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Législatives 2024: Les malades mentaux ou les grands oubliés de la campagne électorale

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A quelques heures de la fin de la campagne électorale (ce vendredi à 00h), en direction des élections législatives du 17 novembre 2024, l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM), tient à manifester, ici, tout son regret et son mécontentement sur un fait très grave, à savoir l’absence totale des nombreuses préoccupations des familles des malades mentaux, notamment dans les programmes.

Qu’est-ce qui explique cette indifférence et ce manque de considération à l’égard de cette couche si vulnérable de notre société ? Les malades mentaux ne font-ils pas membres de notre population ? Une fois à l’Assemblée Nationale, ces futurs députés défendront-ils ces citoyens qui ne jouissent pas de toutes leurs facultés mentales ? Autant de questions que nous nous posons.

Sur toutes les quarante-et-une listes en compétition pour ces élections législatives anticipées, aucun candidat au niveau national, ne s’est intéressé au sort des malades mentaux. L’absence de services psychiatriques dans les structures hospitalières, le manque de médicaments et l’insuffisance de personnels soignants, entre autres, font les populations ne se font pas soigner en ce qui concerne cette spécialité. En réalité, les citoyens rencontrent des problèmes de santé mentale, à cause de certains facteurs dont les accidents de la route, l’usage de l’alcool et de la drogue, la pauvreté, le chômage, la déception, le divorce et autres difficultés de la vie, sans oublier l’enfance de la rue, la prostitution, pour ne citer que cela. A vrai dire, nous regrettons le silence de ces candidats avec nos protégés.

Est-il normal que toutes ces grandes coalitions puissent faire le tour du Sénégal, en ignorant totalement le Centre Ansoumana DIONE de Kaolack qui prend en charge, de façon gratuite, les malades mentaux errant à travers le pays ? Pourtant, la plupart des têtes de listes nationales était dans la Capitale du Saloum et elles n’ont pas essayé de faire une visite dans cette structure très importante. Si le social et l’humain constituent le fondement même de la politique, pourquoi tous ces candidats ont-ils refusé de se rendre dans ledit centre dont le seul et unique objectif est de rétablir la dignité humaine, pour la sécurité publique et le bien-être des pensionnaires ? Enfin, nous regrettons les descentes de la gendarmerie, envoyée par le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, le Docteur Ibrahima SY.

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Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

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La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

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Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

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À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

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Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

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C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

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Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

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Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.

La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.

Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.

Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.

Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.

Ndeye Maty Gueye

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