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Taiba Niassène: La naissance de « Borom Faydou bi », Baye Niass, célébrée ce samedi 27 janvier

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Le gamou annuel de Taïba Niassène, qui célèbre la naissance de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, « Baye » Niass (1900-1975), sera célébré ce samedi 27 janvier 2024.

L’événement, initié au début des années 80, est une occasion pour les disciples, de revisiter la vie et l’œuvre de Baye Niass, « Borom Faydou bi ». Mais aussi, d’aborder d’autres aspects intéressants de l’islam et du monde contemporain.

La cérémonie officielle aura lieu en présence du Khalife général de la Fayda, Cheikh Mouhamadoul Mahy Ibrahima Niass, de Cheikh Baba Lamine, de l’Imam de la grande mosquée de Médina Baye Cheikh Tidiane Aliou Cissé, mais également une délégation de l’Etat et des autorités administratives.

Le cheikh Al-Islam El hadji Ibrahim ibn El hadji Abdoulaye Niasse, né en 1900 à Taïba Niassène et mort le 26 juillet 1975 à Londres, est un savant, maître soufi sénégalais, ainsi qu’un imam de la confrérie Tijaniyya.

Son premier ouvrage Rûh al adab, écrit à l’âge de 18 ans (Ibrahim Niasse écrit à la fin de son ouvrage qu’il avait 21 ans quand il rédigea son œuvre), ainsi qu’un traité de soufisme et de la voie Tijaniyya intitulé Kâshif al ilbas (1930) témoignent de ses connaissances ésotériques d’acquisition précoce.

Dès 1930, il se proclame héritier spirituel de Ahmed Tijani et obtient l’allégeance massive des disciples de son père ainsi que celle de nombreux cheikhs maures qu’il initie à la Tarbiyya (initiation mystique) dont le but est de parvenir à la maarifa (gnose), initiation qui marque la spécificité de sa branche de la Tijaniyya.

Toutefois son audience reste limitée jusqu’en 1937, année où il effectue son premier pélérinage à la Mecque et y rencontre l’émir de Kano (nord du Nigéria), Abdoulahi Bayero qui renouvelle son affiliation à la Tijaniyya auprès de lui et l’invite à Kano. Il y obtient l’adhésion de la majorité des oulémas de la Tijaniyya qui, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, se font les moteurs de l’expansion de son mouvement dans toute l’Afrique de l’Ouest. À la mort de l’émir Abdoulahi Bayero en 1953, son fils Mouhamed Sanuss lui succède et renforce ses liens avec Ibrahim Niasse.

À la fin des années 1960, grâce à ses appuis politiques, le zèle de ses disciples nord-nigérians, son action éducative et le zèle de son prosélytisme, il se trouve à la tête d’une communauté transnationale de plusieurs millions de membres répartis entre le nord du Nigéria, lieu par excellence de son rayonnement, le Ghana, le Niger, le Togo, le Liberia, la Sierra Leone, le Tchad, le Cameroun, la Gambie, la Mauritanie et la région du Sine Saloum[1]. Au-delà de l’Afrique, de nos jours, on retrouve ce mouvement aux États-Unis, en Asie mais aussi dans les pays du Golfe.

En 1960, il est élu membre du Conseil supérieur de l’Organisation du Bien-être islamique au Caire, puis membre de l’Académie de Recherches de l’Université d’Al-Azhar, de la communauté des érudits en islamologie et du Conseil islamique supérieur de l’Algérie.

En 1962, il est promu vice-président du Congrès mondial islamique à Karachi ; il est élu membre de la Conférence générale de l’Académie de recherches islamiques sise au Caire.

En 1966, il participe à la conférence tenue à Accra sur le thème : « Le monde sans bombe atomique ». En 1969, il prend part à l’assemblée constituante de l’Association des Universités Islamiques à Fez et en devint membre du comité exécutif.

En 1971, l’Université Al-Azhar lui attribue le titre de « Cheikh Al Islam » (Guide de l’Islam).
Il fut, par ailleurs, le premier noir africain à présider la prière dans la prestigieuse mosquée d’Al-Azhar. Comme diplomate sénégalais, Baye Niass rencontre de grandes figures politiques telles que Gamal Abdel Nasser, président de l’Égypte et le panafricaniste Kwamé Nkrumah avec qui, il était très lié ou encore Mao Zedong. Baye Niass défendait la cause africaine sur les plus grandes tribunes du pays.

Des musulmans du Sénégal et de nombreux autres pays sont attendus à cette rencontre annuelle.

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Nécrologie: Décès de Gaston Mbengue à l’âge de 73 ans

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C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Gaston Mbengue, survenu ce mercredi des suites d’une longue maladie. Gaston était connu pour être l’un des plus grands promoteurs de la lutte au Sénégal, marquant ainsi l’histoire de ce sport.

Surnommé « Le Don King » de la lutte sénégalaise, il est décédé à l’âge de 73 ans.

KaolackInfos présente ses sincères condoléances à la famille éplorée et prie pour le repos de son âme.

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Fête du Travail à Kaolack: La Coalition des centrales syndicales du Sénégal remet leur cahier de doléances au préfet et dénonce l’attitude du Gouverneur

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A Kaolack, les travailleurs affiliés à la Coalition des centrales syndicales du Sénégal (CCSS) ont organisé une marche pour célébrer la fête du Travail. Ainsi, ils ont remis leur cahier de doléances au préfet du département de Kaolack. Ces travailleurs ont également dénoncé l’attitude du gouverneur de région qui, selon eux, n’a pas voulu partager avec eux.

 »Nous sommes là pour fêter le premier mai. Mais à notre grande surprise, on a pas vu d’autorités sinon monsieur le préfet. Parce qu’on avait écrit, il y’a une semaine à monsieur le gouverneur pour qu’ils nous reçoivent parce qu’on a un cahier de doléances à remettre mais à notre grande surprise, on a pas vu le gouverneur ni d’adjoints. Il nous a délégué monsieur le préfet. On a remis le cahier de doléances au préfet. C’est une attitude que nous dénonçons jusqu’à la dernière énergie parce qu’au moment où le président de la République a reçu les secrétaires généraux des syndicalistes, aujourd’hui nous aimions que le gouverneur soit là pour partager avec les travailleurs », a regretté Gagne Siry Lo, coordonnatrice de la coalition des 5 centrales du Sénégal (CCSS).

Elle poursuit.  »Nous comptons poursuivre notre plan d’action. Il y’a pas mal de revendications comme des secteurs tels que l’éducation, la santé et les collectivités locales. Vous savez ce qui se passe à Kaolack. Nos camarades des collectivités locales qui sont surtout affiliés à la CNTS, qui ont eu des ponctions de salaire alors que c’est une grève nationale qui est décrété par l’intersyndicale de la coalition. Nous sommes en coalition. Aujourd’hui, il y’a la CNTS, la CNTS FC, le CSA et l’UNSAS, et nous pensons qu’avec l’unité syndicale, nous pourrons bien prendre en compte les préoccupations des travailleurs », a conclu Gagne Siry Lo.

FGS/Kaolack Infos

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Fete du 1er mai à Kaolack: Des travailleurs de la Mairie, de la CCIAK et de la SID rendent hommage à Serigne Mboup

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Des travailleurs de la mairie de Kaolack, de la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture et du cœur de ville, ont célébré la journée internationale du travail de façon particulière. Ils ont sillonné quelques rues de la commune pour féliciter et rendre hommage au maire Serigne Mboup.

« La marche, ca entre dans le cadre de montrer que nous sommes derrière le maire Serigne Mboup, le président de la CCIAK et de la SID pour l’ensemble de son œuvre. Les 3 entités que dirige le maire Serigne Mboup, à savoir la Chambre de Commerce, mais également le cœur de ville avec la SID et la mairie de Kaolack se sont regroupées pour féliciter, encourager et rendre un grand hommage à Serigne Mboup », a déclaré Dr Mbaye Gueye, adjoint au maire de la commune de Kaolack.

Selon lui, « depuis que Serigne Mboup dirige ses entités, il ne cesse d’œuvrer pour que les travailleurs soient dans des conditions de performances. Qui connait le maire Serigne Mboup doit savoir que c’est un entrepreneur qui de par ses activités, de par sa vision, ne cesse de promouvoir l’emploi mais également de mettre en condition les travailleurs. Le 1er mai chaque année les travailleurs déposent des doléances auprès de leurs autorités mais, il se trouve que cette année, c’est plus un hommage que ces travailleurs là décident de rendre au maire Serigne Mboup que des dolences », a ajouté Dr Mbaye Guèye.

S’agissant des personnes qui accusent Serigne Mboup de mauvaise gestion, Dr Guèye de dire. « Il se trouve qu’il y’a des personnes qui tapies dans l’ombre, essaient de saper à la bonne marche des institutions, mais de manière générale, la majeure partie des travailleurs que nous avons écouté et discuté avec eux, trouvent que la gestion de Serigne Mboup est au beau fixe », a t-il conclu.

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Gestion du cœur de ville de Kaolack: La direction répond aux « soi-disant syndicalistes »

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La direction générale du Cœur de ville de Kaolack a fait face la presse, mardi 30 avril, pour apporter des éclaircissements sur la gestion du lieu et le statut de leurs travailleurs.

Selon Kaliss Diop, responsable commercial de Saloum Investissement et Développement (SID), il est d’abord important de distinguer le cœur de ville, un projet d’infrastructures socio-économique de l’Etat et l’entreprise en charge de l’exploitation, le SID, dirigé par le président Serigne Mboup.

« Si on est pas nihiliste, si on est réaliste, on se rendra compte facilement que le cœur de ville a fait des progrès très significative sur le plan des réalisations techniques, de la gestion financière, sur la plan aussi de la gestion technique. La plupart d’entre vous savent réellement que le cœur de ville est entre de très bonnes mains », a déclaré

S’agissant des personnes qui réclament un audit du contrat et des fonds destinés à la gestion du cœur de ville de Kaolack, Mr Diop soutient que, « le rôle d’un syndicat c’est de défendre les intérêts des travailleurs, de réfléchir, d’approfondir la réflexion pour voir comment on doit faire pour le statut, le plan de carrière des travailleurs puissent s’améliorer mais pas au syndicat de demander à l’Etat de venir audité ou récupéré le projet du cœur de Kaolack. Je pense que ca, ce n’est pas réfléchi, c’est purement politique, nihiliste. Aujourd’hui, le cœur de ville à plus de 15OO travailleurs qui ne rencontrent aucun problème (…). Mais nous sommes pas ébranler par ces genres de discours là. C’est des gens qui sont tapis dans l’ombre », a t-il constaté.

Avant de poursuivre. « Le cœur de ville n’a pas peur d’audite parce que le contrat a été visé par la direction centrale des marchés publics de l’Etat, c’est l’organe qui est chargé de délibérer dans les conditions normales l’attribution des marchés publics. La population Kaolackois si vous leur demandez qu’st ce que vous en pensez pour le retrait de la licence d’exploitation du Cœur de ville auprès de Serigne Mboup? elles vont vous dire non ».

En outre, Kaliss Diop annonce la mise en place d »une plateforme bureautique, professionnelle qu’on va lancer. On veut monter sur pied un guichet unique, déplacé toutes les administrations, les ONG, les projets, les agences de l’Etat, les banques et tout seront casés au cœur de ville », pour faciliter encore plus la taches aux travailleurs.

Pour terminer, il invite le Président Bassirou Diomaye Faye à appuyer le maire Serigne Mboup pour qu’il puisse continuer ces projets pour Kaolack.

ND. M. G/M.D/Kaolack Infos

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