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El Hadji Abdoulaye Niass (Le Grand), le Modernisateur du Gamou

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Le Mawlid Naby fait référence à la célébration de la Naissance du Prophète Mouhamad (saw). Cet être exceptionnel qui avec une poignée d’hommes dans un coin du désert de l’Arabie, démunis mais armés de foi, en seulement 23 ans de mission, a su hisser le message du monothéisme pur sur les cimes et étendre les larges bases d’une brillante civilisation.

Ce résultat spectaculaire que d’aucuns n’ont pas hésité, à juste raison d’ailleurs, de qualifier de « foudroyant succès sans commune mesure avec les maigres moyens dont disposait Seyyidina Mouhamad (SAW) ». C’est pour célébrer le Prophète d’Allah que la Umma Islamique à la suite de Mouhsir Abou Zaïr, Roi de Harbal, pays autrefois située à la frontière entre l’Iran et l’Irak a initié cette «  Bida’Mustahssana  » regorgeant de mérites et qui a fini de faire le consensus des savants de différents école d’avis pur et doté du discernement quant à la légitimité de sa célébration par les musulmans.

El Hadji Abdoulaye Niass 11

Étymologiquement, Mawlid est un mot arabe dérivé de la racine «  (ولد), Wlid  », qui signifie donner naissance faisant aussi référence à la célébration de la naissance d’un enfant, quant au mot wolof «Gamou» elle est d’origine sérère et viendrait de : Gamahou approximativement  traduit par «  à la recherche du cœur perdu  ».

En route vers le Mawlid : El Hadji Abdoulaye Niass le Modernisateur du Gamou

Le Mawlid Naby fait référence à la célébration de la Naissance du Prophète Mouhamad (saw). Cet être exceptionnel qui avec une poignée d’hommes dans un coin du désert de l’Arabie, démunis mais armés de foi, en seulement 23 ans de mission, a su hisser le message du monothéisme pur sur les cimes et étendre les larges bases d’une brillante civilisation. Ce résultat spectaculaire que d’aucuns n’ont pas hésité, à juste raison d’ailleurs, de qualifier de « foudroyant succès sans commune mesure avec les maigres moyens dont disposait Seyyidina Mouhamad (SAW) ». C’est pour célébrer le Prophète d’Allah que la Umma Islamique à la suite de Mouhsir Abou Zaïr, Roi de Harbal, pays autrefois située à la frontière entre l’Iran et l’Irak a initié cette «  Bida’Mustahssana  » regorgeant de mérites et qui a fini de faire le consensus des savants de différents école d’avis pur et doté du discernement quant à la légitimité de sa célébration par les musulmans.

Dans l’histoire du Sénégal, le Gamou existait déjà dans certaines collectivités sous forme de fête païenne à l’ère Thiéddo comme par exemple le Gamou de Kahone. Toutefois elle n’avait pas une dimension religieuse, elle relevait du profane. Avec l’Avènement des chefs religieux musulmans, un autre contenu fut donné à cette fête. Au début, le Mawlid (Gamou) consistait à des séances de démonstration de la maîtrise du Coran ainsi durant ce jour, les Kang (ceux qui maitrisent le Coran) se ressemblaient pour rivaliser d’adresse devant les oreilles attentives de leurs paires et c’était tout. El hadji Abdoulaye Niass (1848/1922) suffit à le présenter que de dire qu’il est le père de Cheikh Mouhamad Khalifa Niass grand savant mystique et écrivain poète ainsi que de Baye Niass Cheikh al Islam le multidimensionnel. El Hadji Abdoulaye ou Mame Alaadji comme on l’appelait affectueusement, cet homme exceptionnel, inconnu des multitudes fut pourtant à l’origine de la «Modernisation» de la Célébration du Gamou (Mawlid Naby).

Fort de son expérience issu de ses pérégrinations au Hijaz, en Egypte (1890) et au Maroc (1910), animé d’un profond Amour envers le Prophète (saw) et du désir de le faire connaitre à la grande masse, El hadji Abdoulaye Niass al Kabir décida de rénover le contenu de la célébration de la Naissance du Prophète Mouhamad (saw). Pour se faire, il ajouta en plus des séances de lectures du Coran, d’abord une causerie sur la vie et l’œuvre du Prophète (saw) pour rappeler aux gens la vie de celui qui délivra l’humanité des ténèbres et ainsi inspirer les générations présentes et futures de son exemple et de son comportement; puis il favorisa la psalmodie des poèmes qui lui sont dédiés comme la Bourda de l’Imam Boussairy (ra) ou encore Tania’tu Rabi’ du poète mauritanien Baddi ibn Sidna et plus tard les poèmes Nayloul Maram (Jabat Khifarane) et Mir’atou Safa (Hamizyya) écrit par son fils Mame Khalifa Niass (ra).

La combinaison Siira et Madhou procure la Connexion, l’Amour et le Suivi du Prophète (saw) realisant ainsi la parole d’ALLAH : Dis : Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi (Fa’ttabi’oûnî), Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.  Saint-Coran, Sourate Âlî ‘Imrân (la famille d’Imrân) 3, 31

El Hadji Abdoulaye Niass conserva l’appellation de « Gamou » par pure stratégie, ainsi tout ceux qui entendaient Gamou et s’y rendaient dans l’espoir d’assister à une fête, arrivèrent à cet évènement où les gens se ressemblaient toute la nuit au milieu de « mada’ih » chants religieux et de causerie sur le Prophète (saw) et l’expérience s’avéra d’une grande réussite car à chaque fois à la fin de chaque Gamou, sous la tente, plusieurs personnes venaient pour embrasser la religion Islam. Le Gamou était donc pour lui une stratégie de Vulgarisation de l’Islam. El Hadji Abdoulaye après avoir pratiqué le Jihad par les armes, se munira désormais de cette arme plus efficace à sa mission de propagation de l’Islam, il transmettra le Gamou à ses Mouqadam dans le Saloum avec El Hadji Matar Ndiaye et Hassan Cissé Coumba Darmane, le Sine avec Amadou Thiam , le Djoloff chez El Hadji Biteye, la Gambie chez El Hadji Omar Gueye premier Imam de la Gambie jusque chez Elimane Amadou Sall de Danthiady, Tafsirou Balla Seck de Mogo et de Thierno Amadou Ba de Hoore Foonde; les 3 lieux au Fouta où on célébra le Mawlid (Gamou) la première fois en 1918. Ainsi que dans les moindres recoins où son influence avait audience dans tous le Sénégal. Plus tard ses fils et petit-fils dont le plus distingué Cheikh Ibrahima Niass propagerons l’Islam au moyen du Gamou aux quatre coins du Monde.

Les autres Chefs religieux de son époque, s’inspirèrent et conservèrent le modèle d’El Hadji Abdoulaye Niass, c’est pourquoi en 1911, de passage à Tivaouane, Cheikh El Hadji Malick SY lui demanda de présider la nuit du Mawlid dans cette cité de la même manière puisque Maodo avait eu l’idée depuis 1902 de rassembler les musulmans pour célébrer le Mawlid dans sa cité.

Quant à l’origine de la célébration du Mawlid au Sénégal, elle reste à être élucidée, car nos Chefs religieux que nous connaissons ont trouvé leurs prédécesseurs dans la célébration de la Naissance du Prophète (saw) à Savoir, Cheikh Omar al Foutiyou Tall, El Hadji Mouhamadou Zeyni Ba de Hayré Lao, Cheikh Mouhamed Bounama Kounta de Ndiassane, El Hadji Madior Goumba Cissé de Saint-Louis. Comme le dit si bien El Hadji Ahmadou Barro Ndieguene interrogé sur l’origine du Gamou : «Je ne peux vous donner une date exacte mais ce qui m’est sûr c’est que je suis né et j’ai trouvé le Gamou »

Si Serigne Touba a noté l’avoir célébré en 1882, El Hadji Malick Sy est celui qui eut le mérite de rassembler les gens dans un même lieu en 1902 pour que le Gamou atteigne sa dimension actuelle, tandis qu’El Hadji Abdoulaye Niass est le Modernisateur de son Contenu Actuel le plus répandu dans notre Pays, donc chacun a apporté sa pierre à l’édifice.

Qu’Allah swt rétribue nos pieux prédécesseurs de nous avoir élevé dans l’Islam, dans l’Amour du Prophète (saw) et le suivi de sa Sounna. Amin

Bonne Célébration du Mawlid dans la pure tradition du Messager (saw).

Idrissa Dioum

Co-Fondateur NayloulMaram.com et Cercle d’Etudes autour de la vie et l’œuvre de Khalifa Mouhamad Niass (CEVOK)

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Absence d’infrastructures de base: Les populations de Ndramé Escale dans la rue

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La commune de Ndramé Escale manque presque de tout. Les habitants de cette localité située dans le département de Nioro(région de Kaolack) n’ont pas manqué de manifester leur ras-le-bol face à la précarité que leur localité est confrontée. Arborant des brassards rouges, les populations de Ndramé Escale sont montées en créneau en descendant dans la rue pour manifester leur colère et interpeller les autorités. Aussi ont-elle remis un mémorandum aux autorités territoriales. 

L’absence d’infrastructures de base, de structures de santé adéquat dans certains villages, de pistes de production, d’électricité dans près de 13 villages et d’infrastructures hydrauliques plombe le développement de cette commune.
Également, le renforcement de la sécurité devient une priorité pour les habitants de cette localité afin de leur permettre de lutter contre les vols de bétail.
Selon les initiateurs de cette marche pacifique, l’éducation connaît aussi des problèmes avec un nombre déficitaire d’enseignants dans les établissements scolaires de la commune.
La manifestation a rassemblé une large part de la population : jeunes, femmes, leaders communautaires, notables, responsables religieux, membres d’Associations Sportives et Culturelles (ASC), groupements de femmes, élèves, enseignants, entre autres.
JC
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Contribution/ 50 ans de la CEDEAO : Changer ou Périr pour une renaissance de l’intégration ouest-africaine ( Par Babacar Touré)

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Du 18 au 20 juin 2025 à Dakar, Afrikajom Center, en partenariat avec la société civile ouest-africaine, organise une conférence régionale placée sous le thème : « La CEDEAO à 50 ans : Changer ou Périr – Pour une Renaissance de l’Intégration Régionale ».

Cette conférence régionale majeure réunira les États membres, la société civile, les universitaires, les médias et le secteur privé autour d’un carrefour d’idées. Au cœur des discussions : l’avenir de l’intégration ouest-africaine face aux défis contemporains.

Les participants analyseront en profondeur les enjeux actuels et élaboreront une feuille de route pour une CEDEAO renouvelée, plus proche des citoyens et mieux armée face aux défis du 21e siècle.

Organisée par Afrikajom Center, cette rencontre mobilisera plus de 50 experts et acteurs régionaux de premier plan. Les travaux s’articuleront autour de quatre axes principaux :

● Gouvernance et réformes institutionnelles

● Sécurité régionale et réponse aux crises

● Intégration économique et développement durable

● Innovation numérique et transformation digitale

Créée il y a un demi-siècle pour promouvoir l’intégration économique ouest-africaine, la CEDEAO traverse aujourd’hui une période charnière. Face aux défis sécuritaires croissants, aux tensions politiques et aux mutations socio-économiques, l’organisation doit se réinventer pour rester pertinente et efficace.

Le diagnostic est sans appel : la CEDEAO doit se transformer en profondeur, faute de quoi elle risque de perdre sa légitimité. Afrikajom Center plaide pour une refondation basée sur trois piliers : la démocratie participative, la justice sociale et la souveraineté collective.

Cette initiative s’inscrit dans la mission d’ Afrikajom Center de promouvoir une gouvernance régionale inclusive et démocratique. L’objectif est de catalyser une transformation profonde de la CEDEAO pour en faire une organisation véritablement au service des peuples ouest-africains.

Un partenariat stratégique en faveur du renouveau de la CEDEAO
En s’associant pleinement à cette activité aux côtés d’Afrikajom Center, AfricTivistes, réseau panafricain, réaffirme son engagement en faveur de la démocratie, de la bonne gouvernance et des droits humains, en parfaite cohérence avec la mission de la CEDEAO.

Depuis une décennie, à travers ses actions de veille citoyenne, de renforcement des capacités des organisations de la société civile, de lutte contre la désinformation et les restrictions numériques, ou encore de promotion des technologies civiques pour une participation inclusive, AfricTivistes contribue activement à la consolidation démocratique sur le continent.

Son implication dans l’observation électorale, la prévention des conflits et la mobilisation citoyenne, notamment des jeunes, s’aligne avec les objectifs du Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance de la CEDEAO, tout en renforçant la coopération régionale à travers des initiatives transnationales portées par les citoyens eux-mêmes.

La commémoration des 50 ans de la CEDEAO est donc envisagée comme un moment de rupture, une bascule vers une nouvelle ère d’intégration, plus horizontale, plus juste et plus ancrée dans les réalités sociales, politiques et économiques de l’Afrique de l’Ouest.

Parce que changer, c’est survivre. Et refonder, c’est construire ensemble l’avenir de la région.

Par Babacar Touré, journaliste

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Kaolack: 9 435 candidats aux examens du Cfee, Bfem et Bac sont sans extraits de naissance

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Un comité régional de développement axé sur la préparation des examens de la sessions 2025 a été organisé ce mardi, à la salle de conférence de la gouvernance de Kaolack. L’objectif de cette rencontre était de faire le point sur le déroulement des examens, sur la situation des centres d’examen et celle des élèves sans extraits de naissance. La réunion présidée par le gouverneur de la région, a réuni les acteurs de l’éducation, les parents d’élèves, les élus locaux entre autres autorités locales.
La région de Kaolack enregistre 20 544 candidats au Certificat de Fin d’Etudes Élémentaire (CFEE), 13 308 candidats pour le Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM).  273 sont inscrits pour le Bac technique (STEG) et 12 045 candidats pour le baccalauréat général. Selon l’inspecteur d’académie de Kaolack, il y’a 9 435 potaches qui risquent de ne pas être officiellement enregistrés aux examens pour manque d’extraits de naissance. « À Kaolack, 9. 435 candidats au Brevet de Fin d’étude Moyenne (BFEM) et au Baccalauréat, n’ont pas d’extraits de naissance. Nous avons 8.880 candidats sans extrait au CFEE sur un total de 20.544 et 555 candidats sans extraits de naissance pour le BFEM sur un total de 13.304. Les candidats sans extraits de naissance risquent d’être exclus des examens car l’extrait de naissance est exigé pour l’inscription officielle », a-t-il indiqué.
Au cours de cette rencontre des instructions ont été données par le chef de l’exécutif régional qui devraient permettre de poursuivre des démarches concernant la sécurisation des centres mais surtout la mise en place d’un dispositif de prévention des inondations.
JC
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Élections municipales 2027 à Kaolack: Ansoumana Dione investit Moussa Fall de l’Aprodel

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C’est au cours de la troisième édition de la journée dédiée en la mémoire du prophète Mohamed (PSL) que le président de l’association sénégalaise des malades mentaux errants (ASSAM), Ansoumana Dione a invité les kaolackois à faire de Moussa Fall, le président du parti Aprodel, le prochain maire de la commune de Kaolack. Selon lui, Moussa Fall est le profil qu’il faut pour mener la ville de Kaolack sur les rampe de l’émergence

Ansoumana Dione n’a pas manqué de manifester son soutien et son accompagnement à l’endroit du leader du parti Aprodel. « Nous avons demandé le bon Dieu, en cette journée de prière  de faire le président Moussa Fall le prochain maire de Kaolack. Il est un personne dynamique un patriote qui aime son terroir et la ville de Mbossé a besoin de ses fils qui se sont toujours battu pour l’intérêt de tout Kaolack », a t’il dit.

« Nous avons initié cet après-midi une séance de prière pour rappeler des enseignements du prophète Mohamed PSL. Dans des situations pareilles il faut préconiser la solidarité. Chaque individu doit considérer son voisin comme sa propre personne. Nous avons prié pour la paix et la stabilité du pays. Nous ne pouvons pas parler de stabilité sans l’unité des cœurs et des esprits. Dans une situation économique très désastreuse, il faut s’en remettre à Dieu et prier. Nous devons arrêter de nous lamenter et s’en remettre à Dieu. Il appartient aux sénégalais d’œuvrer pour la paix et le développement du pays », a-t-il souligné.

Venu assister à cette séance de prières, le président Moussa Fall a rappelé les enseignements du prophète Mohamed PSL avant de féliciter et remercier monsieur Dione pour l’espoir qu’il porte sur sa personne.

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