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Agriculture

Kaolack: Le partage et la capitalisation des acquis du programme  »Farmer to Farmer » au menu d’un atelier

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Un atelier de partage et de capitalisation des acquis du programme  »Farmer to Farmer » a été organisé, ce lundi 24 juillet, à Kaolack. L’initiative est de Winrock International Sénégal appuyé par l’agence américaine de développement Usaid.

Cette rencontre entre partenaires de mise en œuvre a permis d’échanger sur les acquis du programme, après 5 ans d’activité au Sénégal.

« Ce programme est arrivé à terme car il était lancé en 2013. Et aujourd’hui nous avons passé à peigne fin tous les acquis du projet », a indiqué Abibou Diaw directeur dudit programme.

 »Pendant les cinq années de mise en œuvre, on a pu accompagner, au moins, 25 organisations incluant les CFP, les organisations de producteurs et des producteurs individuels. Nous avons mis l’accent sur le renforcement des capacités avec 1141 femmes, 500 hommes et 386 jeunes. Ces derniers vont partager leurs connaissances avec d’autres personnes. Donc imaginez à combien le nombre va s’élever », a t’il ajouté.

Selon lui, il est très important de changer les approches et de réduire progressivement l’utilisation des produits chimiques pour rendre vers une agriculture intelligente et résiliente » au Sénégal.

« Il y’a des techniques de production qu’on peut adopter en fabriquant, par exemple, le compost, le bio-pesticide en utilisant certains produits locaux comme le gingembre, l’ail, le piment, etc. qui, mélangés, peut servir de pesticides. Si on fabrique le compost, on peut réduire l’utilisation de l’engrais et ca va jouer également sur les coûts et sur la santé des consommateurs », a ajouté Monsieur Diaw.

Venu représenté le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire à cet atelier, Samba Ndao Tall, directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaolack a souligné que « la mise en œuvre d’une telle initiative a permis aux bénéficiaires d’être résilients à travers leurs activités agricoles. Mais, tout le monde reconnait que ce n’est pas suffisant, parce que le producteur doit être outillé pour pouvoir faire face aux nombreuses mutations pour ne pas dire aux chocs endogènes et exogènes, sur les plans économique, climatique et social ».

Il faut rappeler que Winrock International est une organisation à but non lucratif qui propose d’accompagner les populations dans le monde entier en vue de réduire la vulnérabilité, la pauvreté à travers la promotion et la création des opportunités économiques et le soutien à la durabilité des ressources naturelles.

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Kaolack: Près de 4000 employés dont des saisonniers en difficultés, alertent les nouvelles autorités

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Une huilerie qui a besoin d’ un plan de relance pour sortir la tête de l ‘ eau .Ils alertent les autorités compétentes. Depuis de très longues années les huiliers de la Sonacos traversent des vicissitudes et sont en agonie.

Plusieurs directeurs généraux se sont succédés à la tête de la Société Nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal( Sonacos SA ) mais ils ont toujours tenu des promesses non tenues qui sont finalement devenues un éléphant blanc ,c’etait une manière d’ endormir les travailleurs .

Une stratégie mensongère qui est une tradition pour soulager ces travailleurs vulnérables.
De Pape Dieng en passant par Docteur Pape Abdoulaye Seck et Modou Diagne Fada rien n ‘a changé dans les conditions de travail des huileries de la Sonacos.

La vétusté des machines ,des engins et des moyens techniques restent et demeurent les facteurs bloquants qui ont toujours entravé la bonne marche des huileries de la Sonacos S A.

A Kaolack aucun directeur d ‘usine n ‘ a pas réussi à améliorer les conditions techniques et sociales des travailleurs.
A ces difficultés s ‘ ajoutent les mauvaises conditions de travail des contractuels.
Pire les saisonniers qui représentent l ‘ écrasante majorité des employés sont restés plus de deux ans sans travail et ils sont pour la plupart des pères de familles qui n ‘ont que leurs emplois pour nourrir leurs familles et payer la scolarité de leurs enfants. Certains ne peuvent plus assurer la dépense quotidienne , la prise en charge médicale de leurs familles et à payer le loyer .

Avec l ‘arrivée en Octobre 2023 de Kibily Touré fils de Souty Touré comme directeur à la tête de l ‘ huilerie de la Sonacos Lyndiane ,ce sont les mêmes promesses qui sont faites aux travailleurs mais depuis lors ces derniers sont dans l ‘impasse et attendent toujours tout en gardant leur sérénité.

Des travailleurs qui ont pris leur mal en patience n ‘en peuvent plus, ils lancent un cri de cœur et de détresse au Président de la République Bassirou Diomaye Diakhare Faye et à son Premier Ministre Ousmane Sonko pour qu’ ils sauvent enfin leurs activités en accélérant le plan de relance de toutes les huileries de la Sonacos, des industries qui pourront non seulement résorber le taux de chômage des jeunes mais aussi participer au développement agro industriel et économique du Sénégal ont – ils dit .

Selon toujours ces derniers l ‘ espoir est permis d’ autant plus que les nouveaux gouvernants ont annoncé une importante enveloppe financière pour booster l ‘ agriculture . Des travailleurs contractuels et saisonniers qui félicitent l ‘ État du Sénégal pour sa belle et innovante initiative à engager l’ armée pour une distribution transparente des semences et intrants destinés au monde rural .

Des travailleurs de la Sonacos lyndiane qui sont prêts à participer au redressement de leur lieu de travail.
Toutefois et pour se faire entendre auprès des autorités étatiques et administratives ils n ‘ont pas exclu de manifester pacifiquement pour montrer leur amertume et en même temps mettre à nue toutes les difficultés aux quelles ils font face depuis des années

Les autorités étatiques sont à la fois averties et alertées.

Mamadou Camara, Camou Communication

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Le préfet du département de Foundiougne et des techniciens de l’agriculture en visite aux périmètres maraîchers du mouvement And Japoo Suxali Sunu Gox

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Ce vendredi 5 avril, l’adjoint du préfet du département de Foundiougne accompagné du chef de service départemental du développement rural et des techniciens de l’agriculture a visité des périmètres maraîchers de la Coopérative pour le développement inclusif du Sine-Saloum situés à Diagane Barka et Keur Bakary Cissé. 

Une visite qui a permis de constater de visu le travail Ô combien important qu’est en train d’abattre cette coopérative.

« Nous sommes venus pour voir de visu les périmètres maraichers de Diagane Barka qui fait 0,45 hectares où il y a le maraîchage et de arboriculture. L’autre périmètre visité fait 2 hectares où il y a le gombo, de l’arachide et de la pomme de terre. Nous nous sommes rendus également à Keur Bakary Cissé d’où l’espace occupée pour le maraîchage fait 6 hectares en 3 compartiments. Chaque compartiment comprend 2 hectares d’arachides irrigué. Le premier compartiment l’arachide est en développement végétatif de 2 hectares et les 2 autres compartiments l’ arachide est pratiquement en maturité. Nous sommes vraiment satisfaits de toutes ces réalisations. Et cela va lutter contre le chômage et de la pauvreté. En tout cas nous allons les accompagner afin qu’ils puissent avoir des partenaires », a soutenu Yancouba Diawara, chef du service départemental du développement rural de Foundiougne

Des visites jugées très important par le secrétaire général de la Coopérative pour le développement inclusif du Sine-Saloum. Selon Chérif Abdoulaye Faye, durant ces visites, « le technicien a jugé important de ce que nous faisons avant de s’interroger sur les difficultés dont nous sommes confrontés, c’est à cela qu’il nous a proposé des pistes de solutions afin que nos activités puissent se développer dans l’avenir. Maintenant comme on le dit la balle est dans notre camp , car ces autorités sont prêtes à nous accompagner », a t-il indiqué.

Cependant, le chef du service départemental du développement rural s’est dit convaincu que la culture du blé peut bel et bien se développer au niveau de ces périmètres maraîchers. Mieux, il soutient qu’avec un accompagnement de l’Etat et des partenaires, cela va amoindrir pour le Sénégal le taux d’importation de blé.

FGS/Kaolack Infos

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Ibrahima Thiam: « Le prix du kilogramme de l’arachide devait être fixé à 1.000 FCFA… »

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Le prix du Kilogramme de l’arachide fixé par l’Etat semblent ne pas arranger les acteurs agricole surtout ceux du bassin arachidier. Selon Ibrahima Thiam, secrétaire général du syndicat des cultivateurs, maraîchers et éleveurs du Saloum, il est inadmissible que le paysan fasse toutes ses dépenses et ses travaux champêtres et de revenir vendre sa récolte à un prix absurde fixé par des gens qui ne se soucient guère du développement des paysans.

« Le prix du kilogramme de l’arachide devait être fixé à 1.000 FCFA et c’est possible. Pour le prix du kilogramme du lait, du riz, de l’huile est plus cher que celui de l’arachide », a déploré Mr Thiam.

Ainsi, il invite au nouveau Président, Bassirou Diomaye Diakhar Faye à ne pas répéter les mêmes erreurs que ses prédécesseurs. « Si vraiment le nouveau président veut nous aider il faut qu’il connaisse nos préoccupations. Il est un fils de pays donc j’ai pas de doutes concernant ce qu’il va faire pour la valorisation du secteur de l’agriculture. Il faut qu’il prenne en compte les intérêts des populations rurales dans le cadre des révisions de la loi sur le domaine national, des travaux de la commission des réformes foncières, ainsi que d’autres politiques de réformes foncières. Les agriculteurs qui sont producteurs, éleveurs, pêcheurs, artisans ont besoin d’aide pour faire face au phénomène d’accaparement de leurs terres qui a comme conséquence l’appauvrissement des populations et la destruction de l’environnement », a-t-il conclu.

FGS/KaolackInfos

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Kaolack: Les acteurs du secteur agricole expriment leurs attentes du Président Bassirou Diomaye Faye

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Les acteurs du secteur agricole attendent beaucoup du nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. Avec l’avènement de ce dernier, les paysans espèrent la valorisation du secteur de l’agriculture.

Selon la présidente de l’association des femmes rurales du Sénégal, Adja Ndiouck Mbaye, le nouveau Chef de l’Etat doit consolider d’abord les acquis et ensuite valoriser l’agriculture. « Il y’a énormément de problèmes a régler dans le secteur de l’agriculture. Je peux citer la formalisation du statut juridique des exploitations familiales qui freine leur professionnalisation, la non disponibilité du régime de protection sociale pour les travailleurs qui évoluent dans le secteur agricole, l’inefficacité du système de financement agricole et rural, l’absence d’une bonne rémunération du travail des paysans et la protection des consommateurs. Il faut également la mise en œuvre de manière concrète et définitive d’une politique publique pour le secteur », a recommandé madame Mbaye.

À en croire cette dernière, le nouveau président doit soutenir et accompagner les agricultrices qui sans elles, le secteur allait mourir. Les femmes rurales sont très braves, ce sont elles qui font aujourd’hui tout le travail champêtre. On doit les aider et accompagner avec des financements, mettre à leur disposition de petits matériels agricoles, les subventionner les semences et l’engrais. Le pire encore, c’est qu’elles ne peuvent plus avoir accès aux terres. On doit organiser une assise de l’agriculture et du foncier afin de permettre à ces braves dames d’avoir accès aux terres pour contacter dès prêts entre autres. Nous attendons beaucoup du nouveau président du Sénégal. Seul le secteur agricole peut porter l’émergence du pays. Allez dans les grandes puissances vous verrez qu’elles ont pris la moitié de leurs richesses pour l’investir dans le secteur de l’agriculture. Le Sénégal a la terre, le soleil, l’eau et la matière grise pourquoi ne pas faire pareil. Le secteur agricole polarise 55% de la population du pays donc il faut valoriser l’agriculture si on veut vraiment tendre vers le développement », a ajouté Ndiouck Mbaye.

Selon Ibrahima Thiam, secrétaire général du syndicat des cultivateurs, maraîchers et éleveurs du Saloum, c’est à partir du secteur de l’agriculture que le président Bassirou Diomaye Faye doit passer pour développer le Sénégal. « Ce nouveau régime doit soutenir et accompagner le monde agricole concernant la subvention des semences, de l’engrais et du matériel agricole. Le nouveau président doit confier le secteur à une personne qui connait et qui maîtrise l’agriculture autrement un cultivateur mais pas à un technocrate qui va représenter un secteur dont il ne connait absolument rien du tout. Les paysans sont les parents pauvres du secteur agricole alors que c’est nous qui faisons tout le travail. Il doit nous aider également à avoir accès aux terres. La culture maraîchère aussi doit être revue. Dans ce cadre, il faut des formations et des financements pour les cultivateurs afin de permettre à ces derniers de participer à la réalisation de l’autosuffisance alimentaire », a dit monsieur Thiam.

Rappelons que le secteur agricole a toujours été perçu comme le socle sur lequel repose le développement socioéconomique du pays. Mais, depuis l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, les différents gouvernements qui se sont succédé peinent à mettre en place des politiques agricoles cohérentes qui prennent en compte la préservation de la biodiversité, la protection des petites exploitations agricoles familiales et les intérêts des paysans.

JC/FGS/KaolackInfos

 

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