Connect with us

ACTUALITES

Lettre Ouverte à l’État: « Le manque d’emploi et les conditions de vie difficiles qui nous poussent à envisager l’émigration clandestine », (Par Aziz Marone)

Publié

on

Cher Etat du Sénégal,

Nous, la jeunesse sénégalaise, souhaitons attirer votre attention sur une réalité qui nous préoccupe profondément : le manque d’emploi et les conditions de vie difficiles qui nous poussent à envisager l’émigration clandestine.

Nous sommes une génération talentueuse et ambitieuse, mais nous sommes confrontés à un système de chômage intense qui limite notre potentiel. Malgré nos qualités et nos qualifications, il est souvent difficile de trouver un travail décent et stable. Cette situation engendre un sentiment de désespoir et de frustration parmi les jeunes.

L’émigration clandestine est devenue pour certains d’entre nous une solution désespérée face à l’absence d’opportunités dans notre propre pays. Nous risquons nos vies en traversant les frontières illégalement, soumis à des risques intempéries incommensurable.

Nous sommes las de vivre dans l’incertitude et de devoir envisager de prendre la pirogue pour migrer à l’extérieur.

Nous comprenons que vous êtes confrontés à de nombreux défis pour le développement de notre nation, mais nous souhaitons vous faire part de nos préoccupations et de nos désirs en tant que jeunes citoyens.

Premièrement, nous aimerions vous demander de mettre en place des politiques et des programmes qui créent des opportunités d’emploi pour les jeunes. Nous avons soif d’apprendre et de nous développer professionnellement, mais il est difficile de trouver du travail dans un marché compétitif et saturé. En investissant dans l’éducation et en soutenant les initiatives entrepreneuriales des jeunes, vous favoriserez la création d’emplois locaux et encouragerez ainsi la jeunesse à rester au Sénégal.

De plus, nous insistons sur l’amélioration des conditions de vie dans notre pays. L’accès à l’eau potable, à l’électricité, à des logements décents et aux services de base est essentiel pour notre bien-être et notre épanouissement. En investissant dans les infrastructures sociales et en améliorant les services publics, vous contribuerez à créer un environnement plus favorable pour la jeunesse et à réduire ainsi notre volonté de partir.

Loin de vouloir critiquer, nous souhaitons travailler main dans la main avec vous, état du Sénégal, pour construire un avenir meilleur pour tous. Nous avons besoin de votre soutien et de votre écoute pour que notre voix puisse être entendue et prise en compte dans les décisions qui nous concernent.

Un autre sujet que nous voulons inévitablement aborder est la condition de vie défavorable, qui résulte en grande partie du manque de considération des élites politiques envers les préoccupations des jeunes car Leurs enfants sont dans les oasis du savoir ; les nôtres dans les déserts du désespoir ; un Peuple, un But, une Foi, la devise tremble.

Nous vous supplions de prêter une oreille attentive à nos aspirations et de nous impliquer dans les processus décisionnels qui façonnent notre avenir. En nous donnant une voix et en valorisant notre participation active, vous contribuerez à renforcer notre engagement envers le Sénégal.

Enfin, nous tenons à souligner que nous sommes fiers d’être la jeunesse sénégalaise et que nous croyons en notre potentiel pour contribuer au développement de notre nation. Toutefois, nous avons besoin de votre soutien, de votre écoute et de votre engagement pour créer un environnement favorable à notre épanouissement. En investissant dans notre éducation, en améliorant nos conditions de vie, en créant des opportunités d’emploi et en nous incluant dans les processus décisionnels, vous nous donnez la chance de réaliser notre plein potentiel au sein du Sénégal.

Ensemble, nous pouvons construire un avenir meilleur pour tous les jeunes du Sénégal. Laissez-nous croire en notre pays et trouver l’espoir ici, plutôt que de risquer nos vies dans l’immigration clandestine irrégulière.

 

Cordialement,

La jeunesse sénégalaise désespérée

 

ABDOU AZIZ MARONE

ACTUALITES

Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

Publié

on

La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

Publié

on

À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

Continuer la lecture

ACTUALITES

Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

Publié

on

C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

Publié

on

Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.

La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.

Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.

Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.

Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.

Ndeye Maty Gueye

Continuer la lecture

Tendance