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En route vers le grand Magal de Touba : À la découverte d’Elhadji Fallou Mbacké, deuxième Khalife général des Mourides

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Cheikh Mouhamadou Fadel Mbacké est sans doute le plus célèbre des héritiers de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme. Communément appelé Serigne Fallou Mbacké, ce deuxième khalif de Serigne Touba était crédité du don de voir se réaliser toutes les prières qu’il formulait.

De son vivant à nos jours, nombreuses sont les personnes qui demeurent avec la conviction qu’il suffit de faire appel sept fois à Serigne Fallou pour obtenir la réalisation de ses désirs. Une grande figure de la confrérie mouride dont l’histoire exige qu’on revient sur l’itinéraire de cet érudit de l’Islam.

 

A Touba pour les besoins du Grand Magal, la grande attraction est toujours le mausolée de Serigne Fallou Mbacké, le deuxième Khalife général des mourides. Cet endroit ne désemplit jamais de monde. Que cela soit en période de magal ou non. Dans le mausolée de cet érudit et partout ailleurs, nombreuses sont les personnes qui viennent avec la conviction qu’il suffit de faire appel à Serigne Fallou sept fois pour obtenir la réalisation de ses désirs.

 

Né le 27 juin 1888 à Darou Salam soit au 27éme jour du mois de Rajab, Cheikh Mouhamadou Fadl Mbacké était crédité du don de voir se réaliser toutes les prières qu’il formulait. D’où l’appellation de «Borom na ame mou ame», par son père, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme.

 

A l’image de son frère Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké, Sokhna Awa Bousso, la mère de Serigne Fallou est issue d’une famille maraboutique, qui a donné plusieurs imams à Touba. L’anniversaire de la naissance de Serigne Fallou, le «Kazu Rajab», est un événement bien connu de la confrérie, car assisté par des centaines de milliers de disciples. Serigne Fallou entama ses études coraniques chez Serigne Ndame Abdou Rahmane Lo à Darou Halimoul Kabîr. Ses oncles Mame Mor Diarra et Mame Thierno Birahim ont également beaucoup contribué à ses études. Sous le Ndigueul de son père et guide, Serigne Fallou a fondé plusieurs villages dont : celui de Ndindy (1913), Bogorel (1914), Mbepp (1930), Merina bobo (1932), Khayane (1938), Touba Merina (1948), Nayroul Marame (1952), Aliyeu (1950), Touba Sourang (1961) et Touba Bogo (1962). Le développement de la ville sainte de Touba s’est aussi effectué sous son magistère, notamment par la création de forages et du célèbre marché «Occasse» de Touba.

 

En 1945, Serigne Fallou, devenu second khalife, se plongea corps et âme dans la poursuite des travaux de la Grande Mosquée. Il eut l’honneur, de procéder à son inauguration, le 7 Juin 1963 et d’y diriger la première prière. Son khalifat est encore évoqué de nos jours comme une période particulièrement faste pour notre pays. Les Sénégalais, toutes confréries confondues, le considèrent comme un vrai ascète, un homme qui a reçu du créateur le pouvoir de faire des miracles.

 

L’on rapporte aussi que Serigne Fallou Mbacké, tel un vrai talibé, était dévoué à son père. Pour preuve en 1927, date de la disparition de Serigne Touba, il fit 28 copies reliées du Saint Coran dont il fit don à Cheikh Ahmadou Bamba. Il lui offrit également sa maison, sise alors à l’avenue de la gare à Diourbel. Une belle maison qui était couverte de tuiles rouges avec, à chaque angle, le signe de l’étoile et du croissant lunaire. C’est après la disparition de son père que Serigne Fallou Mbacké a également effectué son premier pèlerinage à la Mecque.

C’est dans la nuit du 06 août 1968 que El Hadj Mouhamadou Fallou Mbacké s’éteignit à Touba plongeant le monde mouride dans une tristesse jamais égalée. De cette date à nos jours, sa notoriété reste intacte aux yeux des talibés mourides et des disciples des autres confréries.

#mouride_officiel

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Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

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La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

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Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

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À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

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Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

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C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

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Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

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Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.

La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.

Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.

Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.

Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.

Ndeye Maty Gueye

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