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Que retenir de la décision du Constitutionnel ? (Par Bassirou Kébé)

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Que retenir de la décision du Constitutionnel ? Exception démocratique et négation du Sénégal

Même si nous sommes dans un contexte d’apaisement, il est quand même fort difficile de ne pas regretter que dans un pays où le Président de la République se soumet humblement à une décision du conseil constitutionnel, qu’un acteur politique ait pu se croire au-dessus des lois, ait refusé de déférer à une convocation de la justice pour des affaires strictement privées en utilisant les foules comme rempart au point d’entrainer la mort de dizaines de personnes. Le Président de la République se soumet aux decisions des magistrats que les leaders de l’ex Pastef qualifiait de « clochardisés » à défaut de les menacer ou de les jeter à la vindicte populaire sur Internet. Dans un pays où une décision du Président de la République peut être censurée par le Conseil constitutionnel, où l’Etat peut être débouté par un juge de région ou par la cour d’appel de Dakar… on aurait pu éviter tous ces morts si le leader de l’ex-Pastef avait fait confiance à la justice, ce seul service de l’Etat qui porte le nom d’une vertu. Au lieu de cela, nous avons assisté à une politique de terreur sur les juges quand la décision n’était pas favorable alors que l’Etat se contentait stoïquement de faire recours. On n’a jamais eu autant de juges qui se sont désistés pour une affaire. Heureusement pour notre République, l’Etat a fait face. Cet Etat qui comme le Roseau peut plier mais ne rompt jamais.
Aujourd’hui si nous parlons d’apaisement, c’est parce que les Forces de Défense et de sécurité ont vaincu l’insurrection après la tentative de sécession. Il ne faut jamais que le Sénégal oublie ce qu’il doit à ces hommes et femmes qui ont sauvé le pays de la partition d’abord et maintenant de l’insurrection. La politique de l’apaisement est possible parce que L’Etat est debout, la République forte au point de créer les conditions d’un retour à une vie démocratique normale. Nos frères égarés qui avaient opté pour l’insurrection ont compris les limites de leur projet et ont abandonné les cocktails molotovs pour le dialogue. L’apaisement est une bonne chose pour la démocratie parce qu’il crée les conditions d’un véritable débat qui est consubstantiel à la démocratie. Le débat ouvert est le maillon faible des groupuscules fanatiques qui ne peuvent prospérer que dans la tension permanente et la normalité qui viendra avec l’apaisement va montrer la « banalité du mal » de leur projet dont la manipulation n’est pas l’instrument mais l’essence.

La décision du Président confirme que le Sénégal reste et demeure une exception. Alors que la mode politique en Afrique en est à la suspension de la Constitution, dans notre vielle démocratie, le Président s’y soumet. Un autre contre-pied aux partisans de la négation du Sénégal dont l’objectif est de détruire le modèle, l’exception sénégalaise comme ils tentent de le faire depuis le début en inscrivant dans leur livre blanc que le premier coup d’Etat en Afrique a eu lieu au Sénégal en 1962, sans oublier les apologies du coup d’Etat ou les appels du pied à l’armée pour un putsch ou le rêve d’une transition comme dans les autres pays. L’objectif ultime de ce projet de la négation du Sénégal est de banaliser notre modèle en lui faisant perdre le statut tant envié du seul pays d’Afrique noire n’avoir jamais connu de rupture anticonstitutionnelle, c’est-à-dire pas de coup d’Etat, pas de changement de pouvoir par une insurrection ou une révolution. Le pouvoir y change de main après une élection démocratique. En venant à bout de l’insurrection, les FDS ont permis au Sénégal de rester sur le sommet de l’Olympe comme vient aussi de le faire le Président en se soumettant humblement à la décision du Conseil Constitutionnel.
L’Etat et la République ont sauvé la Démocratie. Maintenant que l’intermède de l’insurrection a été fermé et les conditions du débat démocratique de retour avec l’apaisement les sénégalais pourront calmement faire le choix entre ceux qui se soumettent aux lois et ceux qui cherchent à terroriser les magistrats, entre ceux qui veulent une armée républicaine qui porte haut dans le monde le flambeau du Sénégal et ceux qui traitent les militaires de mercenaires en menaçant les Généraux. Quand on a eu que la terreur comme idée et comme arme dans l’opposition, imaginez ce qui adviendra quand on aura entre ses mains la violence légitime et légale de l’Etat. Au mieux, ce sera Charles Taylor ou pis Hitler qui avait fait sombrer l’Allemagne, le pays de la pensée, dans la barbarie. On a un avant-gout avec l’incendie de l’Université.

BASSIROU KÉBÉ
Président du Mouvement LIGGEY SUNU REEW

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Kaolack: L’initiative FIT Sénégal vise l’insertion professionnelle de 200 jeunes dans le cadre de JOJ 2026

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L’initiative FIT! Sénégal dédiée à l’insertion professionnelle de la jeunesse, vise à accompagner 200 jeunes vers l’emploi. L’annonce a été faite ce jeudi lors d’un comité régional de développement sur le déploiement de l’initiative, qui entre dans le cadre de l’organisation de la quatrième édition des JOJ Dakar 2026 par Athanasse Sagne, chef de projet de l’initiative FIT! Sénégal dans les régions de Thiès, Kaolack et Kaffrine. La rencontre a également permis à l’équipe de pilotage d’échanger avec les acteurs territoriaux de recueillir leurs opinions sur le programme et de procéder à l’indentification des acteurs locaux de la formation et de l’insertion professionnelle. Le projet a une durée de quatre années pour un global de plus 1,300 milles euro, soit plus de 852 millions de FCFA.

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Malème Niani: Trente jeunes formés en entrepreneuriat dans le cadre du projet Réussir au Sénégal 

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Un atelier de lancement du projet de mise en place d’une unité d’embauche bovine s’est tenu, ce mardi 14 mai 2024, dans la commune de Malène Niani, localité située dans le département de Koumpentoum. L’objectif de ce projet est d’accompagner 30 jeunes à entreprendre des activités génératrices de revenus grace à un financement du programme Réussir au Sénégal par une subvention locale qui sera mise en œuvre par le GIE Adjogome Production et Services.

Selon Moussa Ndao, conseiller technique en entrepreneuriat Programme Réussir au Sénégal, les activités prévues dans le cadre de ce programme visent à encourager les bénéficiaires à faire preuve d’engagement pour la réussite du projet. Aussi, Il est revenus sur le processus de choix des bénéficiaires et les attentes du programme Réussir au Sénégal à l’endroit des bénéficiaires pour la réussite du projet. Monsieur Ndao a magnifié le projet avant de souligner son importance avec l’accompagner l’Etat dans la politique d’insertion des jeunes. Et monsieur Ndao de lancer un message à l’endroit des jeunes bénéficiaires pour que le projet puisse réussir et avoir les résultats escomptés.

Jc

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Keur Ayib: 18 kg de cocaïne saisie par l’OCRTIS, 8 individus arrêtés

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Les unités de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) de Keur Ayib ont saisi 18 kg de cocaïne, a appris Kaolack Infos.

Les Services et Unités de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants de Dakar, Kaolack et Mbour ont procédé, ce mardi 14 mai 2024, à la saisie d’une importante quantité de cocaïne et à l’interpellation de plusieurs individus. Cette saisie fait suite à une opération de surveillance de cibles d’importance majeure lancée depuis plusieurs mois par l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants, en relation avec ses partenaires.

L’opération a permis dans un premier temps d’arrêter, au niveau du poste frontalier de Keur Ayib, en compagnie d’un de ses acolytes, le chef d’un réseau d’importation de cocaïne de pays de la sous-région, suivie de sa réexpédition vers l’Europe, à travers un groupe de mules. Les investigations subséquentes ont conduit à l’arrestation de six (06) autres individus impliqués dans les activités de ce réseau international de trafic de cocaïne.

En outre, quatre (04) véhicules, un lot de documents administratifs, du haschich, un kit de consommation de skunk, une arme et des munitions, des titres de propriété portant sur du foncier, du matériel de télécommunication, ainsi qu’une importante somme d’argent, en CFA et en devises étrangères (Dollar et Pounds) ont été saisis par devers les mis en cause. Ils sont placés en position de garde à vue et les investigations se poursuivent en vue d’interpeller tout autre individu mêlé à ces activités criminelles.

La Police nationale réaffirme sa détermination à combattre le trafic illicite des stupéfiants sous toutes ses formes et réitère son appel à la population pour une meilleure synergie contre la criminalité.

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Toubacouta: Un détachement de 153 militaires dont 6 femmes envoyé en Guinée Bissau

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Un 3em détachement de l’armée sénégalaise composé de plus de 153 soldats, en partance pour la Guinée-Bissau, a reçu, ce mardi 14 mai 2024 à Toubacouta, le drapeau des mains du Général Souleymane Kandé, chef d’état major de l’armée de terre.

La cérémonie présidée par le chef d’état major de l’armée de terre, le Général Souleymane Kandé, a également enregistré la présence du Colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire N°3, d’Ousmane Kane, gouverneur de la région de Kaolack etc.

Le détachement est composé de 153 militaires dont 6 femmes et est placé sous le commandement du Colonel Mamadou Diagne Ndoye. « Cette mission est dans un cadre d’appui à un pays voisin et frère qui, nous le savons, sa stabilité également impacte la nôtre. C’est un pays en difficulté qu’on doit appuyer et soutenir pour que les institutions puissent continuer à marcher correctement et que la sous-région puisse continuer à devenir stable », a déclaré le Colonel Diagne Ndoye.

FGS/KAOLACK INFOS

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