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Mauvaise qualité de l’eau à Kaolack: 80% de la population exposée à des risques sanitaires

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Les habitants de Kaolack, en particulier ceux des quartiers de Médina Baye, Darou Rahmaty, et Sam font face à des difficultés majeures pour obtenir de l’eau potable de qualité. Cette crise touche environ 80% de la population, créant ainsi une insécurité hydrique importante qui pourrait avoir des répercussions graves sur la santé publique.

Selon Cheikh Tidiane Sarr, président du comité de développement sanitaire de Sam, « cette insécurité hydrique dans la localité aurait être source de plusieurs maladies contagieuses comme la diarrhée et autres maladies liées à la mauvaise qualité de l’eau ».

« 80% de la population utilisateurs de cette mauvaise eau risqueraient d’être attrapé par les maladies infectieuses », a ajouté Mouhamed Omar Diop, professeur de SVT.

Pour Elhadji Abdou Badio, président régional de l’ASCOSEN section Kaolack, « la présence élevée de chlorure et de sodium sur les eaux de la S’en Eau est de la non-conformité de ces paramètres aux normes du Sénégal et de l’Organisation mondiale de la santé. En tant que défenseur des consommateurs nous demandons la société en charge de la distribution des eaux, Sen’Eau et le service régional de l’hydraulique d’apporter des éclaircissements à la population sur les causes de la qualité d’eau », a t-il plaidé.

Ainsi, des prélèvements d’eau ont été effectués dans plusieurs quartiers de Kaolack pour évaluer la conformité de l’eau distribuée aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé et aux standards nationaux. Les résultats des analyses révèlent une présence élevée de chlorure et de sodium, indiquant une non-conformité avec les normes sanitaires.

« Les eaux très riches en chlorure et en sodium sont déconseillées aux personnes astreintes à un régime pauvre en sel et souffrantes d’hypertension artérielle et d’insuffisance rénale », a ajouté Mr Badio.

Le professeur Mouhamed Omar Diop, va plus loin. Selon lui, « ces eaux très riches en chlorure et en sodium seraient également responsables du cancer de la vessie, du risque de survenue de fausses couches, des maux de ventre et de douleurs d’estomac ».

Nos interlocuteurs ont lancé des initiatives citoyennes pour amener les autorités Étatiques et la Sen’Eau à mettre fin à l’insécurité de l’eau et à leur misère hydrique, en s’acquittant de leurs obligations contractuelles.

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Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

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La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

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Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

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À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

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Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

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C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

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Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

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Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.

La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.

Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.

Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.

Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.

Ndeye Maty Gueye

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