Connect with us

ACTUALITES

Khondiogne/Tattaguine: Les populations exigent un passage à niveau et une sortie sur l’autoroute à péage Mbour-Fatick-Kaolack

Publié

on

D’abord nous tenons à remercier tous le monde qui a fait sien, ce problème. Vous voyez, c’est un rassemblement spontané des habitants des quartiers Garage et de Médina Dokh si ce n’est les deux plus grands quartiers en termes de superficie et d’habitants du village de Khondiogne.

Il s’agit de la situation déplorable et inconfortable que nous a causé l’autoroute à péage Mbour-Fatick-Kaolack. En effet, c’est un canal de deux mètres de hauteur qui est érigé pour servir de passage piéton sur une piste séculaire empruntée par les cultivateurs et leurs productions, les bergers transhumants et leurs troupeaux pour atteindre Djolof, les habitants des autres amont ainsi que les élèves de Médina Dokh qui sont dans l’école élémentaire de Khondiogne. Au minimum, ces élèves font la centaine par jour.

N’oubliez pas que nous sommes dans une zone où l’agriculture est la principale activité. Comment ces paysans vont faire pour évacuer leur récolte ? Pour accéder aux champs? Ils seront obligés de faire un grand détour de près de 3km alors que cette piste était la mieux adaptée. Et quid de ce beau monde énumérer tantôt ? Nous demandons à ce que ce passage piéton soit élargi et élevé en hauteur pour permettre à tous ce monde de vaquer sans être inquiété à leurs occupations. Sinon les conséquences seront incommensurables et il y aura inévitablement un taux d’abandon scolaire jamais égalé dans cette zone.

L’autre préoccupation de la population, pas la moindre, c’est qu’il n’a pas été prévu sur l’autoroute à péage une sortie à partir de Médina Dokh surtout sur cette route nationale qui mène vers Fimela.

Comment peut-on construire une autoroute pareille sans tenir compte de la population de cette zone du KHIRENA? Il y a plus de cinq communes à desservir à savoir Loul Sessene, Djilass, Dioffior, Fimela, Samba Dia et Palmarin. Toute cette population emprunte cette route Ndiosmone-fimela pour accéder à l’intérieur du Sénégal.

Mais le fait le plus important qui devait les obliger à faire une sortie à hauteur de Médina Dokh c’est l’exploitation prochaine du pétrole de Sangomar. C’est cette route qui est la plus adéquate et plus apte en termes de distance, de temps et d’accessibilité (moins de 40 km) pour permettre l’évacuation rapide de ces ressources naturelles.

L’autre aspect c’est que sans cette sortie, nous seront obligés de descendre à Thiadiaye pour ceux qui quittent Dakar, empruntée la route nationale N1 jusqu’à Ndiosmone pour ensuite revenir et passer sous l’autoroute à péage… Ceux qui quittent Kaolack, Fatick seront obligés de descendre à Keur Martin à la sortie de Tattaguine pour emprunter la nationale N1 aussi faire une dizaine de km avant de venir passer sous l’autoroute… Vous voyez ce que ça fait.

Donc nous interpellons le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son gouvernement à corriger ces erreurs et désagréments notés dans la construction de l’autoroute à péage au niveau du village de Khondiogne dans la commune de Tattaguine et chef-lieu d’arrondissement.

Je rappelle que le comité chargé de la gestion des impenses est au courant de cette situation et veule nous en dormir ce que nous n’accepterons pas.
Ils nous faut une passage à niveau digne de son nom et une sortie de l’autoroute à péage ici à hauteur de Médina Dokh…

Birama NDIAYE, journaliste natif de Khondiogne et porte-parole du Collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Palmarin-Djiffére.
14 Avril 2024

ACTUALITES

Absence d’infrastructures de base: Les populations de Ndramé Escale dans la rue

Publié

on

La commune de Ndramé Escale manque presque de tout. Les habitants de cette localité située dans le département de Nioro(région de Kaolack) n’ont pas manqué de manifester leur ras-le-bol face à la précarité que leur localité est confrontée. Arborant des brassards rouges, les populations de Ndramé Escale sont montées en créneau en descendant dans la rue pour manifester leur colère et interpeller les autorités. Aussi ont-elle remis un mémorandum aux autorités territoriales. 

L’absence d’infrastructures de base, de structures de santé adéquat dans certains villages, de pistes de production, d’électricité dans près de 13 villages et d’infrastructures hydrauliques plombe le développement de cette commune.
Également, le renforcement de la sécurité devient une priorité pour les habitants de cette localité afin de leur permettre de lutter contre les vols de bétail.
Selon les initiateurs de cette marche pacifique, l’éducation connaît aussi des problèmes avec un nombre déficitaire d’enseignants dans les établissements scolaires de la commune.
La manifestation a rassemblé une large part de la population : jeunes, femmes, leaders communautaires, notables, responsables religieux, membres d’Associations Sportives et Culturelles (ASC), groupements de femmes, élèves, enseignants, entre autres.
JC
Continuer la lecture

ACTUALITES

Contribution/ 50 ans de la CEDEAO : Changer ou Périr pour une renaissance de l’intégration ouest-africaine ( Par Babacar Touré)

Publié

on

Du 18 au 20 juin 2025 à Dakar, Afrikajom Center, en partenariat avec la société civile ouest-africaine, organise une conférence régionale placée sous le thème : « La CEDEAO à 50 ans : Changer ou Périr – Pour une Renaissance de l’Intégration Régionale ».

Cette conférence régionale majeure réunira les États membres, la société civile, les universitaires, les médias et le secteur privé autour d’un carrefour d’idées. Au cœur des discussions : l’avenir de l’intégration ouest-africaine face aux défis contemporains.

Les participants analyseront en profondeur les enjeux actuels et élaboreront une feuille de route pour une CEDEAO renouvelée, plus proche des citoyens et mieux armée face aux défis du 21e siècle.

Organisée par Afrikajom Center, cette rencontre mobilisera plus de 50 experts et acteurs régionaux de premier plan. Les travaux s’articuleront autour de quatre axes principaux :

● Gouvernance et réformes institutionnelles

● Sécurité régionale et réponse aux crises

● Intégration économique et développement durable

● Innovation numérique et transformation digitale

Créée il y a un demi-siècle pour promouvoir l’intégration économique ouest-africaine, la CEDEAO traverse aujourd’hui une période charnière. Face aux défis sécuritaires croissants, aux tensions politiques et aux mutations socio-économiques, l’organisation doit se réinventer pour rester pertinente et efficace.

Le diagnostic est sans appel : la CEDEAO doit se transformer en profondeur, faute de quoi elle risque de perdre sa légitimité. Afrikajom Center plaide pour une refondation basée sur trois piliers : la démocratie participative, la justice sociale et la souveraineté collective.

Cette initiative s’inscrit dans la mission d’ Afrikajom Center de promouvoir une gouvernance régionale inclusive et démocratique. L’objectif est de catalyser une transformation profonde de la CEDEAO pour en faire une organisation véritablement au service des peuples ouest-africains.

Un partenariat stratégique en faveur du renouveau de la CEDEAO
En s’associant pleinement à cette activité aux côtés d’Afrikajom Center, AfricTivistes, réseau panafricain, réaffirme son engagement en faveur de la démocratie, de la bonne gouvernance et des droits humains, en parfaite cohérence avec la mission de la CEDEAO.

Depuis une décennie, à travers ses actions de veille citoyenne, de renforcement des capacités des organisations de la société civile, de lutte contre la désinformation et les restrictions numériques, ou encore de promotion des technologies civiques pour une participation inclusive, AfricTivistes contribue activement à la consolidation démocratique sur le continent.

Son implication dans l’observation électorale, la prévention des conflits et la mobilisation citoyenne, notamment des jeunes, s’aligne avec les objectifs du Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance de la CEDEAO, tout en renforçant la coopération régionale à travers des initiatives transnationales portées par les citoyens eux-mêmes.

La commémoration des 50 ans de la CEDEAO est donc envisagée comme un moment de rupture, une bascule vers une nouvelle ère d’intégration, plus horizontale, plus juste et plus ancrée dans les réalités sociales, politiques et économiques de l’Afrique de l’Ouest.

Parce que changer, c’est survivre. Et refonder, c’est construire ensemble l’avenir de la région.

Par Babacar Touré, journaliste

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack: 9 435 candidats aux examens du Cfee, Bfem et Bac sont sans extraits de naissance

Publié

on

Un comité régional de développement axé sur la préparation des examens de la sessions 2025 a été organisé ce mardi, à la salle de conférence de la gouvernance de Kaolack. L’objectif de cette rencontre était de faire le point sur le déroulement des examens, sur la situation des centres d’examen et celle des élèves sans extraits de naissance. La réunion présidée par le gouverneur de la région, a réuni les acteurs de l’éducation, les parents d’élèves, les élus locaux entre autres autorités locales.
La région de Kaolack enregistre 20 544 candidats au Certificat de Fin d’Etudes Élémentaire (CFEE), 13 308 candidats pour le Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM).  273 sont inscrits pour le Bac technique (STEG) et 12 045 candidats pour le baccalauréat général. Selon l’inspecteur d’académie de Kaolack, il y’a 9 435 potaches qui risquent de ne pas être officiellement enregistrés aux examens pour manque d’extraits de naissance. « À Kaolack, 9. 435 candidats au Brevet de Fin d’étude Moyenne (BFEM) et au Baccalauréat, n’ont pas d’extraits de naissance. Nous avons 8.880 candidats sans extrait au CFEE sur un total de 20.544 et 555 candidats sans extraits de naissance pour le BFEM sur un total de 13.304. Les candidats sans extraits de naissance risquent d’être exclus des examens car l’extrait de naissance est exigé pour l’inscription officielle », a-t-il indiqué.
Au cours de cette rencontre des instructions ont été données par le chef de l’exécutif régional qui devraient permettre de poursuivre des démarches concernant la sécurisation des centres mais surtout la mise en place d’un dispositif de prévention des inondations.
JC
Continuer la lecture

ACTUALITES

Élections municipales 2027 à Kaolack: Ansoumana Dione investit Moussa Fall de l’Aprodel

Publié

on

C’est au cours de la troisième édition de la journée dédiée en la mémoire du prophète Mohamed (PSL) que le président de l’association sénégalaise des malades mentaux errants (ASSAM), Ansoumana Dione a invité les kaolackois à faire de Moussa Fall, le président du parti Aprodel, le prochain maire de la commune de Kaolack. Selon lui, Moussa Fall est le profil qu’il faut pour mener la ville de Kaolack sur les rampe de l’émergence

Ansoumana Dione n’a pas manqué de manifester son soutien et son accompagnement à l’endroit du leader du parti Aprodel. « Nous avons demandé le bon Dieu, en cette journée de prière  de faire le président Moussa Fall le prochain maire de Kaolack. Il est un personne dynamique un patriote qui aime son terroir et la ville de Mbossé a besoin de ses fils qui se sont toujours battu pour l’intérêt de tout Kaolack », a t’il dit.

« Nous avons initié cet après-midi une séance de prière pour rappeler des enseignements du prophète Mohamed PSL. Dans des situations pareilles il faut préconiser la solidarité. Chaque individu doit considérer son voisin comme sa propre personne. Nous avons prié pour la paix et la stabilité du pays. Nous ne pouvons pas parler de stabilité sans l’unité des cœurs et des esprits. Dans une situation économique très désastreuse, il faut s’en remettre à Dieu et prier. Nous devons arrêter de nous lamenter et s’en remettre à Dieu. Il appartient aux sénégalais d’œuvrer pour la paix et le développement du pays », a-t-il souligné.

Venu assister à cette séance de prières, le président Moussa Fall a rappelé les enseignements du prophète Mohamed PSL avant de féliciter et remercier monsieur Dione pour l’espoir qu’il porte sur sa personne.

Continuer la lecture

Tendance