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Le Président de l’Assemblée Nationale Monsieur Moustapha Niasse a séduit l’hémicycle et tout le peuple sénégalais
ce samedi 4 mai 2019 lors de l’adoption du projet de loi portant sur la révision de la constitution devant consacrer la suppression du poste de premier ministre.
En effet, le Président Moustapha Niasse, faisant preuve d’une sagesse légendaire a su géré avec tact et intelligence la séance, déjouant ainsi un sabotage prémédité et orchestré par certains députés en mal de digérer la déroute des élections présidentielles dernières.
Pourtant, les provocations,les diatribes et les attaques personnelles sans fondement, frisant parfois même le ridicule et la haine inavouée à son endroit n’ont pas manqué.
Mais comme à l’accoutumée, en homme d’État averti et en véritable gentleman, a présidé la séance jusqu’au vote.
Il a,par une démarche scientifique basée sur une maîtrise parfaite des textes,dans un français Senghorien, estompé les ardeurs, en alliant courtoisie et fermeté devenues sa marque de fabrique.
Et aujourd’hui, il est légitime de se demander qui ferait mieux que lui à la tête du parlement?
Et les jeunes gagneraient à apprendre de ce monument, de ce grenier, de cette source intarissable de sagesse, de savoir et de savoir-faire qui fait parti des piliers de la démocratie et de la Nation sénégalaise, la notion de citoyenneté et d’homme d’État.
Il est temps que ces apprentis politiciens,s’arrogeant le rôle de défenseurs d’une alternance générationnelle et qui s’attaquent à nos patrimoines vivants se ressaisissent.
Nous devons à ces patriarches,ces gardiens du temple,de la trempe de Moustapha Niasse, respect et considération.
Amadou Hampate Bâ disait lors de son discours prononcé en 1960 à l’UNESCO « En Afrique,quand un vieillard meurt c’est une bibliothèque qui brûle ».
Pa Ibou Thiam