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MONDIAL 2018

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Le 7 septembre dernier, la Fédération Burkinabè de Football (FBF) recevait par ampliation une correspondance signée du Secrétaire général adjoint de la FIFA, l’informant de la reprise du match Afrique du Sud-Sénégal (Poule D), match joué le 12 novembre 2016 et comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Le lendemain 8 septembre 2017, la Fédération Burkinabè de football, dont la sélection nationale, les Etalons , est leader dans ce groupe D, a adressé au président du Bureau des qualifications de la Coupe du monde FIFA un avis juridique

Dans cette correspondance , la FBF, au regard des conséquences graves qui pourraient découler d’une telle décision pour les autres équipes du groupe, et particulièrement pour l’équipe du Burkina Faso, la FBF a attiré l’attention de la FIFA sur un certain nombre d’illégalités que recèle la décision.

Il s’agit de l’ « incompétence juridique du Bureau des qualifications de la Coupe du monde FIFA ». La Fédération Burkinabè de Football a souligné que « le règlement des compétitions de la coupe du monde en son article 3 alinéa 3.O « donne compétence au bureau de qualifications dans tout autre aspect de la compétition ne relevant d’aucun organe en vertu des statuts de la FIFA ou du règlement de la coupe du monde Russie 2018 ». Pour ce faire , la FBF a tiré la conclusion que par cette décision , « le Bureau des qualifications sort de son domaine de compétence car, dans le cas d’espèce, la présente répétition du match n’est point motivée par un cas de force majeure , mais comme une mesure disciplinaire devant permettre de lutter contre les manipulations des matches ». Pour la FBF, seule la commission de discipline est donc habilitée à ordonner la reprise de ce match

En second point, la FBF a attiré l’attention de la FIFA sur la violation des règlements de la FIFA. Après avoir rappelé les articulations de l’article 31 bis du code disciplinaire qui définit les matches à rejouer, la FBF a fait noter que « les raisons ayant conduit respectivement la commission de discipline, d’appel et le TAS à prendre des sanctions à l’égard de l’arbitre du match ne se retrouvent dans aucun des cas de figure énumérés dans l’article sus-cité ».

Au regard de ceci, la FBF dit qu’il est « ahurissant que le bureau des qualifications de la coupe du monde de la FIFA » de décider de la reprise de ce match, à moins que, soupçonne-t-elle, que « la décision ne recèle des intentions déguisées ». La fédération Burkinabè de Football, dans l’avis, a tenu à préciser que « l’article 69 (unique) du code disciplinaire de la FIFA traitant des cas d’influence illégale sur le résultat d’un match n’évoque nullement la possibilité de répéter un match .Mieux, se conforte la FBF, « l’article 15.6 du règlement de la coupe du monde de la FIFA stipule que les décisions de l’arbitre sur des faits de jeu ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation ». Cet article, souligne la FBF, « indique clairement que les décisions de l’arbitre concernant les faits de jeu ne peuvent pas être reportées.
De tout ce qui précède, la Fédération Burkinabè de Football estime que la « décision du Bureau des qualifications de la coupe du monde est entachée d’un certain nombre d’irrégularités ».
Au-delà de ces irrégularités relevées, la FBF dit qu’il est « incompréhensible que la décision du Bureau des qualifications intervienne dans un contexte où une équipe du groupe considérée à tort ou à raison comme favorite se trouve dans une posture difficile ». En atteste la prise de décision le « lendemain de la double confrontation Burkina-Sénégal. Pis , que le match soit prévu à l’issue de la 6e journée comptant pour la qualification ».

C’est pourquoi la FBF est parvenue à cette conclusion : « Nous estimons sans ambages que la décision du Bureau des qualifications est de nature à favoriser une équipe du groupe et brime donc des équipes comme celles du Burkina Faso, du Cap Vert et même de l’Afrique du sud qui n’a aucunement perdu tout espoir de qualification ».

La faitière du football burkinabè demande donc à ce que la décision soit infirmée car « illégale et entachée d’excès de pouvoir ».

Pour conclure cette correspondance adressée à la FIFA, la Fédération Burkinabè de Football espère que la décision de cette dernière « nous fera l’économie d’une saisine du Tribunal Arbitral des Sports (TAS) de Lausanne

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Kaolack: Le SAMES étale les maux du secteur de la santé et interpelle le nouvelles autorités…

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En conclave les 10 et 11 mai 2024 à Kaolack, le Comité Exécutif National (CEN) du Syndicat Autonome des Médecins, Pharmaciens et Chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) s’est penché sur la situation du secteur de la santé. Plusieurs questions ont été abordées. Face à ses maux qui gangrènent le secteur de la santé, le CEN du Sames interpelle les nouvelles gouvernants pour que des solutions rapides et efficaces soient apportés dans les meilleurs délais.

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Kaolack: La situation foncière de la région au cœur d’un atelier d’échanges

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Un atelier de réflexion, d’échanges et de partage sur la situation foncière de la région a reuni ce vendredi 10 mai 2024, à Kaolack les acteurs de l’Etat, de la société civile, du monde paysan, des ONG etc. Cette rencontre a été organisée par le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) et le cadre de Réflexion et d’Action sur le Foncier au Sénégal (CRAFS) accompagnés par le projet « Seen Suuf ».

« Nous nous sommes réunis pour discuter, échanger un peu sur la situation foncière au niveau de la région de Kaolack et comment faire de sorte qu’il ait moins de problèmes sur cet aspect », a déclaré Sidy Ba, président de la plateforme régionale de la gouvernance foncière de Kaolack.

Poursuivant, Monsieur Ba soutient que cette rencontre a permis d’identifier les problèmes et de proposer des solutions.

« On a eu à identifier les sources de conflits potentiels, les conflits qui existent déjà et les zones conflictogènes potentielles pour anticiper, discuter et prendre des mesures idoines pour qu’il ait moins de tensions, moins de problèmes, qu’il ait une gestion apaisée de conflit. Et cela, nous le faisons dans le cadre de la plateforme régionale de la gouvernance foncière pour échanger la dessus et échanger sur ces questions là pour gérer de manière très apaisée le foncier qui est une source de conflit pour les années à venir », a ajouté Sidy Ba.

Selon Mamour Dramé, coordonnateur régional du projet Seen Suuf Kaolack, cet atelier d’échanges entre dans le cadre des préparatifs des assises sur le foncier qui est en préparation pour sortir des proposition de la région de Kaolack afin de régler le problème du foncier au Sénégal en général et Kaolack en particulier.

« Nous avons constaté, depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, qu’il y’a un engouement engouement pour prendre en charge la question liée au foncier. Chose que nous saluons par ce que le foncier été une question problématique. Mais ce que nous attendons de ces autorités là c’est qu’elles prennent en compte déjà l’existant. Il y’a des réflexions qui ont été faites de façon concertée mais il y’a également des exemples qui sont en cours d’être réalisés par les projets comme Seen Suuf et autres qui peuvent servir déjà de point de départ. Et comme je l’ai dis, la réforme du foncier de manière générale mais particulièrement du foncier rural doit se faire avec l’ensemble des parties prenantes parce que l’utilisation du domaine national est pluriel et il faut une réforme équilibrée pour prendre en compte l’enjeu de toutes le activités menées sur le domaine nationale », a t-il conclu.

FGS/KAOLACK INFOS

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Sonacos Lyndiane Kaolack: Vétusté de l’usine, situation précaire etc…, les travailleurs sonnent l’alerte

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L’huilerie de la Sonacos de Lydiane de Kaolack a besoin d’un plan de relance pour sortir la tête de l’eau et participer au développement de la ville de Mbossé. En tout cas, les autorités sont alertées par rapport à la situation de cette usine.

Depuis des années, les travailleurs vivent le martyre avec des conditions de travail très précaires.  « À la Sonacos Lyndiane, nous sommes dans la précarité pour une usine qui peut compter des milliers de jeunes. Nous devrions être dans de très bonnes conditions parce que la matière est là. Malheureusement rien ne va à la Sonacos Lyndiane. Nous sommes tous devenus des contractuels avec une durée d’un mois; ce qui est déplorable. Nos contrats sont renouvelés chaque mois. Nous devons avoir des contrats dûment faits avec des CDD ou des CDI. Le pire encore, l’usine est en train de mourir. Auparavant on réceptionnait plusieurs camions de graines d’arachides. Maintenant nous en sommes à 3 ou 4; je peux dire moins de 5 camions. Automatiquement, plusieurs saisonniers, pères de famille, sont renvoyés et on leur demande de rester chez eux. Ce qui est anormal pour des personnes responsables et qui doivent subvenir aux besoins de leurs familles. Voilà ce que nous vivons à Sonacos Lyndiane. Nous n’avons même pas de chaussures de sécurité », a déploré Abdoulaye Cissokho, président de l’Amicale des travailleurs de la Sonacos Lyndiane.

En l’en croire, aucun directeur à Kaolack n’a réussi à améliorer les conditions techniques et sociales des travailleurs. « Plusieurs directeurs généraux se sont succédé à la tête de la Société Nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (Sonacos SA) mais ils n’ont fait que tenir des promesses non faites qui sont finalement devenues un éléphant blanc ; c’était une manière d’endormir les travailleurs. Rien n’a changé dans les conditions de travail de l’huilerie. La vétusté des machines, des engins et des moyens techniques restent et demeurent les facteurs bloquants qui ont toujours entravé la bonne marche de la maison. Notre centrale thermique ne marche plus. Et vous savez qu’une usine a besoin d’énergie suffisante pour fonctionner. On avait annoncé le plan de redressement de la Sonacos Lyndiane mais depuis lors, rien n’est fait. Si l’usine était en pleine capacité, elle allait participer à la réduction du chômage des jeunes dans la ville et participer au développement de la localité. Il suffit juste de la volonté politique pour relancer l’usine et améliorer les conditions de travail », a t-il expliqué.

Monsieur Cissoko interpelle les nouveaux gouvernants. « Nous avons pris notre mal en patience et maintenant nous n’en pouvons plus. Nous interpellons le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko pour qu’ils sauvent cette usine et relancent l’économie de la ville de Kaolack qui jadis se reposait essentiellement sur l’agriculture et l’industrie. L’espoir est permis d’autant plus que les nouveaux gouvernants ont annoncé une importante enveloppe financière pour booster l’agriculture. Nous sommes prêts à participer au redressement de notre lieu de travail. Nous allons prochainement tenir une marche pacifique pour exprimer notre ras-le-bol par rapport à cette situation », souligne t-il.

JC/FGS/KAOLACK INFOS

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Hépatite B: La maladie fait des ravages dans le Saloum

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L’hépatite B fait des ravages à Kaolack, a appris Kaolack Infos, du Dr Karim Diop secrétaire général de 3Cap santé.

« Au mois d’août dernier, nous étions à Kaolack dans le bassin arachidier. Vous savez que dans le bassin arachidier, la prévalence de l’hépatite B est supérieure à 10% (…). Malheureusement, si vous allez à Kaolack, vous verrez qu’en médecine interne, en hospitalisation, il y a beaucoup de jeunes qui présentent des cirrhoses, une inflammation chronique du foie qui détruit les cellules hépatiques. Cela veut dire qu’il est important qu’on ait un programme ardu de dépistage, de prévention et de vaccination à la naissance des enfants. La santé est un état de bien-être. Donc, il faut éviter d’être malade et cela passe par un rôle important de la prévention, de la détection, de la communication de l’information pour que nos populations restent en bonne santé et puissent se prévenir », a t-il indiqué.

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