ECO

EL HADJ FALLOU BA, 1er VICE PRESIDENT DE LA CCIAK ‘’ LE PRESIDENT ABDOULAYE SOW A DÉÇU LE MOUVEMENT CONSULAIRE NATIONAL ’’

Publié

on

El Hadj Fallou Ba, premier vice président de la Chambre de Commerce, d’industrie et d’Agriculture de Kaolack (CCIAK) est une figure reconnue du mouvement consulaire du Saloum. Souvent consulté sur les questions économiques au Sénégal, ce grand commerçant qui a pignon sur rue sur la place financière de Kaolack a été l’invité de l’émission ‘’KENU ASKAN WI ‘’ sur ITW. Leur interlocuteur y a évoqué entre autres questions la guerre larvée entre l’UNCCIAS et la CCIAD.
Dans la guerre larvée qui fait rage au sein du mouvement consulaire national entre le président de l’union Serigne Mboup et le nouveau patron de la CCIAD, Abdoulaye Sow, chaque camp comptabilise ses soutiens. Chez le premier nommé réconforté par ses pairs lors de la rencontre sur les réformes consulaires de Matam, son premier vice président dans sa base de Kaolack est revenu sur les dessous du différend opposant les deux hommes ‘’ Le président Abdoulaye Sow, pour le coup a déçu tout le mouvement consulaire national, alors que tous les acteurs économiques du pays fondaient beaucoup d’espoirs sur lui après son élection à la tête de la CCIAD. Il n’a pas été loyal vis-à-vis du président Serigne MBOUP qui s’est énormément investi pour défendre et promouvoir sa candidature alors que d’autres membres de l’ancien bureau briguaient le poste ‘’ a accusé l’homme revenant sur l’opposition entre les deux hommes forts des institutions consulaires du Sénégal. A ses yeux cette volteface du patron de la CCIAD cacherait des dessous financiers ‘’ Contrairement à ses allégations, le président Serigne MBOUP ne veut rien lui imposer sous prétexte qu’il a contribué à son élection. Par contre dans la vision de ce dernier les subventions versées par des organismes tels que le COSEC ou le PAD ne devraient bénéficier à la seule chambre consulaire de Dakar» dénonce –t- il. Réagissant par ailleurs sur la question des réformes des chambres consulaires, il n’a pas manqué de souligner les difficultés de la mise en œuvre de la loi de 2018. Selon lui cette réforme qui institue une chambre nationale et des entités régionales au pouvoir amoindri a été imposée par les organisations patronales au détriment de la volonté de l’écrasante majorité des acteurs économiques représentés au sein de l’UNCCIAS et des chambres régionales. Ainsi a-t-il appelé l’Etat à revoir sa copie dans ce dossier.

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Tendance

Copyright © 2024 KAOLACKINFOS