Connect with us

ACTUALITES

Crash aérien : Ethiopian Airlines et la Chine immobilisent leurs Boeing 737 MAX

Publié

on

Ethiopian Airlines a annoncé lundi immobiliser ses Boeing 737 MAX, au lendemain d’un crash aérien ayant coûté la vie à 157 personnes. Il s’agit de la deuxième fois en quelques mois qu’un de ces appareils s’écrase quelques minutes après le décollage.

Au lendemain du crash d’un Boeing d’Ethiopian Airlines durant une liaison entre Addis Abeba et Nairobi, la compagnie éthiopienne a annoncé, lundi 11 mars, immobiliser ses Boeing 737 MAX.

Pékin a également demandé aux compagnies aériennes chinoises de suspendre les vols de ce type d’appareil. Le Bureau chinois de l’aviation civile a précisé que la mesure entrerait en vigueur lundi à 18 h, heure chinoise (10 h GMT), « afin de garantir la sécurité des vols ».

Les 157 passagers et membres d’équipage qui avaient pris place à bord d’un vol d’Ethiopian Airlines sont morts dimanche. Fin octobre, c’est un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air qui s’était, lui, abîmé en mer de Java, tuant 189 personnes.

« Il s’agit du même avion. Comme pour Lion Air, l’accident se passe très peu de temps après le décollage et les pilotes ont émis des messages pour dire qu’ils étaient en difficulté puis il y a eu perte de l’avion. Il est difficile de dire que cela ne ressemble pas au premier accident », concède un expert aéronautique, qui a requis l’anonymat.

Les autorités chinoises ont, elles aussi, noté des « similitudes » entre les deux accidents. L’exploitation du 737 MAX 8 pourra reprendre lorsque les autorités américaines et Boeing attesteront « des mesures prises pour garantir avec efficacité la sécurité des vols », ont-elles précisé.

Pour l’heure, « le pilote a mentionné qu’il avait des difficultés et qu’il voulait rentrer » et « il a eu l’autorisation » de faire demi-tour et de repartir vers Addis Abeba, a indiqué le PDG d’Ethiopian Airlines, Tewolde GebreMariam, lors d’une conférence de presse à Addis Abeba.

On sait en outre que les conditions météorologiques étaient bonnes dimanche matin à Addis Abeba. Et dans le paysage aérien, Ethiopian Airlines est considérée comme une compagnie sérieuse.

« Il s’agit seulement de similitudes et la comparaison s’arrête là »

De son côté, Michel Merluzeau, directeur d’Aerospace & Defence Market Analysis, a mis en garde contre un effet de précipitation. « Il s’agit seulement de similitudes et la comparaison s’arrête là dans la mesure où nous n’avons pas d’information fiable à ce stade », a-t-il estimé.

Seules les données du vol et les conversations dans le cockpit contenues dans les deux boîtes noires de l’appareil pourront en effet donner des éléments tangibles sur les causes exactes de l’accident : problèmes techniques, erreur de pilotage ou la combinaison de plusieurs facteurs.

Depuis l’accident de Lion Air, le 737 MAX suscitait néanmoins de nombreuses interrogations dans la communauté aéronautique alors que ce programme avait rencontré des problèmes lors de son développement. L’avionneur Boeing avait même décidé de suspendre en mai 2017 les vols tests en raison d’un problème de qualité de fabrication du moteur produit par CFM, co-entreprise de l’Américain General Electric et du Français Safran.

Pour Boeing, les prochaines 24 heures seront « clés »

Ce nouvel accident est un coup dur pour Boeing dont la famille des moyen-courriers MAX est la version remotorisée du 737, best-seller de tous les temps avec plus de 10 000 exemplaires produits.

« Le MAX est un programme essentiel pour Boeing pour la prochaine décennie. Il représente 64 % de la production totale du constructeur jusqu’en 2032 et il a des marges opérationnelles significatives », explique Michel Merluzeau.

« C’est un outil essentiel au transport mondial et au commerce international », ajoute-t-il.

Il souligne que pour Boeing, les prochaines 24 heures seront « clés » d’un point de vue de la gestion de crise, car le constructeur va devoir rassurer aussi bien les voyageurs, les compagnies que les investisseurs sur la fiabilité de son avion.

Dimanche, Boeing s’est déclaré « profondément attristée d’apprendre la disparition des passagers et de l’équipage du vol Ethiopian Airlines 302 », précisant qu’une équipe technique était mise à disposition pour aider l’enquête.

À la suite de l’accident du premier 737 MAX de Lion Air le 29 octobre 2018, la communauté aéronautique s’était interrogée sur le manque d’information des compagnies et des pilotes sur son nouveau système antidécrochage. La fédération des pilotes américains avait alors mis en lumière un problème d’informations erronées des capteurs d’incidence (AOA, Angle of Attack sensor) « qui pourraient être le système causal de l’accident de Lion Air ». Un dysfonctionnement sur les AOA peut conduire l’ordinateur de bord, pensant être en décrochage, à mettre l’appareil en piqué alors qu’il faudrait au contraire le redresser.

Avec AFP

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

ACTUALITES

Ndiaffate: Les populations réclament la restitution de leurs terres et pointent du doigt à leur maire

Publié

on

Les populations des villages de Keur Gallo, Goundiour, Keur Guétta, Keur Mamadou Aissata etc situés dans la commune de Ndiaffate, ont réclamé la restitution des 235 hectares de terres prises lors des lotissements par la municipalité.

Elles se sont rassemblées, ce dimanche, en arborant des foulards rouges et des pancartes pour dire non à la spoliation foncière. Ces populations pointent un doigt accusateur au maire Aissatou Ndiaye, qui, selon elles, est  la responsable du « malheur qu’elles vivent depuis 2022 ». « Nous ne réclamons que nos terres estimées à 235 hectares »

Ainsi, ces populations interpellent les nouvelles autorités, « sinon, il y’aura mort d’homme, parce que nous n’allons pas leur laisser faire », disent-elles.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack: Près de 4000 employés dont des saisonniers en difficultés, alertent les nouvelles autorités

Publié

on

Une huilerie qui a besoin d’ un plan de relance pour sortir la tête de l ‘ eau .Ils alertent les autorités compétentes. Depuis de très longues années les huiliers de la Sonacos traversent des vicissitudes et sont en agonie.

Plusieurs directeurs généraux se sont succédés à la tête de la Société Nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal( Sonacos SA ) mais ils ont toujours tenu des promesses non tenues qui sont finalement devenues un éléphant blanc ,c’etait une manière d’ endormir les travailleurs .

Une stratégie mensongère qui est une tradition pour soulager ces travailleurs vulnérables.
De Pape Dieng en passant par Docteur Pape Abdoulaye Seck et Modou Diagne Fada rien n ‘a changé dans les conditions de travail des huileries de la Sonacos.

La vétusté des machines ,des engins et des moyens techniques restent et demeurent les facteurs bloquants qui ont toujours entravé la bonne marche des huileries de la Sonacos S A.

A Kaolack aucun directeur d ‘usine n ‘ a pas réussi à améliorer les conditions techniques et sociales des travailleurs.
A ces difficultés s ‘ ajoutent les mauvaises conditions de travail des contractuels.
Pire les saisonniers qui représentent l ‘ écrasante majorité des employés sont restés plus de deux ans sans travail et ils sont pour la plupart des pères de familles qui n ‘ont que leurs emplois pour nourrir leurs familles et payer la scolarité de leurs enfants. Certains ne peuvent plus assurer la dépense quotidienne , la prise en charge médicale de leurs familles et à payer le loyer .

Avec l ‘arrivée en Octobre 2023 de Kibily Touré fils de Souty Touré comme directeur à la tête de l ‘ huilerie de la Sonacos Lyndiane ,ce sont les mêmes promesses qui sont faites aux travailleurs mais depuis lors ces derniers sont dans l ‘impasse et attendent toujours tout en gardant leur sérénité.

Des travailleurs qui ont pris leur mal en patience n ‘en peuvent plus, ils lancent un cri de cœur et de détresse au Président de la République Bassirou Diomaye Diakhare Faye et à son Premier Ministre Ousmane Sonko pour qu’ ils sauvent enfin leurs activités en accélérant le plan de relance de toutes les huileries de la Sonacos, des industries qui pourront non seulement résorber le taux de chômage des jeunes mais aussi participer au développement agro industriel et économique du Sénégal ont – ils dit .

Selon toujours ces derniers l ‘ espoir est permis d’ autant plus que les nouveaux gouvernants ont annoncé une importante enveloppe financière pour booster l ‘ agriculture . Des travailleurs contractuels et saisonniers qui félicitent l ‘ État du Sénégal pour sa belle et innovante initiative à engager l’ armée pour une distribution transparente des semences et intrants destinés au monde rural .

Des travailleurs de la Sonacos lyndiane qui sont prêts à participer au redressement de leur lieu de travail.
Toutefois et pour se faire entendre auprès des autorités étatiques et administratives ils n ‘ont pas exclu de manifester pacifiquement pour montrer leur amertume et en même temps mettre à nue toutes les difficultés aux quelles ils font face depuis des années

Les autorités étatiques sont à la fois averties et alertées.

Mamadou Camara, Camou Communication

Continuer la lecture

ACTUALITES

Accident mortel à Kaolack: L’identité de la victime est connue

Publié

on

L’identité de la victime de l’accident survenu vers 18h à Ndargoundaw dans la commune de Kaolack, est maintenant connue.

Il s’agit de Abib Niang, trésorier général du bureau UJTL, membre du Parti démocratique sénégalais à Kahone.

L’accident qui impliquait un véhicule de la gendarmerie nationale et un moto Jakarta a également fait un blessé grave, transporté à l’hôpital régional de Kaolack par les sapeurs pompiers.

Kaolack Infos

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack: Un mort dans un accident impliquant un véhicule de la gendarmerie et une moto jakarta

Publié

on

Encore un mort. La route continue de faire des victimes. Un violent accident de la circulation s’est produit, ce vendredi vers les coups de 18 heures sur la route de Kahone à hauteur Ndargoundaw, a constaté Kaolack Infos.

Le bilan fait état d’un mort sur le coup et d’un blessé grave.

Il s’agit d’un véhicule de la gendarmerie qui a percuté une moto Jakarta qui avait à son bord deux jeunes.

La personne blessé a été évacuée au service des urgences de l’hôpital régional El hadji Ibrahima Niass de Kaolack.

FGS/JC/Kaolack Infos

 

 

Continuer la lecture

Tendance