Connect with us

ACTUALITES

Marché Médina Baye de Kaolack: L’association des Talibés Baye tire sur Yaye Fatou Diagne et rétablit la vérité

Publié

on

L’association des Talibés Baye Niass n’a pas tardé à réagir aux propos de la coordinatrice du PROMOGEM, Yaye Fatou Diagne, par ailleurs maire de Ngathie Naoudé. Dans un communiqué parvenu à Kaolack Infos, l’association des Talibés Baye fustige la sortie « maladroite » de Yaye Fatou Diagne qui, selon elle, marche dans « l’incompétence et l’ignorance »

« Yaye Fatou Diagne

Ressaisissez vous, les hommes passent mais les institutions demeurent. Votre discours et votre comportement n’ont qu’une caractéristique commune avec le marché de Médina Baye que vous êtes censé moderniser: celle d’être vendu illégalement!

Quand vous osez parler de BOT pour expliquer le fait que Modou Ndiaye Rahma, en sa qualité de promoteur engagé par la Mairie, ait mis le marché de Médina Baye à SON NOM, est ce de l’ignorance ou de l’incompétence? Ce BOT n’existe pas

Nous allons parfaire vos connaissances, d’ailleurs une bonne formation ne vous fera pas de mal, conseil d’ami! Dans le cadre d’un BOT, l’Etat donne l’EXPLOITATION à durée déterminée d’un bien public à un privé moyennant un service rendu. Comment dans ce cas nébuleux, Modou Ndiaye Rahma qui a admis à la télévision que le marché lui appartient dorénavant, se retrouve propriétaire et redonne ce marché à l’Etat pour l’exploitation ! C’est le monde à l’envers !

Le retard d’un marché remis au promoteur en 2014, vous l’attribuez au Covid, ok on passe!

Au moins dans vos propos, vous admettez que le Président de la République a débloqué 2 milliards de nos francs pour soutenir les commerçants (ce qui aurait dû rendre les cantines gratuites) mais que ces derniers les trouvent toujours trop chères! C’est normal, c’est juste le paradoxe des mensonges qu’on veut rendre vrais à tout prix!

Vous avez oublié de préciser que le marché qu’il a construit coûte moins d’un milliard, qu’il ne respecte pas les normes des établissements devant accueillir du public et qu’il n’a jamais eu d’autorisation de construire.

De plus, le promoteur en voulant museler ses détracteurs, a promis ça et là des cantines à des habitants de Médina. La demande dépasse largement l’offre!

Médina Baye, terre sainte où Mame Baye Niasse a offert ce terrain à usage de marché public pour la population mais où l’histoire retiendra qu’un promoteur véreux l’a mis à son nom par cupidité et malhonnêteté.
C’est ce que vous tentez de défendre pauvre dame?

Poursuivons, dans votre laïus, vous dites que le privé vous a donné à vous, agence publique et étatique, la gestion de son bien? Cette contradiction frise la blague ! pour votre gouverne cela est impossible, , c’est l’état qui peut donner la gestion d’un marché à un privé après un appel d’offres, et non le contraire ! Le PROMOGEM ne peut pas gérer un bien privé.

Une dernière question Yaye Fatou Diagne : la mission du PROMOGEM assignée par le Chef de l’État ne s’arrête qu’au marché de Médina Baye, votre agence n’a été créée que pour défendre  Modou Ndiaye Rahma? on ne vous entend que sur ce marché !

Malheureusement pour vous, votre passage à la tête du PROMOGEM, va suivre le chemin des autres agences que vous avez eu à diriger : PAS DE RÉSULTATS ET INCOMPÉTENCE ! Au moins vous êtes fidèle à votre démarche !
Ressaisissez vous et allez moderniser les marchés du Sénégal si vous le pouvez », peut-on lire.

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

ACTUALITES

Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

Publié

on

La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

Publié

on

À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

Continuer la lecture

ACTUALITES

Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

Publié

on

C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

Publié

on

Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.

La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.

Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.

Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.

Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.

Ndeye Maty Gueye

Continuer la lecture

Tendance