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Tué à Kédougou : le policier Mouhameth Ndao, enterré hier à koutal

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Tué à Kédougou, précisément dans le village frontalier de Moussala( département de Saraya), l’agent de police, Mohamed Ndao assassiné par un individu qui s’est après donné la mort en se tranchant la gorge, a été enterré, hier à Koutal son village natal.

 

La levée du corps du policier a eu lieu très tôt dans la matinée de dimanche à la morgue de l’hôpital Elhadji Ibrahima Niass de Kaolack. Les autorités administratives et policières ont tenu à rendre les honneurs à ce brave agent, mort dans l’exercer de ses fonctions. Une foule compacte, de parents, d’amis et de simples citoyens, a tenu, elle aussi, à être présente à la levée du corps emprunte d’émotion et de tristesse.

 

Rappelons que Mohamed Ndao, en faction au niveau du poste frontalier de Moussal, a été surpris par un individu qui lui a planté plusieurs coups de couteau qui lui ont été fatals. C’était le 20 décembre dernier.

 

Hier à l’occasion de la levée du corps, le commissaire Dame Touré qui prononçait l’éloge funèbre est revenu sur les circonstances du drame en soulignant que l’agent de police Mohamed Ndao est mort en étant au service de sa Nation.

 

Pour lui, cela relève d’un sens continue de l’effort et de performance individuelle portée à un degré d’exigence de soi, d’abnégation, de l’acceptation du danger et s’il le faut du sacrifice de sa propre vie.

 

Toujours à son avis la disparition de l’agent de police Mohamed Ndao est une dure épreuve pour les hommes de tenue en particulier les policiers.

 

Et le commissaire Touré d’ajouter que l’agent de police Mohamed Ndao était un vaillant serviteur de la Nation, un exemple de courtoisie et de professionnalisme.

 

Face à la douleur de la famille, la police a compati et a promis soutien et solidarité.

 

Pour le commissaire Touré, c’est toute l’institution policière qui se recueille devant le souvenir du sacrifice de l’agent de police Mohamed Ndao dont le courage a été salué par ses pairs.

 

Dernier acte, la médaille d’honneur à titre posthume a été décerné au disparu, ceci dans une atmosphère plein de solennité et d’émotion.

 

Interrogé par la presse, le père du défunt, a insisté sur les qualités humaines et professionnelles du fils qui lui a toujours réservé; soutien et respect.

 

On retiendra que l’agent de police Mohamed Ndao qui habitait Koutal, dans la périphérie de Kaolack, a laissé derrière lui, une épouse et deux enfants.

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