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Lettre ouverte aux députés élus de la région de Kaolack (Par Alioune SECK)

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Mesdames, Messieurs, Honorables députés !
Les citoyens de la région vous ont fait confiance en portant leurs choix sur vos personnes pour les représenter à l’Assemblée nationale. Je vous félicite vivement. Jamais dans l’histoire du Sénégal des choix n’ont été si limpides, déterminants et motivés. Un grand espoir pour un terroir jusque-là abandonné, spolié. Un terroir où ses citoyens sont appauvris (en les clouant pendant des décennies dans le clientélisme politique), exploités à des fins de positionnement personnel. Pourtant le Saloum fait partie des contrées les plus pourvoyeurs de cadres au service de la République depuis les années 50 à nos jours. De Maitre Valdiodio Ndiaye qui, avec courage porta le plaidoyer pour l’indépendance de notre Nation en passant par Babacar Ba, les Saloum Saloum n’ont jamais été en reste dans les attelages gouvernementaux successifs. Mieux, ils y ont joué des rôles de très hauts niveaux. Sur l’ensemble des premiers Ministres qui se sont succédés depuis l’ère Mamadou Dia, les fils du Saloum détiennent le record d’occupation de la station primatoriale. On peut citer, par ordre chronologique:
• Monssieur Moustapha Niass
• Monsieur Mamadou Lamine Loum
• Monsieur Souleymane Ndéné Ndiaye
• Monsieur Abdoul Mbaye
• Madame Aminata Touré Monsieur Boune Abdallah Dione
Monsieur Moustapha Niass a eu le privilège de l’occuper deux fois.
Ce positions privilégiées et honorifiques qui font que ces personnalités soient aux plus hautes stations des instances de décisions, ne se sont jamais reflétées dans le développement socio-économique de la région.
Jusqu’à l’avènement du Président Macky Sall, les infrastructures et autres actions de développement ont peu évolués. Toutefois faut-il saluer le rôle éminemment positif joué par le Ministre Babacar Ba pour la promotion du monde paysan. Grace à ce Monsieur le Saloum était un eldorado très attractif grâce la traite agricole. Celle-ci faisait tourner le commerce et le transport de sorte que la région était devenue le point de ralliement de commerçants saisonniers à la trempe de Bara Mboup fils du Milliardaire Serigne Mboup. Kaolack était également le point de ralliement de citoyens de la Sous-région tels que les maliens vendeurs de Cola. La complémentarité entre les secteurs agricole, commerciale et du transport ferroviaire faisait de Kaolack une région économiquement dynamique, et de la ville une deuxième Capitale économique. Que s’est-il passé pour un tel déclin ?
L’arrivé du système libéral consacra la naissance de privilégiés, de politiciens véreux qui dilapidaient les ressources publiques. Au moment où de grands projets urbains se développaient dans d’autres régions, Kaolack se voyait retirer sa gare ferroviaire au profit d’un projet qui profita à un privé. Faut-il aussi reconnaitre que les Privés Kaolackois la plupart fils de migrants, se sont forgés au point de contrôler tout le secteur économique lorsque les Saloum-Saloum s’arcboutaient sur des strapontins politiques et le suivisme comme uniques moyens de survie.
L’ère du système libéral marque le début du partage des biens publics par quelques privilégiés kaolackois:
• Cœur de ville et port de Kaolack
• Marché Médina Baye
• Une portion de l’ex gare routière Liberté qui obstrua la plus grande avenue de la ville de Kaolack
• Le foncier
Pire les chantiers de grande envergure du régime du Président Macky Sall (dragage du port, Promoville, l’Aéroport de Kanda, l’Autoroute à payage, le rectorat de l’Université Elhadji Niass ) sont restés à la traine.
Quant aux responsables libéraux qui se sont succédés dans la région, des querelles de positionnement et de privilèges ont porté préjudice aux besoins réels et aspirations des kaolackois. Ceux qui avaient le privilège de représenter la région à l’Assemblée nationale n’ont été que des figurants. Parmi eux une Présidente de la Commission Santé et Action sociale incapable de défendre un hôpital de niveau 3 pour Kaolack vu sa position carrefour.
En dehors de ce laxisme, Est qu’on nous fait payer jusque-là le courage, la fermeté et les positions de principes (qui caractérise le type Saloum-saloum où il se trouve) de certains de nos dignes fils qui ont marqué l’histoire par leurs positions courageuses ?:

• Opposition de Waldiodio Ndiaye à Senghor
Homme de refus Waldiodio a osé dire « non » au Colon. Il affronta le Général de Gaulle et prononça le discours de l’indépendance du Sénégal avec sa fameuse phrase « Nous disons indépendance, unité africaine et confédération ». Il s’opposa au Président Senghor et fut condamné à 20 ans de prison au côté de Mamadou Dia pour « tentative de coup d’Etat » en 1962.
• Opposition de Babacar Ba à Abdou Diouf
Artisan de l’émergence du secteur privé au Sénégal et de la création de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar, il a été qualifié par les Présidents Félix Houphouët-Boigny et Valéry Giscard d’Estaing comme « meilleur ministre des finances de l’Afrique ». Droit dans ses principes, et en contradiction avec le Premier Ministre Abdou Diouf, il fut éloigné des deniers publics et muté aux Affaires étrangères. Il finit par démissionner.
• Opposition de Moustapha Niass à Wade
Premier Ministre du Président Wade, il s’opposa aux manœuvres politiques des libéraux contraires à l’éthique et la démocratie. Il se sépara de ce dernier pour rejoindre l’opposition.
• Opposition de Aminata Touré à Macky Sall
Fidèle au Président Macky Sall à qui elle a tout donné, elle fut trahie par ce dernier au profit d’un cercle restreint de pouvoiristes.
Chers honorables, vous avez opté pour une rupture, le « Jub, Jubal, Jubanti ». Inspirez-vous de ces vaillants (es) fils set filles du Saloum. Il y’a énormément de choses que l’Etat actuel doit redresser pour la région de Kaolack. Vous avez la charge de lui indiquer le chemin, car vous représentez toute une région qui a tant donné à la Nation, par ses valeureux fils et filles, ses terres nourricières sans recevoir des contreparties de la dimension de cette contribution.
Vous allez représenter une région qui attend :
• La finalisation des chantiers entrepris par l’ancien régime ;
• La récupération de nos biens publics entre des mains privées ;
• Des aménagements urbains dignes de ce nom ;
• Des voies de contournement ;
• Un élargissement de la route nationale 1 ;
• Un port sec ;
• Des emplois pour les jeunes confinés à la conduite de motos comme unique gagne-pain ;
• Son industrialisation ;
• Le retour du train ;
• Des systèmes de canalisations adéquates ;
• Une meilleure maitrise de l’eau pour l’agriculture de contre-saison ;
• Un redécoupage administratif dans un contexte où la ville de Kaolack s’étouffe ;
• Un pôle régional dynamique avec la création d’établissements humains (nouvelle Kaolack) tampon entre Guinguinéo, Kaolack et Mbirkilane;
• Un hôpital de niveau 3 intégrant l’orthopédie et la traumatologie
Chers honorables soyez de dignes représentants crédibles et capables de porter haut les besoins réels des kaolackois. Evitez les querelles intestines, de leadership, défaut de ceux que vous avez remplacé. Concentrez-vous sur l’intérêt de Kaolack et des Kaolackois et l’histoire vous retiendra, car nous vous en seront reconnaissants éternellement. Nous vous suivons, nous vous attendons avec l’espoir qu’enfin Kaolack sera au peloton de tête des régions développées à l’horizon 2050.
Bonne chance

*Alioune SECK Alkawlakhi
Parcelles assainies Kaolack
E.mail : seckbayekl@gmail.om

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Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

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La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

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Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

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À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

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Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

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C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

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Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

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Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.

La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.

Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.

Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.

Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.

Ndeye Maty Gueye

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