ACTUALITES
Recrudescence des cas de meurtres: Doit-on faire revenir la peine de mort ? L’avis de la population

Le Sénégal, auparavant pays de la Teranga est sur le point de devenir ces derniers jours pays de l’agressivité, sévi par des assassinats et agressions, à ne plus en finir, une insécurité totale y règne.
Reportage: Djeynaba Diallo (Stagiaire)
Le double meurtre d’Abdou Aziz Ba allias Aziz Dabala et du jeune Wally Gano, celui de l’agresseur brûlé récemment à Thiès, la fille de 14 ans tuée à Bargny et également le voleur lynché à mort, ce samedi, à Thiofack Kaolack etc, a fait susciter la colère des sénégalais et particulièrement certains kaolackois qui réclament le retour de la peine de mort.
Pour Ameth Sow, la vie n’a pas de prix, donc en aucun cas, on ne doit laisser des meurtriers continuer de vivre alors qu’ils ont ôtés la vie d’autrui. Et la peine de mort est la seule solution pour remédier à ces meurtres. « Je suis parfaitement d’accord pour le retour de la peine de mort, celui qui hôte une vie, sans raison doit être poursuivi le restant de sa vie, à moins que celà soit de la légitime défense » a-t-il affirmé.
Toutefois Ndeya Saliou estime que la peine de mort est une solution. Mais on peut également trouvé d’autres alternatives. « Comme on le dit la vie d’une personne qui nous est chère est précieuse et importante.
Pourquoi pas si quelqu’un tue, on te déverse de l’essence ou on te fait une marque de crime, mais la meilleure solution reste la peine de mort », a-t-elle tenté d’expliquer.
Demba Ba, quant-à lui trouve que la peine de mort est une solution mais si jamais, elle est appliquée, il n’y aura pas de retour en arrière même s’il y’a des meurtres par erreur, on serait obligé de tuer le meurtrier puisque c’est la loi et la loi est obligatoire. « Lorsque la peine de mort est appliquée, c’est irréversible. Ainsi, si une erreur est commise, elle ne peut être réparée. Et d’ailleurs c’est ce qu’à dit la loi de Dieu » tu tues, on te tu », c’est tout ».
Awa Seck ne partage pas cet avis, selon elle, la loi de la peine de mort doit être de retour. « Vue la situation actuelle du pays, on doit faire revenir la peine de mort puisque les personnes maintenant ignorent la valeur de la vie, la seule chose que mérite un meurtrier c’est la mort. On doit appliquer la loi de la peine de mort, si tu tues, on te tues, ainsi la paix et la sécurité va revenir dans notre cher Sénégal ».
Cependant quelle est la position de l’État ainsi que des guides religieux par rapport à cette question ? Affaire à suivre…
D.DIALLO/KAOLACKINFOS
ACTUALITES
Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.
ACTUALITES
Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.
Ils rappellent « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.
Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.
Ndeye Maty Gueye
ACTUALITES
Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.
Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.
ACTUALITES
Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.
La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.
Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.
Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.
Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.
Ndeye Maty Gueye
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