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Sonacos Lyndiane Kaolack: Vétusté de l’usine, situation précaire etc…, les travailleurs sonnent l’alerte

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L’huilerie de la Sonacos de Lydiane de Kaolack a besoin d’un plan de relance pour sortir la tête de l’eau et participer au développement de la ville de Mbossé. En tout cas, les autorités sont alertées par rapport à la situation de cette usine.

Depuis des années, les travailleurs vivent le martyre avec des conditions de travail très précaires.  « À la Sonacos Lyndiane, nous sommes dans la précarité pour une usine qui peut compter des milliers de jeunes. Nous devrions être dans de très bonnes conditions parce que la matière est là. Malheureusement rien ne va à la Sonacos Lyndiane. Nous sommes tous devenus des contractuels avec une durée d’un mois; ce qui est déplorable. Nos contrats sont renouvelés chaque mois. Nous devons avoir des contrats dûment faits avec des CDD ou des CDI. Le pire encore, l’usine est en train de mourir. Auparavant on réceptionnait plusieurs camions de graines d’arachides. Maintenant nous en sommes à 3 ou 4; je peux dire moins de 5 camions. Automatiquement, plusieurs saisonniers, pères de famille, sont renvoyés et on leur demande de rester chez eux. Ce qui est anormal pour des personnes responsables et qui doivent subvenir aux besoins de leurs familles. Voilà ce que nous vivons à Sonacos Lyndiane. Nous n’avons même pas de chaussures de sécurité », a déploré Abdoulaye Cissokho, président de l’Amicale des travailleurs de la Sonacos Lyndiane.

En l’en croire, aucun directeur à Kaolack n’a réussi à améliorer les conditions techniques et sociales des travailleurs. « Plusieurs directeurs généraux se sont succédé à la tête de la Société Nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (Sonacos SA) mais ils n’ont fait que tenir des promesses non faites qui sont finalement devenues un éléphant blanc ; c’était une manière d’endormir les travailleurs. Rien n’a changé dans les conditions de travail de l’huilerie. La vétusté des machines, des engins et des moyens techniques restent et demeurent les facteurs bloquants qui ont toujours entravé la bonne marche de la maison. Notre centrale thermique ne marche plus. Et vous savez qu’une usine a besoin d’énergie suffisante pour fonctionner. On avait annoncé le plan de redressement de la Sonacos Lyndiane mais depuis lors, rien n’est fait. Si l’usine était en pleine capacité, elle allait participer à la réduction du chômage des jeunes dans la ville et participer au développement de la localité. Il suffit juste de la volonté politique pour relancer l’usine et améliorer les conditions de travail », a t-il expliqué.

Monsieur Cissoko interpelle les nouveaux gouvernants. « Nous avons pris notre mal en patience et maintenant nous n’en pouvons plus. Nous interpellons le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko pour qu’ils sauvent cette usine et relancent l’économie de la ville de Kaolack qui jadis se reposait essentiellement sur l’agriculture et l’industrie. L’espoir est permis d’autant plus que les nouveaux gouvernants ont annoncé une importante enveloppe financière pour booster l’agriculture. Nous sommes prêts à participer au redressement de notre lieu de travail. Nous allons prochainement tenir une marche pacifique pour exprimer notre ras-le-bol par rapport à cette situation », souligne t-il.

JC/FGS/KAOLACK INFOS

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Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

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La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

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Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

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À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

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Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

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C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

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Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

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Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.

La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.

Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.

Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.

Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.

Ndeye Maty Gueye

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