Connect with us

ACTUALITES

Les femmes divorcées au Sénégal: Le poids de la stigmatisation

Publié

on

Il est difficile d’être femme divorcée au Sénégal. Ces braves dames sont à longueur de journée harcelées ou pointées du doigt. Pire encore, elles sont mêmes taxées de femmes à mœurs légère.
Mère Diagne Badiene Gox n’arrive toujours pas à comprendre la fréquence des divorce au Sénégal. << Pendant notre époque , les divorces n’étaient pas nombreuses à cause de notre éducation.
De nos jours, les parents ne trouvent plus le temps de préparer leurs enfants au mariage, d’où les divorces fréquentes », dit-elle.
Avant de rembobiner : «  Mais une femme divorcée n’est pas une prostituée. C’est Dieu qui trace le destin des gens et c’est dommage que notre société d’aujourd’hui ne voit pas les choses d’une manière plus positive », martèle-t-elle.
A. Samb, divorcée, raconte son calvaire. « Divorcée depuis 3 ans, je vis des moments difficiles au sein de ma famille. Mon père ne cesse de me traiter de tous les noms d’oiseaux moi et mes trois enfants. Pire encore, lui et ma mère me taxent de prostituée déguisée du fait que mon mari m’ai chassé du domicile conjugal.
 Je travaille chaque jour pour assurer le pain quotidien à mes enfants car leurs grands parents leur lancent chaque jojr des mots blessants »,confesse-t-elle.
S. Cissokho quand à elle est plus chanceuse. « Je suis divorcée certes mais j’ai pas d’enfant et je nage dans le bonheur au sein de la maison de mon père car mon mari me battait souvent et ma belle mère me traitait de veille femme pourri qui ne peut donner naissance.
J’ai beaucoup souffert là-bas mais bon désormais je remercie le Bon Dieu de m’avoir donné une famille qui me comprenne ».
Cheikh Tidiane Dansokho 
Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

ACTUALITES

Kaolack/ Fête du 1er mai: Les enseignants affiliés à l’UDEN listent les problèmes et défis pour une éducation plus juste

Publié

on

Les membres de l’Union Démocratique des Enseignants du Sénégal (UDEN), section département Kaolack, se sont rassemblés pour célébrer la fête du 1er mai au cœur de la ville de Kaolack. Une occasion pour ces travailleurs d’affirmer haut et fort leur détermination à défendre les droits des enseignants et à œuvrer pour une éducation pour tous.

Selon Abdoulaye Dia, secrétaire général départemental de l’UDEN le droit des travailleurs surtout ceux des enseignants doivent être respectés. « Aujourd’hui, nous ne célébrons pas seulement le travail, mais la dignité des travailleurs, en particulier celle des enseignants, qui sont les architectes de l’éducation, ceux qui forment les citoyens de demain. Le 1er mai est une journée de lutte. Il nous rappelle le combat de ceux qui ont payé le prix à travers leur engagement, afin que nous puissions être dans de meilleures conditions.
Nous devons nous lever ensemble pour un système éducatif plus juste, plus équitable et respectueux de ceux qui œuvrent pour sa réussite », a-t-il expliqué.

À l’en croire, aujourd’hui au Sénégal, les enseignants et enseignantes sont confrontés à de nombreux défis. Il s’agit entre autres, la sous-rémunération, le manque de moyens pour travailler dans de bonnes conditions, le surcharge des programmes, l’absence de formation continue, et surtout une reconnaissance institutionnelle souvent insuffisante de la part des autorités. Ces défis ne sont pas nouveaux, mais ils sont de plus en plus présents.

« Cette situation nécessite une réponse urgente et concrète. Il est temps de prendre en charge les revendications légitimes pour garantir un avenir plus serein. Défendre nos droits et améliorer nos salaires. Nous continuerons à nous battre pour la reconnaissance de nos actions. Cela doit être soutenu par une politique éducative sérieuse et ambitieuse. Il est de notre devoir de bâtir un avenir dans lequel chaque enfant sénégalais, peu importe son origine, ait accès à une éducation de qualité. Nous réaffirmons notre engagement pour un enseignement de qualité et pour le respect des droits des enseignants », a conclu Abdoulaye Dia, secrétaire général départemental de l’UDEN.

Ndeye Maty Gueye

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

Publié

on

La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

Publié

on

À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

Continuer la lecture

ACTUALITES

Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

Publié

on

C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

Continuer la lecture

Tendance