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Kaolack : Incertitude autour du délai de régularisation des motos non immatriculées

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Le 13 décembre 2024, le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens (MITTA) a mis en place un plan d’action visant à renforcer la sécurité routière en imposant l’immatriculation obligatoire des motos de cylindrée supérieure à 49 cc. Les propriétaires concernés avaient jusqu’au 13 mars 2025 pour se conformer à cette réglementation.

Toutefois, Kaolack Infos a fait un tour à l’arrêt commissaire en face de l’école Mbotou Sow. À la veille de l’échéance, aucune note officielle ne précise si un délai supplémentaire sera accordé. Cette situation suscite inquiétude et frustration chez les conducteurs de motos, notamment les chauffeurs de vélos-taxis « Jakarta », pour qui cette mesure impacte directement leur activité.

Ameth Diouf, un usager concerné, exprime son désarroi :
« J’ai déposé ma demande d’immatriculation il y a un mois et demi, mais jusqu’à présent, je n’ai rien reçu. On ne m’a même pas donné de reçu pour prouver mon dépôt. Si la police m’interpelle, je n’aurai aucun justificatif à présenter. La date limite, c’est aujourd’hui, et nous n’avons aucune information sur une éventuelle prolongation. »

Bathie Diko, président de l’arrêt, alerte sur la situation difficile des conducteurs. Il dénonce la lenteur du processus et le coût élevé de la régularisation :
« Beaucoup de chauffeurs n’ont pas encore pu faire leur mutation. Le coût de l’immatriculation, fixé à 28 000 FCFA, est trop élevé. Nous demandons une prolongation pour nous permettre de nous régulariser. »

Ibrahima Thiam, un conducteur ayant déjà effectué sa mutation, reconnaît l’importance de la mesure mais pointe du doigt certains dysfonctionnements :
« C’est une bonne chose d’immatriculer les motos pour mieux réguler la circulation. Mais le délai est trop court. Avant, sous l’ancien gouvernement, la mutation coûtait 9 000 FCFA ; maintenant, c’est 28 000 FCFA, ce qui est trop cher pour certains. En plus, beaucoup de demandes ont été rejetées à cause de documents abîmés ou d’écritures effacées. Il faudrait plus de tolérance et de flexibilité. »

Alors que l’ultimatum arrive à son terme, les conducteurs attendent une clarification du MITTA. En l’absence d’une prolongation officielle ou d’une amélioration du traitement des dossiers, l’application stricte de la mesure risque de pénaliser de nombreux travailleurs.

Ndeye Maty Gueye 

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Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

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La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

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Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

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À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

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Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

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C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

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Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

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Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.

La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.

Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.

Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.

Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.

Ndeye Maty Gueye

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