Connect with us

ACTUALITES

Kaolack: Faute d’emplois, des pères de famille se transforment en jakartamen

Publié

on

La région de Kaolack, l’une des plus importantes au Sénégal au point de vu démographique et social est aujourd’hui à la traîne. Un terroir riche en potentielle économie et qui est presque oublié par l’État du Sénégal, pour ne pas dire les différents régimes qui se sont succédés dans ce pays. Kaolack manque terriblement d’industries, et de  débouchées. Ce qui fait le chômage à tous les niveaux, est endémique.
Outre les jeunes qui ne peuvent trouver aucune débouchée, une large frange des adultes mariés et pères de familles peinent à trouver du travail. Les usines de Senembal, de Cisac, de la Sotexka, de la Sodefitex sont à l’arrêt depuis plusieures années emportant avec elles les espoirs des populations du Sine et du Saloum. La sonacos qui était le fleuron de l’industrialisation de la région a un genou à terre malgré les nombreuses velléités de relance. Que reste t-il donc aux « gorgorlou » kaolackois pour arriver à joindre les deux bouts?
Dans cette situation des milliers de pères de famille qui ne trouvent plus rien à faire investissent le créneau des vélos taxis dans l’espoir de gagner qui 2000 francs, qui 3000 francs par jour. Une somme dérisoire qui ne leur permet pas d’entretenir femmes et enfants.
Il suffit de visiter les nombreux arrêts jakartas à Kaolack où partout dans la région pour se rendre compte de la misère vécue par ces adultes dont l’âge se situe entre la quarantaine et la cinquantaine. Sans espoir et inquiets pour leurs avenirs, les adultes qui se rapprochent de plus en plus du troisième âge souffrent le martyr. Leurs vieux os ne tiennent plus, le cœur est loin d’être à l’ouvrage. Ils interrogent l’avenir sans trouver la réponse immédiate d’un questionnement ténu  à savoir à quoi demain sera fait.
Plus que tout le monde, ce sont les autorités de ce pays qui sont interpellées face à cette gangrene que constitue le chômage un phénomène qui risque d’hypothéquer l’avenir de toute une région et de transformer ces populations en éternels « gorgorlous ».

ACTUALITES

Kaolack: Un individu arrêté avec 11 kg de chanvre indien

Publié

on

La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Kaolack a procédé à l’interpellation d’un individu avec 11 kg de chanvre indien, au quartier Kassaville de la ville éponyme.
selon la Police, cette interpellation fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Manque d’eau à Ngathie Naoudé : Les populations de Ngoloum interpellent les autorités

Publié

on

À Ngoloum, village du département de Guinguinéo (commune de Ngathie Naoudé), l’eau ne coule plus des robinets. Les populations de cette localité vivent depuis plusieurs mois un manque criant d’eau. « Nous manquons d’eau. Nous ne savons plus comment préparer nos repas ni abreuver nos animaux », se désolent les habitants, dénonçant une situation qui perdure sans solution durable.

Ils rappellent  « pour la deuxième fois, une citerne dépêchée depuis Guinguinéo est venue leur apporter une aide temporaire, un soulagement de courte durée », disent-ils.

Face à cette urgence, les populations réclament la construction d’un nouveau forage et appellent le maire ainsi que les bonnes volontés à agir rapidement, rappelant que l’accès à l’eau est vital.

Ndeye Maty Gueye

Continuer la lecture

ACTUALITES

Drame à Kaolack: Un jeune se donne la mort par pendaison

Publié

on

C’est l’émoi et la consternation à Kaolack où un jeune d’une vingtaine d’années s’est donné la mort par pendaison. Le drame s’est produit, ce vendredi 25 avril, au Centre d’éducation populaire et sportive de Kaolack. Selon une source, le corps sans vie a été découvert par un conducteur de moto vélo taxi tout juste avant la prière de vendredi.

Déployée sur les lieux, la police a procédé aux constatations d’usage.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack : Installation des comités régional et départemental installés pour la lutte contre la migration irrégulière

Publié

on

Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a procédé, ce Mardi 22 avril 2025, à l’installation des comités régional et départemental de Kaolack. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène qui continue d’endeuiller de nombreuses familles sénégalaises, en particulier les jeunes.

La cérémonie d’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Kaolack a été présidée par Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de la région, en présence du préfet. Ces comités regroupent des élus locaux, chefs de services, membres des renseignements généraux, représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers, autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants, entre autres. Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du CILMI au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces structures locales sont prévues par le décret instituant le comité interministériel. Elles ont pour mission d’appliquer, sur le terrain, les orientations nationales. « Il s’agit d’une volonté du Président de la République de territorialiser la lutte contre la migration irrégulière, en impliquant directement les communautés à la base dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-il déclaré.

Des stratégies à l’échelle nationale ont été élaborées autour de plusieurs axes : la prévention, la réinsertion des migrants de retour, la gestion des frontières, la répression, ainsi que des mesures d’appui et d’accompagnement.

Ces comités décentralisés doivent permettre une réponse plus adaptée aux réalités locales. L’objectif est de coordonner les actions entre les différents acteurs afin d’endiguer un phénomène qui compromet gravement l’avenir de la jeunesse.
« En 2024, nous avons repêché 105 corps sans vie, sans compter ceux disparus en mer ou dans le désert. Des femmes ont été victimes d’abus sexuels au cours de leur parcours, et des enfants ont subi diverses formes de violence. Pour faire face à ces drames, il est impératif de travailler en synergie, du niveau local jusqu’au sommet de l’État », a alerté Dr Diagne.

Cette nouvelle étape marque une volonté affirmée de structurer la riposte contre la migration irrégulière à travers une approche participative, inclusive et de proximité.

Ndeye Maty Gueye

Continuer la lecture

Tendance