Connect with us

ACTUALITES

Problème d’éclairage, insécurité etc: Les commercants du marché central de Fatick menacent de ne plus payer la taxe municipale

Publié

on

Les commerçants de Fatick ont haussé le ton, la semaine dernière lors d’un point de presse qu’ils ont tenu. Ils demandent le retour de l’électricité et l’achèvement des travaux après 08 mois que le marché central de Fatick a pris feu.

Le marché central de Fatick avait pris feu en avril dernier et avait causé beaucoup de dégâts matériels. Après 8 mois déjà, Modou Bousso, délégué du marché, dit avoir fait tous les démarches nécessaires auprès des autorités compétentes afin de régler la situation mais jusqu’à présent, rien n’est fait.

ll déclare que, la rencontre veut dire tout simplement que, c’est le désespoir des commerçants. En effet, révèle t’il que, depuis 8 mois que le marché a incendié, l’électricité n’est pas encore rétablie, les travaux aussi ne sont pas achevés. Et pourtant dit t’il, ils ont rencontré les personnes compétentes mais pas gain de cause. À part, le Gouverneur de région, Ngoné Cissé, qu’ils ont démarché pour poser le problème et malheureusement ils n’ont pas été reçu.

Le témoin a constaté dans cette zone où se trouvait le point de presse, il y a des ordures, l’électricité aussi n’est pas rétablie. « Depuis 2014, le marché est sans portes. Les voleurs y prennent des marchandises. Chaque jour, on est confronté à ce phénomène. Même les animaux y accèdent et mangent les produits . Dès fois, les femmes commerçantes, les clients se font blessés par les travaux inachevés », a dénoncé Modou Bousso.

Qui a fait savoir, qu’ils ont décidé de passer à une vitesse supérieure. « On a tous décider de ne plus payer les taxes à la mairie. On a aussi un une stratégie mais le première c’est de ne plus payer jusqu’à l’obtention gain de cause », a déclaré toujours le secrétaire général du marché.

Diene Diouf, président de la commission des finances au niveau de la municipalité de Fatick prend le contre-pied et fait des révélations. Selon Diene, il ya des non dits sur cette affaire. « Après l’incendie du marché, la mairie a débloqué 10 millions de FCFA distribués proportionnellement aux sinistrés. Modou Bousso, secrétaire général du marché était l’un des principaux acteurs de la gestion de la crise (incendie) ».

« Il l’a dit depuis 8 mois, mais il devait vous expliquer ce que la commune a fait pour venir en aide les commerçants. Au niveau du marché exactement là où l’incendie avait lieu, il ya des branchements clandestins, d’ailleurs c’est la cause de la crise. La mairie a d’installer des lampadaires aussitôt que possible afin de sécuriser les lieux. Et la mairie a toujours réglé le problème des portes », a évoqué le président de la commission des finances .

Diene Diouf poursuit et fait des révélations : « Nous sommes en fin d’année et la mairie a l’habitude de faire des opérations coups de point afin que les commerçants puissent s’acquitter de leur devoir de payer les taxes. Ils savent que nous sommes à pied d’œuvre pour réclamer les taxes c’est pourquoi ils menacent de ne pas les payer. Mais j’avoue qu’ils payeront », a t-il soutenu.

 

MB/FGS/KAOALCKINFOS

ACTUALITES

Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

Publié

on

La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

Publié

on

À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

Continuer la lecture

ACTUALITES

Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

Publié

on

C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

Publié

on

Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.

La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.

Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.

Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.

Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.

Ndeye Maty Gueye

Continuer la lecture

Tendance