ACTUALITES
Kaolack: Le quotidien infernal des habitants de Médina Mbaba à cause du canal à ciel ouvert

A Médina Mbaba, dans la commune de Kaolack, les habitants souffrent le martyre à cause d’un canal à ciel ouvert. Le quartier est célèbre de nom grâce à ce canal long de 2,5 kilomètres et qui traverse toute cette localité.
Au fil du temps le canal à ciel ouvert est devenu un dépotoir d’ordures, un réceptacle insalubre suscitant une inquiétude permanente des populations qui appellent depuis plusieurs années à sa réhabilitation.
Selon Abdoulaye Diagne, ce canal construit pour l’évacuation des eaux pluviales est devenu un véritable désagrément pour les populations. « J’habite à Medina Mbaba, depuis 34 ans. Je suis venu dans ce quartier en 1990. Quand on parle de ce quartier, on pense tout de suite à ce canal, long de plusieurs kilomètres et qui ne traverse pas seulement le quartier. Il traverse les quartiers de Daral, Dialégne, Ndargoundaw, Abattoirs-Fass et Ndargoundaw, avant de se jeter sur le bras de mer du nom de Saloum. C’est une infrastructure construite pour l’évacuation des eaux pluviales mais, de nos jours, il constitue un véritable désagrément pour nous qui sommes des riverains. J’en veux pour preuves l’état de nos ruelles après chaque et de nos maisons submergées par les eaux . Ce sont les conséquences d’un canal mal entretenu, devenu vétuste et qui hélas est là avec nous côte à côte et au quotidien. Nos animaux domestiques s’y embourbent et nous redoublons aussi de vigilance, pour que nos enfants n’y tombent. Pour la petite histoire, dans les années 70 et 80, le canal était tellement profond, que des pirogues y circulaient par endroit », a t-il expliqué.
À en croire monsieur Diagne, à part les habitants du quartier qui s’organisent de temps pour curer le canal, rien n’est fait. « Pour la petite histoire, notre dernière action de ce genre remonte en 2020 . En dépit de cette pandémie, qui avait secoué le monde, toutes les populations de Medina Mbaba étaient sorties en grand nombre pour le curage du canal. Mais, un tel job nécessite des moyens humains et matériels et à notre niveau, ces moyens sont limités. Aucune autorité, quelle soit municipale ou étatique n’est venue nous voir . Des fois quand le ministre en charge de l’assainissement débarque à Kaolack, les gens en charge de lui conduire vers les lieux où les gens souffrent font tout, pour qu’il dévie le quartier et je ne sais pas le pourquoi . À l’orée de chaque hivernage, la mairie effectuait des opérations de curage et Medina Mbaba en bénéficiait. Cette année, elle ne l’a pas fait et c’est pourquoi juste après les premiers pluie du 7 juillet dernier qui sont tombées à Kaolack. On avait souffert. Le canal ne pouvait plus contenir l’eau, l’a déversée dans nos maisons et on avait souffert. Pour dire vrai, des fois on se demande si nous faisons partie Kaolack. Quand il était en campagne pour les locales, Serigne Mboup avait promis de régler définitivement les problèmes du canal en 100 jours, une fois élu et là, il a fait plus de 2 ans.
Cette situation n’est pas sans conséquence. « Des femmes ménagères aggraves la situation en déversent toujours les écailles de poissons on dirait que ces derniers préfèrent que les autorités les secouent avec des ravitaillements à savoir des sacs de riz des bidons d’huiles ou autres. En ce moment, le cadre de vie sème la panique chez les habitants de ce quartier qui souffrent souvent des maladies comme le paludisme ou la diarrhée à cause des moustiques et mouches qui stagnantes dans les eaux », se désole Ahmed Tidiane Daff, habitant dans ce quartier depuis plus de 40 ans.
Cette dame répondant au nom de Toulaye Ba, à Médina Mbaba depuis plus de 24 ans, se soucie des enfants qui insoucieux du danger et des menaces sanitaires de ce canal jouent non loin empruntant, parfois, une passerelle pour les piétons. « Dès fois tu vois des enfants jouer à côté du canal. Il arrive souvent que certains d’entre eux tombent dans le canal. Nous qui habitons ici, nous ne parvenons plus à respirer à cause de l’odeur nauséabonde qui se dégage du canal. Si on pouvait déménager, on l’aurait fait depuis longtemps pour s’éloigner de ce cadre de vie. Ceux qui habitent le quartier ont très souvent le paludisme ou la diarrhée à cause des moustiques et mouches pourrissent nos vies », dit-elle.
Rappelons que la mairie de Kaolack et l’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public (Agetip), avaient procédé, le 4 août 2023, à la pose de la première pierre des dalles de couverture des canaux à ciel ouverts, pour une durée de 12 mois. Malheureusement, les travaux marchent à pas de caméléon.
JC/FGS/KAOLACKINFOS
ACTUALITES
Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.
ACTUALITES
Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.
Ils rappellent « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.
Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.
Ndeye Maty Gueye
ACTUALITES
Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.
Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.
ACTUALITES
Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.
La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.
Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.
Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.
Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.
Ndeye Maty Gueye
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