In memoriam
26 Juillet 1975 – 26 Juillet 2023: 48 Ans que nous a quittés Baye Niass « Borom Faydou Bi »
Ce jeudi 26 juillet, marque l’anniversaire du décès d’Elhadji Ibrahima Niass dit »Baye », c’était le 26 juillet 1975 à l’hôpital Saint Thomas de Londres.
Cheikh Al Islam a vu le jour à Taïba Niasséne dans le département de Nioro, dans la région de Kaolack en 1900 et quitta ce monde pour retourner auprès de son Seigneur en 1975 soit 75 ans vécu sur terre.
75 ans de vie exclusivement dédiée à l’éducation, à l’enseignement du Coran et de la Sunna du prophète (SWT). Fils de Sokhna Astou Dianka et de Elhadji Abdoulaye Niass et surnommé l’international, Baye Niass a aujourd’hui, des millions de disciples à travers le monde entier.
Il a écrit plusieurs ouvrages : »Ruhu Al Eudeup, Sahaadatiu, Kassiful Albass etc »
C’est ce saint homme, »Borom Faydou bi » que le monde musulman commémore la date de sa disparition ce vendredi 26 juillet 2023.
ACTUALITES
26 juillet 1975 – 26 juillet 2024: Il y a 49 ans que disparaissait Baye Niass « Borom Faydou bi »
Il y a 49 ans jour pour jour que disparaissait Cheikh Al Islam, El Hadji Ibrahima Niass dit « Baye ». Ce vendredi 26 juillet marque la date d’anniversaire de la disparition de Baye Niass. U
Rappelé à Dieu un jour du 26 juillet 1975 à Londres, Baye Niass a consacré toute sa vie à l’éducation et enseignement du Coran et de la Sunna du prophète (SWT).
Il y a 47 ans jour pour jour que disparaissait Cheikh Al Islam, El Hadji Ibrahima Niass dit « Baye ». Ce mardi 26 juillet marque la date d’anniversaire de la disparition de Baye Niass. Une journée qui sera commémorée par des zikrs (chants religieux) partout dans le monde. Rappelé à Dieu un jour du 26 juillet 1975 à Londres, Baye Niass a consacré toute sa vie à l’éducation et enseignement du Coran et de la Sunna du prophète (SWT) « .
Cheikh Al Islam a vu le jour à Taïba Niasséne dans le département de Nioro, dans la région de Kaolack en 1900. Il est le fils de Sokhna Astou Dianka et de Elhadji Abdoulaye Niass (Le Grand). Baye a fait ses humanités auprès de son illustre père Elhadji Abdoulaye.
Cheikh Ibrahima Niass s’est fait une renommée résultant de vastes connaissances religieuses, historiques, culturelles, scientifiques, philosophiques. C’est d’ailleurs à l’âge seulement de 18 ans qu’il écrit son premier ouvrage « Rûh al adab » ou « La voie de l’éclaire » en langue française, trois (3) ans plus tard il écrit un traité de soufisme et de la voie Tijaniyya intitulé Kâshif al Ilbas (1930), ces écrits témoignent de ses connaissances ésotériques d’acquisition précoce.
A la disparition de son père, en 1922, son frère aîné, Mame Khalifa Niass prend en charge la communauté des « Niassènes » et Cheikh Ibrahima enseigne dans les écoles coraniques de son père de Taïba, Kossi et Kaolack. Son érudition et sa piété lui attirent très vite de nombreux adeptes.
Dès 1930, il se proclame héritier spirituel de Cheikh Ahmed Tijani et obtient l’allégeance massive des disciples de son père ainsi que celle de nombreux cheikhs maures qu’il initie à la Tarbiyya (initiation mystique) dont le but est de parvenir à la maarifa (gnose), initiation qui marque la spécificité de sa branche de la Tijaniyya.
Il effectua son pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam en 1937. Toutefois son audience reste limitée jusqu’en 1937, année où il effectue son premier pèlerinage à la Mecque et y rencontre l’émir de Kano (nord du Nigéria), Abdoulahi Bayero qui renouvelle son affiliation à la Tijaniyya auprès de lui et l’invite à Kano.
Il y obtient l’adhésion de la majorité des oulémas de la Tijaniyya qui, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, se font les moteurs de l’expansion de son mouvement dans toute l’Afrique de l’Ouest. À la mort de l’émir Abdoulahi Bayero en 1953, son fils Mouhamed Sanuss lui succède et renforce ses liens avec Ibrahim Niasse.
In memoriam
Kaolack: L’ASC Lat Dior organise un mémorial pour rendre hommage à Mady Camara
Ce week-end, l’ASC Lat Dior de la zone 1/B de l’ODCAV de Kaolack, sous la houlette de Baba Diop, a organisé un mémorial pour rendre hommage à tous ses disparus parmi lesquels feu Mady Camara.
In memoriam
22 Septembre 2022: Disparition de Al Amine, 5 ans déjà
Il y a exactement 5 ans disparaissait à l’âge de 90 ans, l’ancien khalife général des Tidianes, Serigne Abdou Aziz Sy « Al Amine », emporté par une courte maladie.
Il était à la fois, guide religieux, médiateur social et politique. Connu pour son franc-parler, il n’hésitait pas à monter au créneau pour dire ses quatre vérités aux politiques lors des soubresauts socio-politiques rythmant régulièrement le pays, ou à s’employer à rapprocher des positions antagonistes.
Fils de Serigne Babacar Sy et de Sokhna Astou Kane, Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine est né en 1928. Il a succédé au khalifat à Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Makhtoum, lui-même rappelé à Dieu dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 mars 2017.
Abdoul Aziz Sy « Al Amine » était presque prédestiné à cette tâche car sa biographie se confond dans celle de son père Babacar Sy. En effet, pendant près de 15 ans, il était l’homme de confiance de Serigne Babacar Sy, qu’il ne quittait pas depuis l’ouverture des appartements du marabout jusqu’à leur fermeture. C’est pourquoi dans la famille, il maîtrise le plus la confrérie dans sa dimension sociale et spirituelle. Il a fait ses premières humanités dans la mémorisation et la récitation du Saint-Coran sous la conduite de Serigne Mama Lô.
Il a poursuivi ses études près de Serigne Cheikh Ahmed Tidjane et Serigne Mansour Sy avant de les parachever sous la conduite de Serigne Alioune Guèye, le seul savant, seul enseignant pluridisciplinaire de Tivaouane de l’époque et qui a été formé par El Hadji Malick Sy. Abdoul Aziz Sy « Al Amine s’emporte violemment dès que l’Islam et la tarikha sont attaqués de l’extérieur ou pervertis de l’intérieur. Sur le plan individuel, il a horreur du mensonge sous toutes ses formes et affiche le sourire dès que la grandeur de l’Islam et de la tarikha est mise en exergue. Il représente les vertus d’un grand talibé dans le sens de l’humilité.
Selon une source proche de son entourage, « Al Amine » avait horreur de manger seul et n’hésitait pas à partager le repas avec son chauffeur, ses talibés, son personnel de service, ses fils, etc. Il n’avait pas de goût culinaire particulier et de ce point de vue, il n’insistait jamais sur le repas qui doit être préparé. Abdoul Aziz Sy « Al Amine » était un véritable militant de la paix. C’est pourquoi, il ne ratait aucune occasion pour demander à la classe politique nationale à se retrouver autour de l’essentiel et travailler pour le développement du pays. Dès que la stabilité du pays est menacée par des conflits politiques internes, il n’hésitait pas à prendre son bâton de pèlerin pour éteindre les foyers de tension.
Mbaye SAMB
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