Connect with us

ACTUALITES

Fatick : Une femme tuée par balle dans son domicile conjugal à Dramé Ndiouwar

Publié

on

Le village de Ndiouwar, situé dans la région de Fatick, a été le théâtre d’un drame familial ce dimanche. Une femme âgée d’une quarantaine d’années a été tuée par balle dans son domicile conjugal.

En larmes, la mère de la victime raconte :
« Il l’a tuée avec une arme à feu. Je l’ai aperçu et j’ai crié pour alerter tout le monde de fuir. C’est à ce moment qu’il est entré dans la chambre. Je me suis précipitée pour y entrer aussi. J’ai vu ma fille à terre, entourée d’une mare de sang. Je l’ai soulevée en criant : ma fille est morte. »

Le père de la victime revient sur l’origine de la dispute « L’histoire a commencé hier soir. Il lui avait demandé si elle s’était bien occupée du cheval. Elle a répondu que oui. Ensuite, il a commencé à s’énerver et s’en est pris à leur fils. Malgré tout cela, sa femme n’a rien dit. C’est à ce moment que les autres sont intervenus et ont emmené l’enfant chez un voisin.
Ce matin, vers 11 h, j’étais sorti. À mon retour, je suis tombé sur ce drame. »

Suspecté d’être l’auteur du meurtre, le mari de la victime a été lynché par des habitants. Grièvement blessé, il a été évacué à l’hôpital régional de Fatick, où il est placé sous surveillance sécuritaire, selon nos sources.

Le corps sans vie de la victime a été transporté à la morgue de l’hôpital régional. Une enquête a été ouverte par la brigade territoriale afin de déterminer les circonstances exactes de ce crime.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack : la Senelec échange avec la presse locale sur les enjeux énergétiques

Publié

on

La Senelec a tenu, ce lundi à Kaolack, un atelier de partage avec les acteurs de la presse locale. L’objectif de cette rencontre était d’informer les journalistes sur les défis actuels du secteur énergétique et de les impliquer dans la sensibilisation du grand public.

Plusieurs thématiques ont été abordées, notamment le système Woyofal, les efforts en matière d’efficacité énergétique mais surtout la problématique des vols d’électricité, un fléau qui affecte lourdement les performances de la société.

« Le vol d’électricité représente environ 10 % de notre chiffre d’affaires. Cela équivaut à des pertes estimées entre 60 et 90 milliards de francs CFA par an. C’est un véritable fléau », a déclaré le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, dans une récente déclaration relayée lors de l’atelier.

À Kaolack, 16 cas de vol ont été recensés au cours du mois de mai, permettant à la Senelec de recouvrer près de 36 millions de francs CFA à court terme, selon Mactar Diop, chef d’agence principal de Kaolack.

Le service de gestion et de contrôle, fer de lance de cette lutte, mène une action soutenue sur le terrain, appuyée par une unité spécialisée dans la détection des fraudes.

M. Diop a par ailleurs invité les populations à collaborer en signalant tout cas suspect, afin de freiner la propagation de ces pratiques illégales.

Présent à la rencontre, El Hadji Dramer, correspondant en communication, a salué l’initiative. Il a révélé qu’un montant de 105 millions de francs CFA a été recouvré en 2024, et que pour l’année en cours, 33 314 975 francs ont déjà été récupérés.

« Tous ces milliards auraient pu être investis dans l’électrification des zones encore enclavées », a-t-il souligné.

Les participants ont également été sensibilisés aux dangers liés au sabotage des câbles électriques, responsables de nombreuses coupures de courant, ainsi qu’à l’importance de la maîtrise de la consommation et de l’économie d’énergie.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack : Les anciens élèves du CEM Parcelles Assainies s’engagent pour leur ancienne école

Publié

on

Le Collectif des anciens élèves du CEM Parcelles Assainies de Kaolack, en partenariat avec le mouvement citoyen And Soukali Sounou Gokh, a organisé une journée de nettoyage et de reboisement au sein de l’établissement.

Une initiative saluée par le principal Malick Thiaré, qui y voit un véritable acte de patriotisme. « Je suis comblé de voir d’anciens élèves contribuer à l’amélioration de la qualité de cette école. Ces anciens font notre fierté, a dit le censeur qui, selon lui, ce n’est pas la première initiative du Collectif des anciens élèves du CEM Parcelles Assainies de Kaolack.

À l’en croire, ils se sont toujours organisés. D’ailleurs, en début d’année, ils ont remplacé toutes les portes de l’école, qui étaient complètement délabrées. C’est un exemple de patriotisme. Cette mobilisation citoyenne a permis de mettre en lumière plusieurs urgences un manque criant de tables-bancs, des murs de clôture en ruine, ainsi qu’une toiture fortement dégradée, compromettant la sécurité des élèves et le bon déroulement des cours.

Le censeur en a profité pour lancer un appel aux autorités, les invitant à une collaboration saine.

Selon le docteur Abdou Padane, membre du collectif, un plan d’action a déjà été élaboré pour répondre de manière progressive aux besoins identifiés. « C’est une initiative des anciens, et nous voulons traiter ces urgences une à une. Le développement, c’est se regrouper et poser des actions efficaces », dit-il.

Dans le cadre du reboisement, chaque classe a reçu un arbre à entretenir, instaurant ainsi une dynamique de responsabilité collective autour de la préservation de l’environnement scolaire, selon Fatou Kiné Padane, cheffe du service de la promotion du développement territorial.

Le collectif prévoit de poursuivre ses actions dans les semaines à venir et lance un appel aux autorités, aux anciens élèves et à toutes les bonnes volontés pour soutenir cette démarche solidaire en faveur du développement du CEM Parcelles Assainies de Kaolack.

Ndeye Maty Gueye

Continuer la lecture

ACTUALITES

Plainte de la mairie contre Cheikh Niass: Des jeunes de Léona Niassène s’érigent en bouclier contre Serigne Mboup

Publié

on

Suite à la plainte déposée par la mairie de Kaolack contre le responsable politique de Pastef et guide religieux, Cheikh Niass, des jeunes de Léona Niassène ont tenu un point de presse pour manifester leur soutien et solidarité à leur frère qui selon eux a été ciblé par les autorités municipales.

Selon le porte-parole du jour Cheikh Fata Niass, les autorités municipales ont déploré cette agitation faite à l’endroit de leur frère. « À seulement trois jours de la Ziarra annuelle de Léona Niassène, un incident survenu devant la maison du Khalife général a suscité l’indignation de nombreux fidèles et mis en lumière des tensions entre la population et les autorités municipales. Un camion chargé de sable devait être déversé devant le domicile du Khalife. Une initiative mal perçue par les fidèles présents sur les lieux qui ont aussitôt exprimé leur mécontentement. Ils estiment que la poussière dégagée par ce sable risque de nuire à l’accueil des milliers de pèlerins attendus lors de cette grande cérémonie religieuse.  C’est ce qui est à l’origine du problème entre les jeune de Léona Niassène et les autorités municipales », a-t-il ajouté.

Ce dernier annonce qu’ils vont pas rester les bras croisés. « Nous allons soutenir notre frère et l’accompagner au commissariat. Il n’a rien fait. La mairie doit arrêter. Serigne Mboup nous a déçu. Nous avons placé notre espoir en lui mais malheureusement, cette équipe municipale n’a rien fait pour la cité religieuse », a-t-il conclu.

Ndeye Maty Gueye 

Continuer la lecture

ACTUALITES

Dialogue national au Sénégal : Cheikh Ibrahima Diallo dénonce l’exclusion de son parti PJD

Publié

on

Dans le cadre de l’ouverture d’un dialogue national, les autorités politiques ont lancé une initiative visant à rassembler les partis politiques du Sénégal. De nombreux partis et coalitions ont été conviés, toutefois, certaines formations politiques comme le Parti pour la Justice et le Développement (PJD), n’ont pas été invités. Son président, Cheikh Ibrahima Diallo, a exprimé son indignation face à cette exclusion lors d’un point de presse.

« C’est une erreur d’entamer un dialogue sans inviter tous les partis politiques. Sans invitation nous ne pouvons pas y participer », a-t-il dénoncé.

Et d’ajouter « Si l’absence de certains partis légalement reconnus résulte d’un oubli, il faut corriger cela immédiatement. Je réclame notre droit, et cela doit être respecté. Il est inadmissible que le gouvernement appelle à un dialogue sans que tous les partis politiques soient convoqués. Je n’ai reçu aucune invitation. »

Le leader du PJD rappelle que les partis politiques doivent bénéficier d’un soutien financier pour pouvoir mener à bien leurs missions auprès des populations.

« Notre parti est légalement constitué et a reçu son récépissé en 2014. Comment peut-on inviter des coalitions sans convier certains partis alors que ce sont ces derniers qui les composent ? Les coalitions sont souvent éphémères, contrairement aux partis qui en sont la base. »

Selon lui, cette mise à l’écart traduit une volonté dissimulée « S’ils cherchent à éliminer certains partis qu’ils sachent que cela est anormal. Nous réclamons notre droit. »

Cheikh Ibrahima Diallo insiste sur la nécessité d’une transparence totale dans ce processus,
« Lorsqu’on lance un dialogue national, tous les partis politiques doivent être invités. Ce n’est pas normal que le gouvernement organise une telle rencontre sans convier l’ensemble des formations. Il semble qu’on cherche à faire disparaître les partis politiques. »

En conclusion, le président du PJD appelle à l’unité et à la justice.
« Réduire le nombre de partis politiques est une erreur à ne pas commettre. Je demande que ces fautes soient corrigées », a-t-il conclu.
Ndeye Maty Gueye 

Continuer la lecture

Tendance