de nos hydrocarbures ;
Le Programme de Connectivité des Zones de Production Agricole, dans les
régions de Kaffrine, Kaolack et Thiès, dont le montage financier est bouclé ;
Le Programme Spécial de Désenclavement (PSD).
Des projets phares, auxquels s’ajoutent d’autres initiatives spécifiques d’équité
territoriale, exécutées par le PUDC, le PUMA et le PROMOVILLES, pour un
maillage complet du pays en routes bitumées, pistes carrossables,
infrastructures hydrauliques et électriques. Et ce sont tous ces efforts qui ont
hissé notre pays à la 8e place du classement Global Economy des meilleurs
réseaux routiers et autoroutiers d’Afrique, sur 38 pays évalués.
Focus sur quelques projets à fort potentiel
Le Programme Spécial de Désenclavement (PSD)
Il concerne l’aménagement de 2700 Km de routes en milieu rural ou
intercommunal, 150 Km de voiries urbaines dans les grandes villes, la mise à
niveau à niveau du réseau structurant sur un linéaire de 100 km ainsi que la
construction d’ouvrages d’art sur l’étendue du territoire, sur une période de 5
ans. Les travaux seront réalisés par des entreprises locales, ce qui devra
favoriser la promotion du secteur privé national (60 entreprises nationales
impliquées) et l’emploi des jeunes (50.000 emplois prévus pour la période du
programme).
Programme de Connectivité des Zones de Production Agricole (PCZA)
Dans le cadre de ces efforts entrepris par l’Etat pour désenclaver les zones de
production agricole, la Banque Mondiale apporte également son appui à
travers le financement du Programme de Connectivité des Zones de Production
Agricole (PCZA) qui concerne la construction et la réhabilitation de 343 km de
routes bitumées et 150 km de pistes dans les régions de Kaffrine, Kaolack et
Thiès.
Le Programme de Désenclavement des Zones Agricoles et Minières
(PDZAM)
Il en est de même pour le Programme de Désenclavement des Zones Agricoles
et Minières (PDZAM), financé par la BAD et l’OFID, qui va cibler, en plus de
l’aménagement des routes du Daandé Maayo, l’aménagement et le bitumage
de la route Louga-Keur Momar Sarr-Richard Toll, la Boucle du Riz et le
renforcement de la Nationale 2 entre Thiès et Kébémer le tout sur 276 Km.
Les autoroutes Mbour-Fatick-Kaolack et Dakar-Tivaouane-Saint Louis
S’agissant du développement d’un réseau autoroutier moderne et répondant
aux standards internationaux, notre pays est sur la bonne voie. En effet, après
la mise en service avec succès des autoroutes AIBD-MBOUR-THIES et THIESTOUBA, le Gouvernement a démarré en 2021 les travaux de construction de
l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack qui avancent à un rythme satisfaisant. Par
ailleurs, les travaux de réalisation de l’autoroute du Nord entre DakarTivaouane et Saint Louis, démarreront en début 2023 pour permettre à notre
pays de maximiser les profits tirés de l’exploitation des hydrocarbures.
L’aménagement de cette voie rapide combinée avec la construction du pont
de Rosso devra accélérer le développement des zones agricoles de la vallée
du fleuve Sénégal.
Compte tenu du niveau de trafic actuel sur l’autoroute Dakar-Diamniadio, la Voie de
Dégagement Nord sera prolongée en Autoroute jusqu’à Diamniadio pour augmenter
l’offre de mobilité et améliorer la fluidité du trafic dans l’agglomération dakaroise.
2. Quelques perspectives dans le sous-secteur des transports terrestres
Poursuite du Programme de modernisation du parc de transport à Dakar et dans
les régions
Le Programme phare de modernisation du parc de transport à Dakar et dans les
régions sera poursuivi en 2023 avec l’accélération de la mise en œuvre de la phase
de renouvellement des 680 minibus à Dakar ainsi que la modernisation des véhicules
de transport de proximité pour la desserte des banlieues dakaroises et certaines
villes de l’intérieur du pays.
Le renouvellement des taxis opérant à l’Aéroport international Blaise DIAGNE (AIBD)
sera aussi poursuivi en vue de garantir aux populations des conditions de
déplacements satisfaisantes, confortables et sécuritaires. Parallèlement à ce
programme, un projet de renouvellement de 2000 taxis sera aussi mis en œuvre en
collaboration avec le Fonds de Développement des Transports terrestres (FDTT) et
SENIRAN.
Le Fonds de Développement des Transports Terrestres a reçu l’instruction d’accélérer
le programme de renouvellement des parcs de transports publics au Sénégal. Ce
programme concerne les minibus (pour remplacer les véhicules 7 places), les
autocars et les véhicules gros porteurs.
Pour compléter le tableau relatif à l’amélioration des conditions de mobilité urbaine,
notamment dans la Région de Dakar, la société Dakar Dem Dikk entame un processus
de restructuration. Dans un court terme, elle devrait se doter d’un nouveau parc de
bus à travers un programme d’acquisition de 1400 unités, en cours de finalisation.
ACTUALITES
Plainte de la mairie contre Cheikh Niass: Des jeunes de Léona Niassène s’érigent en bouclier contre Serigne Mboup

Suite à la plainte déposée par la mairie de Kaolack contre le responsable politique de Pastef et guide religieux, Cheikh Niass, des jeunes de Léona Niassène ont tenu un point de presse pour manifester leur soutien et solidarité à leur frère qui selon eux a été ciblé par les autorités municipales.
Selon le porte-parole du jour Cheikh Fata Niass, les autorités municipales ont déploré cette agitation faite à l’endroit de leur frère. « À seulement trois jours de la Ziarra annuelle de Léona Niassène, un incident survenu devant la maison du Khalife général a suscité l’indignation de nombreux fidèles et mis en lumière des tensions entre la population et les autorités municipales. Un camion chargé de sable devait être déversé devant le domicile du Khalife. Une initiative mal perçue par les fidèles présents sur les lieux qui ont aussitôt exprimé leur mécontentement. Ils estiment que la poussière dégagée par ce sable risque de nuire à l’accueil des milliers de pèlerins attendus lors de cette grande cérémonie religieuse. C’est ce qui est à l’origine du problème entre les jeune de Léona Niassène et les autorités municipales », a-t-il ajouté.
Ce dernier annonce qu’ils vont pas rester les bras croisés. « Nous allons soutenir notre frère et l’accompagner au commissariat. Il n’a rien fait. La mairie doit arrêter. Serigne Mboup nous a déçu. Nous avons placé notre espoir en lui mais malheureusement, cette équipe municipale n’a rien fait pour la cité religieuse », a-t-il conclu.
Ndeye Maty Gueye
ACTUALITES
Dialogue national au Sénégal : Cheikh Ibrahima Diallo dénonce l’exclusion de son parti PJD

Dans le cadre de l’ouverture d’un dialogue national, les autorités politiques ont lancé une initiative visant à rassembler les partis politiques du Sénégal. De nombreux partis et coalitions ont été conviés, toutefois, certaines formations politiques comme le Parti pour la Justice et le Développement (PJD), n’ont pas été invités. Son président, Cheikh Ibrahima Diallo, a exprimé son indignation face à cette exclusion lors d’un point de presse.
« C’est une erreur d’entamer un dialogue sans inviter tous les partis politiques. Sans invitation nous ne pouvons pas y participer », a-t-il dénoncé.
Et d’ajouter « Si l’absence de certains partis légalement reconnus résulte d’un oubli, il faut corriger cela immédiatement. Je réclame notre droit, et cela doit être respecté. Il est inadmissible que le gouvernement appelle à un dialogue sans que tous les partis politiques soient convoqués. Je n’ai reçu aucune invitation. »
Le leader du PJD rappelle que les partis politiques doivent bénéficier d’un soutien financier pour pouvoir mener à bien leurs missions auprès des populations.
« Notre parti est légalement constitué et a reçu son récépissé en 2014. Comment peut-on inviter des coalitions sans convier certains partis alors que ce sont ces derniers qui les composent ? Les coalitions sont souvent éphémères, contrairement aux partis qui en sont la base. »
Selon lui, cette mise à l’écart traduit une volonté dissimulée « S’ils cherchent à éliminer certains partis qu’ils sachent que cela est anormal. Nous réclamons notre droit. »
Cheikh Ibrahima Diallo insiste sur la nécessité d’une transparence totale dans ce processus,
« Lorsqu’on lance un dialogue national, tous les partis politiques doivent être invités. Ce n’est pas normal que le gouvernement organise une telle rencontre sans convier l’ensemble des formations. Il semble qu’on cherche à faire disparaître les partis politiques. »
En conclusion, le président du PJD appelle à l’unité et à la justice.
« Réduire le nombre de partis politiques est une erreur à ne pas commettre. Je demande que ces fautes soient corrigées », a-t-il conclu.
Ndeye Maty Gueye
ACTUALITES
Contribution/ L’an un du régime « Patriotes » : Son Excellence le Président de la République Bassirou Diomaye Faye sur les rampes de la réussite du « Projet »

Les tonneaux vides font beaucoup de bruits comme dit l’adage. Le clan de l’opposition doit pouvoir se taire au moins une fois pour laisser travailler cette troisième alternance élu démocratiquement avec plus de 54%. Reconnaissons que depuis que son Excellence le Président de la république Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont pris les rênes du pouvoir pour la première fois l’espoir est permis.
La situation du pays était catastrophique et le foncier national a été dilapidé. La vie était excessivement chère. Heureusement, grâce au duo « Patriotes » Diomaye-Sonko une lueur d »espoir illumine le visage de beaucoup de Sénégalais d’ici et d’ailleurs. Aujourd’hui, le Président de la république Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont pu en seulement 12 mois inscrire le pays sur les rails de la stabilité. Dès leur accession au pouvoir, ils ont épongé les arriérées que l’Etat du Sénégal trainait depuis des années à payer aux opérateurs économiques qui gèrent la distribution de semences agricoles. Le prix de l’engrais a été diminué de 20% sans oublier l’engagement de la SONACOS à valoriser les ressources locales et à répondre aux besoins de ses clients. Ils ont mis fin aux accords de pêche avec l’UE et des pays de la sous-région. La publication du rapport de la cour des comptes est la preuve palpable d’une gouvernance sobre et vertueuse sous l’ère des « Patriotes » comme promis et tel que beaucoup de nos concitoyens l’attendaient. Plus que jamais, nous devons unir nos forces pour défendre et soutenir son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye et son PM Ousmane Sonko pour la réussite du « Projet » dans le Jub, Jubbal, Jubbaneti en phase avec le « Référentiel Sénégal 2050 ».
Andel Kitane, président du mouvement KEP, président des adjoints aux maires du département de Kaolack, responsable politique à Latmingué, porte-parole de l’association des adjoints aux maires du Sénégal et allié de Pastef
ACTUALITES
1 an du président Diomaye Faye à la tête du pays: Babacar Chadiya Sokhna « L’espoir s’est transformé en désespoir »

24 mars 2024, 24 mars 2025 voilà, un an jour pour jour que le président Bachir Diomaye Diakhar Faye est à la tête du pays. Une occasion pour Babacar Chadiya Sokhna, membre du parti Alliance pour les Forces de Progrès (AFP), par ailleurs président de l’association Sam Sa Makaane Sénégal de faire une analyse « objective » sur la première année du tandem Diomaye-Sonko.
Selon monsieur Sokhna, « l’espoir s’est transformé en désespoir ». « La population est inquiète vue la situation que traverse le pays. Nous avons besoin de résultats qui seront ressentis par la population dans la vie quotidienne. Le président Diomaye nous avait demandé que deux mois pour mettre le pays sur les raille de l’émergence. Nous en sommes à 12 mois et nous avons constaté que les promesses sont plus importantes que les actions. La vie est chère, les difficultés sont nombreuses. Certes, il y’a des efforts mais les populations doivent ressentir cette amélioration », a-t-il expliqué.
A en croire, Babacar Sadiya Sokhna, il faut que les autorités pensent au développement de l’agriculture, à l’industrialisation du pays pour espérer un développement durable. Les paysans sont très fatigués. Les récoltes ne sont pas bonne cette année. Ils ont besoin d’aide. Et là, il faut que les autorités notamment celles municipales et départementales assistent les personnes vulnérables.
Il faut noter que monsieur Sokhna s’est prononcé sur la situation du pays à l’occasion d’une journée de distribution de ndogou et de soutien au profit des malades du centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass. « C’est pas notre première édition. Nous avons débuté cette action depuis 2013. Chaque année on se regroupe ici au niveau de l’hôpital pour une séance de distribution de Ndogou. J’invite les politiques à orienter leurs actions dans le domaine social. Il faut penser à la couche sociale diminuée », a-t-il conclu.
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