Connect with us

ACTUALITES

Kaolack: Les acteurs du secteur agricole expriment leurs attentes du Président Bassirou Diomaye Faye

Publié

on

Les acteurs du secteur agricole attendent beaucoup du nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. Avec l’avènement de ce dernier, les paysans espèrent la valorisation du secteur de l’agriculture.

Selon la présidente de l’association des femmes rurales du Sénégal, Adja Ndiouck Mbaye, le nouveau Chef de l’Etat doit consolider d’abord les acquis et ensuite valoriser l’agriculture. « Il y’a énormément de problèmes a régler dans le secteur de l’agriculture. Je peux citer la formalisation du statut juridique des exploitations familiales qui freine leur professionnalisation, la non disponibilité du régime de protection sociale pour les travailleurs qui évoluent dans le secteur agricole, l’inefficacité du système de financement agricole et rural, l’absence d’une bonne rémunération du travail des paysans et la protection des consommateurs. Il faut également la mise en œuvre de manière concrète et définitive d’une politique publique pour le secteur », a recommandé madame Mbaye.

À en croire cette dernière, le nouveau président doit soutenir et accompagner les agricultrices qui sans elles, le secteur allait mourir. Les femmes rurales sont très braves, ce sont elles qui font aujourd’hui tout le travail champêtre. On doit les aider et accompagner avec des financements, mettre à leur disposition de petits matériels agricoles, les subventionner les semences et l’engrais. Le pire encore, c’est qu’elles ne peuvent plus avoir accès aux terres. On doit organiser une assise de l’agriculture et du foncier afin de permettre à ces braves dames d’avoir accès aux terres pour contacter dès prêts entre autres. Nous attendons beaucoup du nouveau président du Sénégal. Seul le secteur agricole peut porter l’émergence du pays. Allez dans les grandes puissances vous verrez qu’elles ont pris la moitié de leurs richesses pour l’investir dans le secteur de l’agriculture. Le Sénégal a la terre, le soleil, l’eau et la matière grise pourquoi ne pas faire pareil. Le secteur agricole polarise 55% de la population du pays donc il faut valoriser l’agriculture si on veut vraiment tendre vers le développement », a ajouté Ndiouck Mbaye.

Selon Ibrahima Thiam, secrétaire général du syndicat des cultivateurs, maraîchers et éleveurs du Saloum, c’est à partir du secteur de l’agriculture que le président Bassirou Diomaye Faye doit passer pour développer le Sénégal. « Ce nouveau régime doit soutenir et accompagner le monde agricole concernant la subvention des semences, de l’engrais et du matériel agricole. Le nouveau président doit confier le secteur à une personne qui connait et qui maîtrise l’agriculture autrement un cultivateur mais pas à un technocrate qui va représenter un secteur dont il ne connait absolument rien du tout. Les paysans sont les parents pauvres du secteur agricole alors que c’est nous qui faisons tout le travail. Il doit nous aider également à avoir accès aux terres. La culture maraîchère aussi doit être revue. Dans ce cadre, il faut des formations et des financements pour les cultivateurs afin de permettre à ces derniers de participer à la réalisation de l’autosuffisance alimentaire », a dit monsieur Thiam.

Rappelons que le secteur agricole a toujours été perçu comme le socle sur lequel repose le développement socioéconomique du pays. Mais, depuis l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, les différents gouvernements qui se sont succédé peinent à mettre en place des politiques agricoles cohérentes qui prennent en compte la préservation de la biodiversité, la protection des petites exploitations agricoles familiales et les intérêts des paysans.

JC/FGS/KaolackInfos

 

ACTUALITES

Kaolack: Des jeunes dénoncent le manque d’infrastructures sportives et plaident pour la rénovation de l’école Amadou Tanor Dieng

Publié

on

Lors de la finale de la première édition du « tournoi de la paix », ce dimanche 12 mai 2024, des jeunes du quartier Passoire ont dénoncé le manque d’infrastructures sportives de base dignes de nom dont souffrent la commune de Kaolack. Ces jeunes ne peuvent pas concevoir qu’une ville comme Kaolack ne peut même pas avoir un stade digne pour permettre à la jeunesse de pratiquer leur sport. Ils ont également plaidé pour la rénovation de l’école élémentaire publique Amadou Tanor Dieng de , depuis des année, est dans un état de vétusté très avancé. Rappelons que la première édition du « tournoi de la paix » a été remporté par l’ASC Déggo de Ndorong (1-0) devant l’ASC Xorom Si de Dialègne. Une finale parrainée par Pape Demba Ndiaye, coordonnateur du parti MPR à Kaolack.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Rénovation de l’ancien bâtiment du commissariat de Ndorong: Les populations poussent un ouf de soulagement

Publié

on

Ça pourrait être un ouf de soulagement pour les populations de Ndorong et environnantes qui depuis la délocalisation du commissariat de Police de Ndorong étaient rester sans voix à cause des cas de vol, d’agressions et autres…

En outre, la position de ce bâtiment situé en face de la route nationale (RN1) est aussi un atout considération pour la police elle même.

Pour rappel, Ndorong était parmi les localités les plus stables parmi les 45 quartiers de la commune Kaolack. Mais depuis la délocalisation du commissariat à Sam, en 2019, ce quartier est devenu une sanctuaire d’insécurité totale.

KM/FGS/KAOLACK INFOS

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack: Le SAMES étale les maux du secteur de la santé et interpelle le nouvelles autorités…

Publié

on

En conclave les 10 et 11 mai 2024 à Kaolack, le Comité Exécutif National (CEN) du Syndicat Autonome des Médecins, Pharmaciens et Chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) s’est penché sur la situation du secteur de la santé. Plusieurs questions ont été abordées. Face à ses maux qui gangrènent le secteur de la santé, le CEN du Sames interpelle les nouvelles gouvernants pour que des solutions rapides et efficaces soient apportés dans les meilleurs délais.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack: La situation foncière de la région au cœur d’un atelier d’échanges

Publié

on

Un atelier de réflexion, d’échanges et de partage sur la situation foncière de la région a reuni ce vendredi 10 mai 2024, à Kaolack les acteurs de l’Etat, de la société civile, du monde paysan, des ONG etc. Cette rencontre a été organisée par le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) et le cadre de Réflexion et d’Action sur le Foncier au Sénégal (CRAFS) accompagnés par le projet « Seen Suuf ».

« Nous nous sommes réunis pour discuter, échanger un peu sur la situation foncière au niveau de la région de Kaolack et comment faire de sorte qu’il ait moins de problèmes sur cet aspect », a déclaré Sidy Ba, président de la plateforme régionale de la gouvernance foncière de Kaolack.

Poursuivant, Monsieur Ba soutient que cette rencontre a permis d’identifier les problèmes et de proposer des solutions.

« On a eu à identifier les sources de conflits potentiels, les conflits qui existent déjà et les zones conflictogènes potentielles pour anticiper, discuter et prendre des mesures idoines pour qu’il ait moins de tensions, moins de problèmes, qu’il ait une gestion apaisée de conflit. Et cela, nous le faisons dans le cadre de la plateforme régionale de la gouvernance foncière pour échanger la dessus et échanger sur ces questions là pour gérer de manière très apaisée le foncier qui est une source de conflit pour les années à venir », a ajouté Sidy Ba.

Selon Mamour Dramé, coordonnateur régional du projet Seen Suuf Kaolack, cet atelier d’échanges entre dans le cadre des préparatifs des assises sur le foncier qui est en préparation pour sortir des proposition de la région de Kaolack afin de régler le problème du foncier au Sénégal en général et Kaolack en particulier.

« Nous avons constaté, depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, qu’il y’a un engouement engouement pour prendre en charge la question liée au foncier. Chose que nous saluons par ce que le foncier été une question problématique. Mais ce que nous attendons de ces autorités là c’est qu’elles prennent en compte déjà l’existant. Il y’a des réflexions qui ont été faites de façon concertée mais il y’a également des exemples qui sont en cours d’être réalisés par les projets comme Seen Suuf et autres qui peuvent servir déjà de point de départ. Et comme je l’ai dis, la réforme du foncier de manière générale mais particulièrement du foncier rural doit se faire avec l’ensemble des parties prenantes parce que l’utilisation du domaine national est pluriel et il faut une réforme équilibrée pour prendre en compte l’enjeu de toutes le activités menées sur le domaine nationale », a t-il conclu.

FGS/KAOLACK INFOS

Continuer la lecture

Tendance