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LATMINGUE ET LA GRIFFE DU DR MACOUMBA DIOUF : LE FUTUR POLE ECONOMIQUE ET URBAIN DE LA DESTINATION SALOUM

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Le développement du

Sénégal passe nécessairement par celui de ses territoires et de ses terroirs.

Cette thèse galvaudée dans le lexique des politiques de décentralisation est en

train de prendre forme et d’être appliquée au niveau d’une collectivité locale (

84 villages pour 40OOO habitants répartis sur 328 KM2 ) devenue commune avec

l’avènement de la 3ème phase de la réforme. Evidemment, ces

territoires ne peuvent connaitre des transformations structurantes notables et

des conditions d’émergence requises que s’ils sont managés par des compétences

aux valeurs morales, civiques, professionnelles et patriotiques intrinsèques.

En exhumant les

potentialités naturelles et géographiques ( plaque tournante au cœur du

Saloum), ses ressources économiques énormes ( activités agro-sylvo- pastorales

), le Docteur en agronomie et actuel Directeur de l’ISRA Macoumba Diouf

plébiscité maire de Latmingué depuis 2014, a tout simplement fait de sa

collectivité locale multi ethnique, une attraction et un pôle de convergences socio-

économiques incontournable dans le département et la région de Kaolack et par

ricochet au Sénégal.

LE PROJET DE POLE URBAIN

Avec l’assiette foncière

épuisée de la commune de Kaolack, Latmingué, avec ses grandes réserves, s’est présentée comme la seule orientation et

destination pour les décideurs et les investisseurs publics et privés. C’est

sur ce territoire communal que sont bâtis et vont sortir de terre le pôle

urbain de Kaolack, l’ENSOA ( Ecole nationale des sous- officiers d’active ), le

Centre d’intégration, de valorisation des déchets, le programme de logements

des HLM et des logements sociaux de l’Etat, et d’autres infrastructures de grande

importance. La délocalisation ici de l’aérodrome de Kahone est aussi à l’ordre

du jour.

En dépit de ressources

budgétaires modestes comme c’est le cas pour la quasi-totalité des autres

collectivités locales du pays, le maire apériste Macoumba Diouf s’est ingénié à

construire un cadre de vie et de bien-être pour ses compatriotes.

DES FAITS ET DES CHIFFRES

Dans tous les domaines de

la vie active, des actes concrets ont été posés. Avec au centre de ses

préoccupations, l’éducation et la santé. De l’élémentaire au secondaire, de

nouvelles infrastructures ont vu le jour et sont réhabilitées, les élèves

reçoivent gratuitement des fournitures scolaires, les enseignants sont appuyés

en matériels didactiques. Les étudiants ressortissants de la commune

bénéficient de soutiens grandissants ( souvent personnels ) pour leur

hébergement et leurs tickets de repas, au niveau des grandes universités et

instituts du pays. « Le caractère volontariste de cette politique de

l’éducation a produit des résultats probants ». La commune a les meilleurs

résultats de l’élémentaire au secondaire et son maire a été choisi comme

parrain de la journée de l’excellence.

Au plan sanitaire,

soucieux du bénéfice de la santé pour tous, la commune est à son deuxième poste

de santé en construction. 5 cases de santé sont mises en place. Il y a eu un

recrutement du personnel, l’acquisition de 3 ambulances, le triplement de la

dotation en médicaments.

Pour la jeunesse, des

formations professionnelles leur sont offertes pour faciliter leur insertion

dans le circuit de la production. Un stade municipal a été construit, de même

qu’un terrain defoot- ball est aménagé et

un foyer est mis à sa disposition. Une coupe du maire est instituée où les ASC

du mouvement navètane sont dotées en survêtements et équipements et cette

saison la subvention est passée à 7 millions de francs cfa.

Les femmes de la commune

ont été organisées en cellules de développement économiques. Elles bénéficient

de formation appropriées et de financements pour des activités génératrices de

revenus.

Dans le domaine de l’électrification et de

l’adduction d’eau courante des progrès notables ont été enregistrés. Le maire a

fait passer l’électrification de 5 villages à 27 et bientôt 29 villages avec

l’accompagnement de ASER. L’extension de l’eau courante est généralisée. Des

pistes sont aussi aménagées dans une commune- carrefour où un déplacement

important des personnes et des biens est enregistré. Une assistance sociale est

ainsi appliquée pour le bénéfice des plus démunis et des nécessiteux.

ACTE 3 ET

TERRITORIALISATION

En droite ligne avec

l’esprit de l’acte 3 de la décentralisation qui renforce selon le maire les

communes et crée les conditions d’investissements appropriées, et la politique

de la territorialisation en vigueur et instituée par le président Macky Sall,

le maire Macoumba Diouf a ainsi décliné tous les programmes de l’Etat ( tels 1

École 1 potager, 1 ASC 1 champ, zéro bidonville et zéro déchet, généralisation

de l’électricité et de l’eau courante, etc ) qui sont appliqués au plan local.

Dans ce registre, le

Maire a à cœur de participer à la volonté du pouvoir central de faire de la

Commune de Latmingué un « pôle urbain de développement socio- économique

parmi les plus dynamiques du pays ».

SERVIR LA CAUSE DE LA

COLLECTIVITE ET NON SE SERVIR D’ELLE

L’ambition du technocrate

et fils du terroir est aussi sans équivoque : «  Le manque de

leadership pour soutenir cette vision, conduire et réaliser ce projet a eu à

expliquer et à justifier les raisons de mon entrée dans la scène publique et

politique. Pour servir la cause et les intérêts de ma collectivité et de mes

compatriotes et non se servir d’eux ». Il ne court pas ainsi les rues un

tel agent de l’administration dont les indemnités et autres avantages

administratifs et politiques servent à satisfaire les besoins sociaux de ses

administrés.

POUR LE GRAND RETOUR

Toutes les franges et

couches de la population de la commune ont vite fait de déceler ainsi la bonne

graine chez celui- là dont la vision surplombe les limites de son terroir, pour

participer activement à partir de la base, à la réalisation des politiques de

développement socio- économique définies par le président de la république. Il

a ainsi invité dans ce sens tous les fils du terroir et tous les saloum- saloum

sans exclusive au grand retour vers la terre natale et nourricière. Pour le

décollage vers l’émergence locale et nationale.

Mohamed El Amine THIOUNE

et Mamadou Cissé

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Vieux Guédél Mbodji sur le problème du football kaolackois: « c’est les mêmes dirigeants depuis 30 ans… »

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Le football kaolackois est à l’agonie et ce, depuis plusieurs années. En effet depuis plus de 10 ans, aucune équipe kaolackoise n’a pu accéder à l’élite (D1 ou D2). Cela est causé par plusieurs facteurs, selon l’ancien sportif, Vieux Guédél Mbodji.

« Les problèmes sont d’abord un niveau infrastructurel. Actuellement Kaolack n’a pas de terrains, ca c’est une aberration. On ne peut pas développer le football sans terrain de football ça c’est le premier niveau. Le second niveau, c’est un problème de leaders, c’est les mêmes dirigeants depuis 30 ans. Aujourd’hui il y a d’autres qui ont la possibilité parce qu’ils ont des relations avec d’autres partenaires extérieurs qui étant des anciens sportifs peuvent aider le football kaolackois. Au niveau des dirigeants, il y’a un changement à faire. Le quatrième niveau c’est un problème de politique générale, une politique régionale pour le football pour Kaolack. En tout cas, il y a beaucoup de choses à réfléchir », a t-il martelé.

« Depuis quelques années, on a constaté que le football Sénégalais particulièrement le football kaolackois a des problèmes. Le football est devenu une industrie mais c’est malheureux, au niveau de Kaolack on a une perception classique qui est dépasse. Maintenant il s’agira à notre côté, en tant que sportif d’aider la petite catégorie pour tant soit peu donner notre modeste participation pour développer le football local », a ajouté Vieux Guédél Mbodji.

Il s’exprimait à l’occasion de la finale du tournoi de football de petite catégorie, un mémorial pour rendre hommage à leur partenaire financier Helmut Buschmeyer, organisé par l’association Jokoo Sénégal Deutschland dont il est le président.

« Cette édition est particulière parce qu’on vient de perdre le président d’honneur, notre grand collaborateur, Helmut Buschmeyer, que Dieu l’ accueil dans son paradis céleste. Cette manifestation est très importante parce que nous tenons à participer modestement dans le développement du football kaolackois. Cette première édition est une étape dans notre projet stratégique pour aider le football kaolackois. A travers ce tournoi, nous avons offert des jeux d’équipement, du matériel sportif aux 8 écoles de football participatives. Parce que au – delà de ce tournoi, nous entamons une seconde phase qui sera la phase de formation pour aider comment manager les écoles de football ».

A noter que l’école de football Racine a remporté la finale devant l’école de football Bongré FC à l’épreuve fatidique des tires au but (12 – 11) après une score nul et vierge au terme du temps réglementaire.

FGS/Kaolack Infos

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Kaolack: Décès de Bocar Kanta Diallo, ancien maire de Ndiédieng

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Bocar Kanta Diallo, membre du HCCT et ancien maire de la commune de Ndiédieng dans le département de Kaolack, est décédé ce samedi vers 17h, à l’âge de 70 ans, a appris Kaolack Infos

Maire de Ndiédieng de 2014 à 2021, Bocar Kanta Diallo est décédé à Saré Bocar, un hameaux situé à 3 km de Ndiédieng.

Le défunt a été président commission domaniales et adjoint du président conseil rural de Ndiédieng pendant plusieurs années.

Kaolack Infos présente ses condoléances à toute sa famille et à la population de Ndiédieng.

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Ziarra Serigne Aliou Cissé: Médina Baye se souvient de son 1er Khalife

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La cité religieuse de Médina Baye célèbre ce samedi 27 avril 2023, la ziarra annuelle dédiée à Serigne Aliou Cissé, premier Khalife de Baye Niass. Une initiative des talibés qui l’organisent chaque année pour rendre un hommage au fidèle compagnon de Cheikh Ibrahima Niass Baye qui disait que « Seydi Aliou Cissé est le guide de mes fils et de mes talibés ».

Qui est Serigne Aliou Cissé (1906-1982) ?

Premier khalife désigné de Cheikh al Islam de 1975 à 1982, Serigne Aliou Cissé est né à Diossong en 1906, une localité située dans le Département de Foundiougne (région de Fatick). Village à l’époque, Diossong fut fondé par son grand-père maternel Samba Thiané Cissé.

Cet homme aux qualités exceptionnelles d’éducateur et d’une piété irréprochable, fut un grand  « mouqadam » de la Tarîqa Tidiane. Il consacra toute sa vie à l’éducation et aux activités agricoles et pastorales de subsistance. Samba Thiané Cissé et El hadji Abdoulaye Niass étaient ses camarades de promotion, pour avoir fréquenté, durant une certaine période de leur cursus de formation, la même école (daara).

C’est pourquoi, des relations amicales marquées par de régulières visites de courtoisie existaient entre les deux. Par une dévotion totale envers Allah, le Tout Puissant, il eut la chance de « voir le Prophète Mohammed (PSL) » à trois reprises. Parmi les différents lieux de sa rencontre avec le Prophète, il y’a un site qui se trouve entre la ville de Sokone et le village de Diossong. Cet endroit, actuellement bien aménagé comme lieu de culte, reçoit régulièrement des visiteurs. Le plus gros contingent des pèlerins provient du Nigéria.

Homme de confiance de Baye Niass

Baye disait « Tant que vous voyez Serigne Aliou Cissé, sachez que je suis toujours avec vous ». Certes, entre les deux, il existait des rapports de talibé à marabout, mais force est d’admettre que, la fidélité du disciple et l’inspiration du maître n’ont jamais aliéné leurs personnalités respectives. Baye Niass vouait un grand respect à Serigne Aliou Cissé.

De 1975 à 1982, Serigne Aliou Cissé occupait deux fonctions : celles de Khalife de Baye Niass et imam de la grande mosquée de Médina Baye. Il fut remplacé par son fils, Imam Hassane Cissé (Imam de la Grande mosquée). Il est le père de l’actuel imam, Cheikh Tidiane Aliou Cissé, du porte parole, Cheikh Mahy Cissé etc.

C’est ce Saint-homme que les talibés de Baye Niass se souviennent…

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Factures d’eau salées à Guinguinéo: Les populations s’indignent et refusent de payer…

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Guinguinéo n’échappe pas aux complaintes des clients sur la cherté des factures d’eau. C’est pourquoi, les populations ont fait face à la presse, ce vendredi 26 avril, pour exprimer leur ras-le-bol et dénoncer cette hausse, a appris Kaolack Infos.

« A un mois et demi de la tabaski, la Sen’Eau se permet de distiller des informations que les abonnés devront payer entre 400 mille, 500 mille et le minimum 195 mille. Pourquoi cela?, parce qu’ils (Sen’Eau) disent qu’il y’a eu des manquements à leur niveau. C’est tout à fait incorrecte et irrespectueux. Nous n’accepterons pas cela. Les facture sont sortis depuis lundi mais elles n’ont pas été distribué. Pourquoi cela? parce qu’ils avent pertinemment qu’il y’a quelque chose qui cloche (…). Il y’a plus de 700 impactés mais on ne peut pas dire 700 fuites au niveau de ces concessions. La faute leur incombe », a soutenu, Boubacar Dieng, membre du collectif des impactés de S’en’Eau.

Face à des factures d’eau jugées très exorbitantes, les guinguinéois ont décidé de ne pas payer les factures tant que cette situation n’est pas réglée. « Nous refusons de payer. Nous voulons au niveau de Guinguinéo, que cette société soit auditée, qu’on situe les responsabilités. On ne peut pas accepté qu’il ait des fautes à leur niveau et qu’on les répercute au niveau de la populations. Nous refusons (Douniou faye, douniou faye…) », a ajouté Mr Dieng.

Pour terminer, le collectif  réclame le départ du responsable de la S’en’Eau à Guinguinéo…

FGS/KaolackInfos

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