Connect with us

ACTUALITES

La Politique au Sénégal: Entre Manœuvres Présidentielles et Amnisties Récurrentes, un Regard Approfondi sur les Enjeux Actuels (Par Ndiawar Diop)

Publié

on

La situation politique au Sénégal est depuis plusieurs semaines maintenant sous les projecteurs en raison du report des élections, des allégations de complots présumés orchestrés par Amadou Ba et tout dernièrement du souhait du président Macky Sall de faire votrr une loi d’amnistie pour protéger un certain nombre de politiques.

Aussi des allégations de complots présumés émergent, mettant en cause le président Macky Sall et sa proposition d’une loi d’amnistie. Beaucoup d’observateurs pensent que cette proposition du président d’amnistier des événements tragiques semble davantage être une tactique visant à protéger sa famille, ses amis, ses ministres et ses partisans.

Pour analyser pleinement ces événements, il est essentiel de plonger dans l’histoire complexe des amnisties qui ont marqué le pays.

Les racines des amnisties au Sénégal remontent à 1963, lorsqu’une loi a été votée pour amnistier les auteurs de troubles politiques qui ont entraîné la mort d’environ cinquante personnes. Cette pratique a perduré au fil des décennies, impliquant des personnalités politiques notables telles que Mamadou Dia. En mars 1974, Dia a été gracié par le président Léopold Sédar Senghor, puis amnistié en avril 1976, un mois avant le retour du multipartisme au Sénégal.

Les événements douloureux de Casamance en 1982 ont été suivis d’une nouvelle loi d’amnistie pour effacer les faits et crimes liés à cette période. Des situations similaires se sont reproduites en 1988 et en 1991, avec des amnisties ciblant le conflit persistant dans la région de Casamance.

En 2002, l’Assemblée nationale sénégalaise a adopté une loi d’amnistie couvrant les infractions commises de 1983 à 2004, notamment celles liées aux consultations électorales ou ayant des motivations politiques.

Cependant, ces mesures d’amnistie ont suscité des préoccupations quant à l’absence de responsabilité politique, avec des politiciens professionnels considérant parfois la population comme un « bétail à abattre ». Les querelles politiques semblent régulièrement se traduire par des pertes humaines, suivies d’une apparente impunité, souvent effacée par une loi d’amnistie ultérieure.

La proposition récente du président Macky Sall d’examiner les possibilités d’une nouvelle amnistie, spécifiquement pour ceux ayant perdu leurs droits de vote, soulève des questions importantes sur les motivations sous-jacentes. Présentée comme une tentative de consolider le dialogue national et d’ouvrir la voie à une plus grande ouverture politique, cette démarche pourrait également être interprétée comme une stratégie visant à protéger non seulement ses partisans, mais aussi sa famille, son gouvernement et éventuellement sa propre personne avant son départ.

Les politiciens professionnels au Sénégal semblent s’engager dans des querelles dénuées de raison, entraînant souvent des pertes humaines considérables du côté des forces de l’ordre ou de la population. Cependant, après ces épisodes, aucune responsabilité n’est clairement établie, et tout semble pouvoir être effacé par une loi d’amnistie, réinitialisant ainsi les compteurs pour de futures purges.

L’article 67 de la Constitution sénégalaise encadre l’amnistie, avec des conséquences variées en fonction du moment de son application par rapport aux poursuites en cours. Cette utilisation récurrente de l’amnistie soulève des questions fondamentales sur son impact potentiel sur la responsabilité politique, mettant en lumière les défis auxquels est confronté le système politique sénégalais.

En date du 28 septembre 2022, le président Macky Sall, évoquant la consolidation du dialogue national et l’ouverture politique, a demandé au professeur Ismaïla Madior Fall, Garde des sceaux, ministre de la Justice d’alors, d’examiner les possibilités d’une amnistie pour les personnes ayant perdu leurs droits de vote. Il a réitéré ce souhait dans son dialogue du 26 Février 2024. Cette annonce ouvre la voie à une potentielle ‘énième’ loi d’amnistie au Sénégal, soulevant des questions sur son impact à court et à long terme sur la responsabilité politique et la justice.

Aujourd’hui, dans le camp du président, presque personne ne s’y oppose, car il tient le décompte de tous les acteurs impliqués. Yallah Rekka Xam.

En fin de compte, il semble que le peuple sénégalais soit le véritable perdant dans ce jeu politique, où les politiciens professionnels semblent souvent prioriser leurs intérêts personnels au détriment du bien-être collectif. La question de l’amnistie demeure un sujet complexe et controversé, illustrant les défis persistants auxquels est confronté le système politique sénégalais, et son impact sur l’avenir politique du pays demeure un enjeu important.

ALABONI POLITIQUE !

Par Ndiawar Diop

www.ndiawardiop.com

ACTUALITES

Kaolack/ Fête du 1er mai: Les enseignants affiliés à l’UDEN listent les problèmes et défis pour une éducation plus juste

Publié

on

Les membres de l’Union Démocratique des Enseignants du Sénégal (UDEN), section département Kaolack, se sont rassemblés pour célébrer la fête du 1er mai au cœur de la ville de Kaolack. Une occasion pour ces travailleurs d’affirmer haut et fort leur détermination à défendre les droits des enseignants et à œuvrer pour une éducation pour tous.

Selon Abdoulaye Dia, secrétaire général départemental de l’UDEN le droit des travailleurs surtout ceux des enseignants doivent être respectés. « Aujourd’hui, nous ne célébrons pas seulement le travail, mais la dignité des travailleurs, en particulier celle des enseignants, qui sont les architectes de l’éducation, ceux qui forment les citoyens de demain. Le 1er mai est une journée de lutte. Il nous rappelle le combat de ceux qui ont payé le prix à travers leur engagement, afin que nous puissions être dans de meilleures conditions.
Nous devons nous lever ensemble pour un système éducatif plus juste, plus équitable et respectueux de ceux qui œuvrent pour sa réussite », a-t-il expliqué.

À l’en croire, aujourd’hui au Sénégal, les enseignants et enseignantes sont confrontés à de nombreux défis. Il s’agit entre autres, la sous-rémunération, le manque de moyens pour travailler dans de bonnes conditions, le surcharge des programmes, l’absence de formation continue, et surtout une reconnaissance institutionnelle souvent insuffisante de la part des autorités. Ces défis ne sont pas nouveaux, mais ils sont de plus en plus présents.

« Cette situation nécessite une réponse urgente et concrète. Il est temps de prendre en charge les revendications légitimes pour garantir un avenir plus serein. Défendre nos droits et améliorer nos salaires. Nous continuerons à nous battre pour la reconnaissance de nos actions. Cela doit être soutenu par une politique éducative sérieuse et ambitieuse. Il est de notre devoir de bâtir un avenir dans lequel chaque enfant sénégalais, peu importe son origine, ait accès à une éducation de qualité. Nous réaffirmons notre engagement pour un enseignement de qualité et pour le respect des droits des enseignants », a conclu Abdoulaye Dia, secrétaire général départemental de l’UDEN.

Ndeye Maty Gueye

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

Publié

on

La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

Publié

on

À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

Continuer la lecture

ACTUALITES

Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

Publié

on

C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

Continuer la lecture

Tendance